Tellementde soucis Ă  s'occuper qu'on se couche Ă  pas d'heure On dit que la jeunesse s'endort mais certains veulent ĂȘtre ingĂ©nieur Alors ils triment toute la journĂ©e, mais on les traite encore de branleur J'voulais pas parler de ça, mais ma vie est sociologique J'ai beau Ă©couter Orelsan, j'trouve les choses pas si basique
Paroles de la chanson LAG par Nunca & bupropion [Nunca] J'abĂźme mon corps J'fais rentrer du llet-bi dans l'paquet d'Barilla Deux/trois ceaux-mor en plus BientĂŽt la be-bar Ă  Barry White Chico ti-sor Chez nous on sourit devant la pression LĂ  y'a zĂ©ro sĂ©cu elle est abyssale J'tire une taffe la fumĂ©e fait des pixels Pour faire passer le temps j'regarde dans mes peurs comme si elles existaient Une nouvelle idĂ©e, sans doute une de plus sur la liste de celles qui s'tĂšj C'est rien c'est des fixettes Feu-bi maladif C'est mieux lĂ  si j'reste avachi User tous les jours dans la machine Si tu veux faire dans l'comparatif On afflue dans cette ville, comme dans les autres, comme des putains d'parasites Souvent un choix fait une contrainte Futur entre deux limbes J'ai regardĂ© dans les yeux du daron l'impression d'avoir crossĂ© aujourd'hui et demain J'finis le son, j'deviens aseptique Y'a des LAG, des numĂ©ros qui dansent et des carrĂ©s gris [bupropion] La dĂ©gaine d'un top boy pourtant les poches elles sont plus que vides J'vis comme si j'avais plus d'une vie "Comment ça va" demande plus, devine J'rentre j'suis en perte de mojo, j'te rate pas si c'est sĂ»r qu'j'te vise J'suis dans ma bulle pendant qu'il y a tout le mal de la ville dans un bus de nuit Ça fait plus d'une semaine qu'j'ai pas quittĂ© mon siĂšge comme Nagato OĂč elle s'arrĂȘte la morale ? Encore un humain sur-stressĂ© qui s'endort sous gelato J'ai appris Ă  parler des yeux, j'suis H24 sous balaclava J'me sens bien mieux Ă  la casa, A/R Paris-Nissa pour les tal' On additionne mission dans les tours, posĂ© sur l'balcon j'pense Ă  ma vie Traumas devenus maladifs, rajoute une touche de bleu pour Ă©clairer le gris Les yeux qui brĂ»lent devant l'Ă©cran, voilĂ  comme j'ai passĂ© ma jeunesse Il est trop tard pour soigner cette psychose j'aurais dĂ» m'en occuper Ă  sa genĂšse Ma seule richesse c'est un HDD, s'il crame j'suis broke as fuck J'existe qu'Ă  travers .wav et j'parle que quand la basse cogne Le diable se cache dans les dĂ©tails j'suis pas paro j'l'exorcise Tu taffes trois mois sur un couplet qui ressemble Ă  mes exercices [Nunca & bupropion] Ça repart sur un c-tru en deuss' pour avancer mais c'est que des boucles On est que des moucherons et ça change pas grand chose qu'on Ă©crive des verses et tout Je le fais passer et j'regarde le temps s'Ă©coule, pendant que la paix s'Ă©touffe C'est la guerre tout-par pourtant la planĂšte continue de faire ses tours Encore des quadrillages qui s'dĂ©filent et se rĂ©pĂštent comme leurs questions prĂ©fĂ©rĂ©es Qu'est-c'qui est innĂ© qu'est c'qu'on apprend que par la chute rĂ©pĂ©tĂ©e ? Ça igo je sais pas j'me cala sur la mĂ©trique et je recherche la maĂźtrise T'Ă©coutes pas les Ă©motions dont je parle tu t'branles que quand c'est technique J'transforme les Ă©checs en sons magnifiques, j'fais crari l'alchimiste C'est juste c'qui m'entoure, c'est juste la matiĂšre additive, comme ces putains d'arrivistes C'est dur de se fier Ă  tes valeurs quand j'vois comme elles sont amovibles FrĂ©rot y'a pas de logique, ça fait khaf comme de voir un humain qui devient grave docile Qu'il continue d'ouvrir sa mĂąchoire s'il veut qu'on l'arrange J'me suis cachĂ© derriĂšre une latence, justifie ; j'prends deux LAG et je les mets en attente
Jai mal occupĂ© ma jeunesse. Un Court-mĂ©trage de Anne AgĂŒero. Produit par FlorĂ©al Films. AnnĂ©e de production : 2015. Voir le film; Synopsis. Des cadavres de bouteilles, des corps avachis dans le salon d’une maison.
Un Dieu qui rĂ©pond. Alors que signifie cette histoire ? JĂ©sus lui-mĂȘme l’interprĂšte dĂšs qu’il a fini de la raconter. Vous avez vu la rĂ©action du juge inique, regardez maintenant la rĂ©flexion de JĂ©sus Et Dieu ne fera-t-il pas justice Ă  ses Ă©lus, qui crient Ă  lui jour et nuit, et tardera-t-il Ă  leur Ă©gard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. » Lc D’aprĂšs JĂ©sus, cette histoire n’est pas une simple image oĂč chaque Ă©lĂ©ment serait une vĂ©ritĂ© valable en dehors du contexte. Au lieu de cela, il s’agit d’une parabole, une courte histoire qui peut laisser perplexe et invite Ă  rĂ©flĂ©chir. ConsidĂ©rez plutĂŽt chaque Ă©lĂ©ment. PremiĂšrement, nous ne sommes pas comme la veuve. En fait nous en sommes Ă  l’opposĂ©. Elle Ă©tait pauvre, impuissante, oubliĂ©e et abandonnĂ©e. Elle ne connaissait pas personnellement le juge. Pour lui, elle n’était qu’un cas supplĂ©mentaire dans sa liste d’affaires Ă  rĂ©gler. Mais nous, nous ne sommes pas abandonnĂ©s, nous sommes les fils et les filles d’adoption de Dieu, les frĂšres et les sƓurs de JĂ©sus. Nous faisons partie de la famille de Dieu et nous avons de l’importance pour Lui. Alors n’entrez pas dans la prĂ©sence de Dieu sur la pointe des pieds, en essayant de trouver le secret qui attirera son attention. Mais dĂźtes simplement Bonjour PĂšre », et sachez qu’il aime entendre le son de votre voix. DeuxiĂšmement, notre bien-aimĂ© PĂšre cĂ©leste ne ressemble pas du tout au juge de l’histoire de JĂ©sus ! Le juge Ă©tait vĂ©reux, impie, injuste, irrespectueux, indiffĂ©rent et prĂ©occupĂ© par ses propres affaires. A l’inverse, notre Dieu est droit et juste, saint et sensible, attentif et sympathique. Le psalmiste dit Sentez et voyez combien l’Eternel est bon ! » Ps Ne croyez pas que vous devez trouver un moyen de lui arracher une bĂ©nĂ©diction, en d’autres termes que vous devez ruser pour qu’il vous donne ce qu’il voudrait garder pour Lui. La Bible nous enseigne que Dieu aime accorder des bĂ©nĂ©dictions Ă  Ses enfants. C’est dans sa nature il est comme ça ! Un Dieu gĂ©nĂ©reux, un Dieu bĂ©nissant, un Dieu encourageant, un Dieu qui pourvoit, un Dieu puissant et un Dieu aimant. Des bĂ©nĂ©dictions abondantes. Lorsque j’ai achetĂ© un vĂ©lo Ă  mon fils, j’ai fait une expĂ©rience thĂ©ologique » trĂšs enrichissante. Il Ă©tait enchantĂ© par ce cadeau. Ce jour-lĂ , aprĂšs l’avoir regardĂ© faire des va-et-vient sur la route, les larmes me sont montĂ©es aux yeux en rentrant Ă  la maison. J’ai dit Ă  ma femme, Lynne MĂȘme si ce vĂ©lo avait coĂ»tĂ© 500 dollars, ça aurait encore valu le coup. Je n’ai jamais Ă©prouvĂ© tant de joie Ă  offrir un cadeau ! J'avais des transports d’allĂ©gresse en le regardant faire du vĂ©lo et en voyant ses yeux pĂ©tiller. » Ce jour-lĂ  j’ai commencĂ© Ă  faire des plans pour pouvoir lui offrir, un jour, un vĂ©lo encore plus beau et plus tard, une voiture ! J’ai souvent entendu des parents se plaindre Mes enfants vont commencer leurs Ă©tudes supĂ©rieures, il va falloir que je passe Ă  la caisse. » Peut-ĂȘtre plaisantent-ils quand ils se montrent si contrariĂ©s. Personnellement, je ne pense pas pouvoir Ă©prouver de plus grande joie en aidant mes enfants Ă  poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures. Si je dois vendre ma maison pour payer les frais d’inscriptions, je le ferai avec joie. Ce serait une vraie bĂ©nĂ©diction pour moi, une grande, grande joie. Je n’ai pas eu besoin de lire de livres pour Ă©prouver de tels sentiments. Ils sont lĂ  tout simplement. La seule idĂ©e de donner Ă  mes enfants m’enchante. Et c’est ce qui me permet de comprendre la joie que Dieu peut Ă©prouver Ă  accorder du soutien et de la force Ă  ses enfants. La Bible nous enseigne que nous servons un Dieu qui cherche les occasions de rĂ©pandre ses bĂ©nĂ©dictions sur nous. C’est un peu comme s’il disait Que valent mes richesses si je n’ai personne avec qui les partager ? CoopĂšre juste un peu avec moi et je rĂ©pandrai mes bĂ©nĂ©dictions sur toi. » Ce thĂšme apparaĂźt plusieurs fois dans l’Ancien Testament. Dans LĂ©vitique on peut lire Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. A peine aurez-vous battu le blĂ© que vous toucherez Ă  la vendange, et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain Ă  satiĂ©tĂ©, et vous habiterez en sĂ©curitĂ© dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil ; je ferai disparaĂźtre du pays les bĂȘtes fĂ©roces, et l’épĂ©e ne passera point dans votre pays. » DeutĂ©ronome 12 dit Voici toutes les bĂ©nĂ©dictions qui se rĂ©pandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obĂ©iras Ă  la voix de l’Eternel ton Dieu tu seras bĂ©ni dans la ville et tu seras bĂ©ni dans les champs. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux, les portĂ©es de ton gros et de ton menu bĂ©tail, toutes ces choses seront bĂ©nies. Ta corbeille et ta huche seront bĂ©nies. Tu seras bĂ©ni Ă  ton arrivĂ©e, et tu seras bĂ©ni Ă  ton dĂ©part. L’Eternel t’ouvrira son bon trĂ©sor, le ciel, pour envoyer Ă  ton pays la pluie en son temps et pour bĂ©nir tout le travail de tes mains ; tu prĂȘteras Ă  beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. » Les paroles du prophĂšte Nathan au Roi David, juste aprĂšs sa confession d’adultĂšre avec Bat-ShĂ©ba, sont particuliĂšrement poignantes Et Nathan dit Ă  David Tu es cet homme-lĂ  ! Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’IsraĂ«l Je t’ai oint pour roi sur IsraĂ«l, et je t’ai dĂ©livrĂ© de la main de SaĂŒl. Je t’ai mis en possession de la maison de ton maĂźtre, j’ai placĂ© dans ton sein les femmes de ton maĂźtre, et je t’ai donnĂ© la maison d’IsraĂ«l et de Juda. Et si cela eĂ»t Ă©tĂ© peu, j’y aurais encore ajoutĂ©. Pourquoi donc as-tu mĂ©prisĂ© la parole de l’Eternel, en faisant ce qui est mal Ă  ses yeux ? » 2 S En d’autres termes David, j’étais sur le point de t’accorder toutes sortes de faveurs, bĂ©nĂ©dictions, richesses et pouvoirs. Pourquoi as-tu tout gĂąchĂ© ? » Un hĂ©ritage abondant. Tout au long de l’Ancien Testament, nous voyons que Dieu souhaite partager Ses richesses avec nous. Dans le Nouveau Testament, cette idĂ©e est Ă©largie et encore plus prĂ©cise. Nous apprenons que nous avons Ă©tĂ© adoptĂ©s par Dieu, comme des fils et des filles et que nous sommes devenus des hĂ©ritiers, avec JĂ©sus, de Son royaume glorieux. JĂ©sus nous a enseignĂ© Ă  appeler Dieu PĂšre », mĂȘme Papa ». La priĂšre la plus connue des chrĂ©tiens commence par Notre PĂšre. » Dans Son amour, Dieu nous a prĂ©destinĂ© Ă  ĂȘtre ses enfants d’adoption en JĂ©sus-Christ » Ep ; et si tu es fils, tu es aussi hĂ©ritier de Dieu par Christ. » Ga Dans Romains Paul Ă©crit L’Esprit lui-mĂȘme rend tĂ©moignage Ă  notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi hĂ©ritiers hĂ©ritiers de Dieu et cohĂ©ritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’ĂȘtre glorifiĂ©s avec lui. » Quelle doctrine extraordinaire ! Dieu veut nous couvrir de bĂ©nĂ©dictions parce qu’il fait de nous ses fils et ses filles ! En tant qu’enfants de Dieu et hĂ©ritiers lĂ©gaux, le monde et l’univers nous appartiennent ! Devons-nous craindre de faire part de nos besoins Ă  notre PĂšre ?
Jai dĂ©butĂ© mon service civique en janvier 2021 Ă  l’Association PaĂŻolive pour une durĂ©e de 9 mois, en binĂŽme. Cette association est portĂ©e sur l’étude de la nature dans un cadre d’exception du sud ArdĂšche, entre forĂȘt ancienne (le fameux Bois de PaĂŻolive), riviĂšres et garrigue. Issu d’un BTS Gestion et Protection de la Nature (GPN) et dĂ©sireux ElĂ©gance, gravitĂ©, humour. Trois mots pour qualifier Alain Bashung. Mais il faudrait aussi ajouter vertige mĂ©taphysique, Ă©lectron libre du rock, audace singuliĂšre mĂȘlĂ©e de doute. C'est une fin de matinĂ©e et le rigolo tĂ©nĂ©breux», selon les mots de sa copine Brigitte Fontaine, tout de sombre vĂȘtu - veste Ă  col Mao, jean, boots mexicaines - accompagne la sortie de son nouvel album country rock, Bleu PĂ©trole. Les lunettes noires sont posĂ©es sur la table, prĂšs d'un Coca dĂ©cafĂ©inĂ©. Dans un cendrier, une Gauloise se consume. Bashung raconte comment Arno, sur le tournage de J'ai toujours rĂȘvĂ© d'ĂȘtre un gangster, le film de Samuel Benchetrit oĂč ils jouent deux chanteurs sur la route, a pris soin de lui "ArrĂȘte ces saloperies, mets-toi au thĂ© vert." Il en rigole encore, allume une clope et se livre, en silences, entre les lignes. "Les titres de vos albums sont des Ă©nigmes Ă  Ă©lucider Play Blessures, PassĂ© le Rio Grande, Fantaisie militaire, La TournĂ©e des grands espaces... Que rĂ©vĂšle le dernier, Bleu PĂ©trole? Il y a plusieurs explications, et l'une d'elles renvoie aux premiers puits de pĂ©trole amĂ©ricains. J'ai toujours considĂ©rĂ© que les grandes avancĂ©es technologiques Ă©taient suivies de crises Ă©conomiques. Comme si la machine sociale se grippait. Cette pĂ©riode du dĂ©but de l'industrialisation me faisait penser Ă  ce que nous vivons aujourd'hui j'essaie souvent de dresser des comparaisons entre deux cycles. Bleu PĂ©trole est donc une rĂ©fĂ©rence Ă  l'or noir? J'ai mis un bĂ©mol Ă  ce bleu couleur du ciel, du rĂȘve et de l'espoir, car ce qui procure du bien finit, tĂŽt ou tard, par tuer. Le pĂ©trole nous fait vivre c'est le sang dans les veines de la sociĂ©tĂ©. Mais c'est aussi la cause de conflits entre les nations, de tueries et de pollutions. Dans mes disques prĂ©cĂ©dents, je pointais surtout mes problĂšmes de communication, mon autisme latent. LĂ , je dĂ©passe le stade de l'intime et des tourments. La plupart de mes nouvelles chansons sont vues de l'extĂ©rieur, ou vues vers l'extĂ©rieur. C'est mon constat du monde. J'imaginais ces chanteurs contestataires investissant les usines, durant les luttes sociales aux Etats-Unis. Lorsque les syndicats essayaient de se mettre en place et que des artistes comme Woody Guthrie [chanteur folk engagĂ©, 1912-1967] chantaient, guitare au poing, au milieu des ouvriers, face aux milices. Ils risquaient leur vie, et c'Ă©tait autre chose que de parler Ă  la tĂ©lĂ©! Bleu PĂ©trole est une Ă©vocation de ces annĂ©es-lĂ . Je retiens la grandeur de ces combats. Sauf qu'aujourd'hui on ne sait plus comment les mener, ni avec quelles armes, ni contre qui. L'ennemi semble invisible, cachĂ© derriĂšre des armĂ©es d'actionnaires. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Des armĂ©es insolites et des hommes Ă©quivoques», dites-vous dans le morceau Tant de nuits. Cette phrase peut relever du personnel - un homme se flagelle - ou ĂȘtre prise au sens social. Par rapport Ă  mon avant-dernier disque, L'Imprudence, qui Ă©tait presque une leçon de fatalisme, oĂč parfois je psalmodiais les lignes, j'avais envie que ma voix porte. Alors j'ai demandĂ© Ă  GaĂ«tan Roussel [de Louise Attaque] de m'aider Ă  fabriquer cet album, car il y avait, dans ses propres chansons, une humeur qui me correspondait. Seul, je me mĂ©fie de moi ce n'est pas mon style d'ĂȘtre direct. RĂ©sidents de la RĂ©publique en vidĂ©oEn trois dĂ©cennies, vous avez rĂ©volutionnĂ© l'Ă©criture de la chanson. Gaby, oh Gaby, Vertige de l'amour ou Osez JosĂ©phine sont des mĂ©langes sidĂ©rants de flashs surrĂ©alistes et de langage me suis souvent exprimĂ© par ricochets, par dĂ©tours, par mĂ©taphores, comme si des miroirs se reflĂ©taient les uns dans les autres. Mais l'Ă©poque me semble suffisamment confuse pour ne pas rajouter de brume, surtout que j'en ai dĂ©jĂ  beaucoup d'avance. Il me paraissait urgent d'ĂȘtre vite compris. Quitte Ă  simplifier les textes? Je n'emploierais pas ce verbe. Il a Ă©tĂ© trop utilisĂ© d'une maniĂšre terrible. J'ai parfois Ă©tĂ© compliquĂ© justement pour lutter contre une simplification dangereuse des choses. Ce disque Ă©voque, Ă  plusieurs reprises, la situation de personnes Ă  deux doigts de ne plus s'exprimer du tout, parce que leurs revendications ne sont pas prises en compte. Ceux qui nous font subir des conneries devraient se mĂ©fier des gens qui se taisent. Alain Bashung1947 Naissance Ă  Paris d'Alain Baschung, avec un c». 1966 Premier d'une sĂ©rie de singles sous le nom de David Bergen. 1973 InterprĂšte Robespierre dans la comĂ©die musicale La RĂ©volution française. 1980Gaby, oh Gaby. 1992Osez JosĂ©phine. 2005Fantaisie militaire paru en 1998 est sacrĂ© meilleur album des 20 ans des Victoires de la musique. 2008 Bleu PĂ©trole Barclay. A l'Olympia, les 10 et 11 juin. Et en tournĂ©e. Si la chanson a une fonction, en assumez-vous la responsabilitĂ©? Oui, mais elle est un peu diluĂ©e. La provocation n'est plus ce qu'elle Ă©tait. Avant, elle amenait une rĂ©flexion, elle dĂ©rangeait, elle formulait de bonnes questions pour trouver des solutions. Aujourd'hui, le sens s'est dĂ©placĂ©. La provocation se rĂ©sume Ă  un bon coup de pub. J'ai plutĂŽt dans l'idĂ©e de conforter ces travailleurs, prostrĂ©s dans un Ă©tat d'hĂ©bĂ©tude, en leur disant un peu plus clairement que tout ça n'est pas normal, que l'on ne sait pas trĂšs bien ce qu'on peut faire mais que nous ne nous laisserons pas totalement emporter par le nĂ©ant et le lavage de conscience. Ne vous inquiĂ©tez pas, vous pouvez vous reposer sur nous» cela, je l'avais lu dans des livres de science-fiction et vu dans les films de John Carpenter. Je ne croyais pas le vivre un jour. Une chanson serait-elle utile? C'est la question. On a beaucoup attendu des ?uvres engagĂ©es, et puis... Godard parle, lui, d'Ă©chec quand il Ă©voque ce qu'il a essayĂ© de faire passer dans certains de ses films. Oui, ça crĂ©e des mouvements, mais ça ne rĂ©sout pas tout. Dans L'Imprudence, je chantais Se taire, cela va sans dire», et je me suis franchement demandĂ© si j'allais me taire ou bien continuer. Certains, pourtant, ne se laissent jamais dĂ©monter. Des chanteurs? Pas forcĂ©ment. Des chanteurs, des Ă©crivains, des gens Ă  qui l'on tend le micro ou mĂȘme des anonymes, dans un cadre privĂ©. Ils ne renoncent pas, ils ne lĂąchent rien. Je fais la diffĂ©rence entre les rĂąleurs du music-hall, qui amusent la galerie, et les autres, animĂ©s par une sincĂ©ritĂ© absolue. Il y a quelques annĂ©es, vous vous Ă©tonniez Ă  voix haute de ne plus entendre le mot pourquoi». Pourquoi? Pendant longtemps, mes amis m'ont reprochĂ© mes interrogations On le sait, tout ça, laisse-nous avec tes idĂ©es noires, positive un peu!» Mais on n'a pas beaucoup avancĂ©. C'est vrai que tout est de plus en plus complexe et ce n'est pas en ajoutant un tour de passe-passe qu'on va rĂ©gler les choses. Il faut mettre le nez dans le capot. L'Ă©lection prĂ©sidentielle a remuĂ© pas mal de Français. Tout le monde s'est fait avoir. On pisse sur Mai 68 je ne dis pas que c'est un truc rĂ©ussi Ă  100%, mais quand mĂȘme, on combattait la guerre, on mettait en avant l'Ă©cologie... Et cette erreur de vouloir calquer nos vies sur le modĂšle amĂ©ricain. D'imaginer qu'on puisse vivre avec les mĂȘmes schĂ©mas. C'est dĂ©raisonnable. Des grands espaces, on n'en a pas au bord des routes, alors ayons-les au moins dans nos tĂȘtes. A la question Quel chanteur aimeriez-vous ĂȘtre?», Miossec ou Jean-Michel Jarre ont rĂ©pondu spontanĂ©ment Bashung! Oh! la la! C'est un compliment trĂšs plaisant. Mais je n'ose pas trop commenter. Ils pensent sans doute que la place que j'occupe est plutĂŽt enviable artistiquement. Vous jouissez d'une libertĂ© rare dans le show-business. Chacun de vos disques est une aventure. Et chacun a Ă©tĂ© une lutte avec les dĂ©cideurs, mĂȘme lorsqu'ils Ă©taient charmants. Ils essayaient de me surveiller, de me contrĂŽler. Je devais me planquer. En bout de course, j'ai fait ce que j'ai voulu, mais en finissant toujours dans une lessiveuse. Et vous, dans la peau de quel chanteur vous verriez-vous? Une idole de votre jeunesse? Gene Vincent? Bob Dylan? Moi, je n'arrive pas Ă  penser Ă  ce genre de projections, car j'englobe la vie entiĂšre et certains ont dĂ» surmonter des Ă©preuves que j'aurais Ă©tĂ© incapable d'affronter. De loin, comme ça, artistiquement, il y en a plein. J'envie parfois la dĂ©contraction et la force d'Eddy Mitchell. Il a accompli des tas de choses, il a une voix superbe, il est fidĂšle Ă  ses fantasmes, il tient le coup, il a toujours de l'allure. Je ne le connais pas personnellement, je l'ai peut-ĂȘtre croisĂ© deux fois. La premiĂšre, c'Ă©tait au Palais des sports, dans les annĂ©es 1980. Philippe Man?uvre [rĂ©dacteur en chef de Rock & Folk] avait organisĂ© un concert pour prouver que le rock n'Ă©tait pas mort, et je me suis retrouvĂ© coincĂ© sur scĂšne entre Eddy et Johnny. J'Ă©tais impressionnĂ©. Je me trouvais tout petit. Isabelle Huppert parle de sororitĂ© entre actrices. Existe-t-il une fraternitĂ© des chanteurs? Oui, mais elle ne se traduit pas forcĂ©ment par une parole immĂ©diate. On est occupĂ© Ă  rĂ©gler nos problĂšmes de disques, Ă  faire des tournĂ©es dans toute la France. Ou bien, comme moi, on se retire de l'agitation pour tenter de se retrouver. Tout le monde fait pareil, il faut respecter ce repli sur soi. Alors, on s'envoie des signes Ă  travers les chansons. Par exemple, je n'avais pas vu Christophe pendant des annĂ©es et j'ai Ă©crit avec Boris Bergman Alcaline [1989] en rĂ©fĂ©rence Ă  Aline. C'Ă©tait une façon de lui dire Je pense Ă  toi, je t'aime bien.» Est-ce que vous vous reconnaissez dans les attitudes de vos confrĂšres? Je crois qu'on y va tous toujours Ă  fond. A la fin d'une tournĂ©e, j'ai souvent la sensation d'avoir encore Ă  l'intĂ©rieur de mon ventre les milliers de spectateurs qui sont venus Ă  mes concerts. C'est une masse d'Ă©lectricitĂ© difficile Ă  Ă©vacuer. Ce n'est pas une bonne fatigue. AprĂšs la derniĂšre date, il m'arrive de demander Ă  mon agent T'as pas un film Ă  me proposer pour me dĂ©tendre?» Je dois passer par un sas de dĂ©compression pour m'oublier un peu. Impossible d'aller m'allonger directement sur une plage. Les premiĂšres annĂ©es de succĂšs, ce malaise peut aller jusqu'au divorce, quand on se retrouve de nouveau seul face Ă  quelqu'un qui ne semble pas vous comprendre, alors que vous ĂȘtes Ă©puisĂ© et que vous ne supportez mĂȘme plus qu'on vous touche. Par la suite, on sait l'effet que cela produit, on panique moins. ça fait dĂ©jĂ  un tel choc d'ĂȘtre reconnu! Il ne faut pas mĂ©priser cette chance formidable. Il faut en profiter pour ĂȘtre un peu heureux, pas pour se dĂ©truire Ă  tout prix. Le grand public chante tous vos tubes par c?ur, et pour- tant l'on vous connaĂźt peu. Dans votre nouvelle chanson RĂ©sidents de la RĂ©publique, vous semblez esquisser un autoportrait Un jour je sourirai moins/ Jusqu'au jour oĂč je ne sourirai plus/ Un jour je parlerai moins/ Jusqu'au jour oĂč je ne parlerai plus.» C'est une private joke je ne suis pas perçu comme quelqu'un qui passe son temps Ă  parler, alors sourire! Il peut m'arriver de traverser des moments de mĂ©lancolie, mais je ne suis pas d'un bloc et j'ai prouvĂ©, je crois, que j'avais de l'humour. Ce n'est pas nĂ©gligeable. Vous avez eu une enfance compliquĂ©e et une adolescence floue». A vos dĂ©buts, vous chantiez de dos. Est-ce que le statut de chanteur vous a aidĂ© Ă  trouver votre place? Bien sĂ»r. C'Ă©tait quelque chose qui me paraissait inimaginable. L'Ă©cart entre le rĂȘve et la rĂ©alitĂ© est immense. On se dit C'est trop, je ne le mĂ©rite pas.» On traverse des phases de culpabilitĂ©. Peut-ĂȘtre que certains jeunes artistes actuels ont une vision plus claire de la notoriĂ©tĂ©. Quand j'ai dĂ©marrĂ©, on passait directement de la citĂ© Ă  la tĂ©lĂ©, et puis, le soir, on rentrait chez soi. Des voisins vous fĂ©licitaient, d'autres vous insultaient. On devait quitter le quartier. Et, en mĂȘme temps, comment se plaindre? On doit se retourner sur ses rĂȘves je me souviens de semaines pleines de vide, passĂ©es Ă  la campagne. Il fallait aimer l'ennui. On souhaitait presque faire n'importe quoi, et pas forcĂ©ment un truc bien, pour qu'il arrive quelque chose dans nos vies. Dans Aucun express [1998], vous chantiez Aucun express ne m'emmĂšnera/ Vers la fĂ©licitĂ©...» Cette phrase a-t-elle une signification particuliĂšre? C'est une sublimation de l'amour, Ă  ma façon. J'ai l'air, comme ça, de raconter des histoires douloureuses entre les hommes et les femmes, mais mĂ©fiez-vous. Les sentiments tendres et forts sont au bout du tunnel. Vous n'avez jamais dit Je t'aime» dans une chanson? Si. Dans celle-ci, justement Aucun express [...] sinon toi.» Gilles MĂ©dioni Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Cest ma complice, une vampire, dans l'sang, elle aime s'y baigner J'vais aller Ă  Monaco m'occuper du Prince Rainier et d'StĂ©phanie J'ai eu l'tuyau par son mari Celui qui a niquĂ© la strip-teaseuse au bord d'la piscine Au fait, pour les cadavres, y a pas mieux qu'l'acide À force de dĂ©couper, d'faire des trous, j'ai mal au dos
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J'ai mal occupé ma jeunesse 20152 of 4J'ai mal occupé ma jeunesse 2015TitlesJ'ai mal occupé ma jeunesse© Floréal Films
ListealphabĂ©tique des chansons de« Françoise Hardy ». «. Françoise Hardy. ». â€ș À cloche-pied sur la grande muraille de chine. â€ș A cloche pieds sur la grande muraille de chine. â€ș À l'ombre de la lune. â€ș À quoi ça sert ? â€ș À sa merci.
jai mal occupé ma jeunesse paroles chanson. June 4, 2022 the guardian brothers
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Jai vu ce dĂ©fi sur les rĂ©seaux, et je me suis qu’il fallait que je l’adapte 😂 Bon visionnage
PrĂ©sentationpar l'Ă©diteur. C’est l’histoire d’un castor tellement occupĂ© qu’il ne prend pas le temps de rĂ©flĂ©chir. Un beau jour, l’arbre qu’il est entrain de ronger tombe sur sa tĂȘte. Alors, seulement, il rĂ©flĂ©chit Ă  son imprĂ©voyance et dĂ©cide de rĂ©parer ses erreurs. .
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  • j ai mal occupĂ© ma jeunesse paroles