Familleavec enfants, nous avons fait une offre d'achat d'un terrain et une construction d'une maison (petit budget) le terrain se situe en bord d'une voie ferrĂ©e qui passe en hauteur sur le talus, il fait 300 MÂČ ( il est est un peu moins cher par rapport d'autre, mais le coĂ»t de la construction reste le mĂȘme) on a commencĂ© Ă  faire les plan de la maison et le plan de
Edward HOPPER En 1925, Edward Hopper achĂšve sa cĂ©lĂšbre Maison au bord de la voie ferrĂ©e The House by the Railroad, qui est considĂ©rĂ©e comme l’un de ses meilleurs tableaux. DĂ©couvrez son histoire avec Lauranne Corneau. Cliquer sur le bouton rouge pour lancer le commentaire audio. Afficher en plein format Merci de rĂ©agir aprĂšs l’écoute votre avis est important pour nous Inscrivez-vous gratuitement Ă  l’EncyclopĂ©die sonore des Arts Visuels Pour vous inscrire gratuitement Ă  l’EncyclopĂ©die sonore des Arts Visuels, merci de nous laisser votre Email dans le formulaire ci-dessous Faites dĂ©couvrir l’EncyclopĂ©die sonore des Arts Visuels Ă  vos amis Il vous suffit de saisir l’Email de l’une de vos connaissances pour lui envoyer une invitation Ă  dĂ©couvrir l’EncyclopĂ©die des Arts Visuels. Aidez-nous Ă  faire progresser cette aventure passionnante. Texte intĂ©gral du commentaire, par Lauranne Corneau Edward HOPPER – La maison au bord de la voie ferrĂ©e Vous vous demandez certainement oĂč vous avez dĂ©jĂ  vu cette maison? Dans le film Psychose d’Alfred Hitchcock, peut-ĂȘtre, ou bien dans Les Moissons du ciel » de Terrence Malick. A Disneyland Paris aussi, dans l’attraction du manoir hantĂ©. Ou encore sur les cimaises du MusĂ©e d’art moderne de New-York, le MoMA. Vedette de l’oeuvre intitulĂ©e House by the railroad, si cette demeure est aujourd’hui si connue, c’est grĂące Ă  l’ambition de son crĂ©ateur, Ă  l’impact qu’elle eut sur l’ensemble du monde de l’art, mais aussi grĂące Ă  une histoire tout Ă  fait particuliĂšre. L’artiste amĂ©ricain Edward Hopper a dĂ©jĂ  40 ans passĂ©s lorsqu’il rĂ©alise cette oeuvre, en 1925. Elle est son tout premier succĂšs artistique et commercial. ExposĂ©e l’annĂ©e de sa crĂ©ation, la toile est achetĂ©e en 1926 par le collectionneur Stephen Clark, qui, comme le reste du monde de l’art, dĂ©couvre alors ce peintre. Et lui, dĂ©cide de le soutenir. Puis il en fait don au tout jeune MoMA en 1930, qui vient tout juste d’ouvrir ses portes. Un acte d’une importance capitale pour l’avenir de l’oeuvre et de son crĂ©ateur ! DĂšs sa premiĂšre exposition publique, l’oeuvre frappe la critique, qui en salue la puissance formelle, mais pas seulement. De son caractĂšre Ă  la fois familier et vaguement angoissant Ă©mane une trĂšs freudienne inquiĂ©tante Ă©trangetĂ© ». Et pourtant, la demeure, majestueuse, symbole du style architectural en vogue au XIXe siĂšcle en AmĂ©rique, se dresse, seule, au-dessus d’un chemin de fer, telle une icĂŽne entiĂšrement baignĂ©e d’une lumiĂšre chaude. Rien de plus anodin, donc, que cette quiĂ©tude digne d’une fin de journĂ©e d’étĂ©. Mais c’est envahis d’une sensation Ă©trange que nous tentons de pousser plus avant l’observation pas d’animaux, pas d’arbres, pas de prĂ©sence humaine dans cette composition. Pas de vie, en somme. Mais la maison, elle, semble vivante. Observez les fenĂȘtres est-ce le fait du soleil qui semble s’y reflĂ©ter ou les stores baissĂ©s qui animent cette façade comme autant d’yeux, de nez, de bouches architecturales? Quoiqu’il en soit, c’est de ces questionnements que naĂźt l’inquiĂ©tude. Maintenant, cherchez les portes
 Il n’y en a pas ! Ou du moins, elles ne sont pas visibles. Les architectures d’Hopper sont constamment impĂ©nĂ©trables, comme mises Ă  distance. L’effet est encore accentuĂ© par la prĂ©sence trĂšs brutale du chemin de fer au premier plan, qui coupe dangereusement l’accĂšs Ă  cette belle demeure. Un train pourrait en effet passer furtivement d’un moment Ă  l’autre, et bouleverser la plĂ©nitude de l’image. Ainsi, sans avoir recours aux procĂ©dĂ©s de narration traditionnels, l’artiste parvient avec brio Ă  faire entrer ici les notions d’espace, de temps, de mouvement, et de bruit afin de confĂ©rer Ă  l’image davantage de vie. Et c’est ainsi que, dans cette toile emblĂ©matique, l’artiste pose les jalons de son oeuvre Ă  venir. Mais au-delĂ  de la seule apparence formelle, c’est toute une rĂ©flexion philosophique qui s’incarne dans cette toile. Hopper, proche du courant transcendentaliste qui a marquĂ© la Nouvelle-Angleterre un siĂšcle auparavant, se livre ici Ă  une illustration des thĂ©ories de Ralph Emerson. Jamais dans son oeuvre ne sont visibles les aspects de la vie contemporaine. Nulle part vous n’y trouverez l’évocation des selfmade-men, de la construction des premiers gratte-ciel, des premiĂšres pin-up amĂ©ricaines, de la vie nocturne trĂ©pidante de Broadway. Les oeuvres d’Hopper sont hors du temps. Celle que vous avez devant les yeux s’ancre en particulier dans la critique d’une Ă©volution de la sociĂ©tĂ© qu’il dĂ©plore. Si la maison est si lumineuse, c’est parce qu’elle s’érige en emblĂšme de la sociĂ©tĂ© puritaine, qui n’est pas encore touchĂ©e par les vicissitudes de la recherche du progrĂšs. Mais cette image est lointaine, inaccessible, perdue Ă  tout jamais le chemin de fer en coupe l’accĂšs. Il symbolise quant Ă  lui l’exact opposĂ©, Ă  savoir la pĂ©riode qui suit la guerre de SĂ©cession, une pĂ©riode marquĂ©e par les consĂ©quences – nĂ©fastes – de la RĂ©volution industrielle. C’est, en somme, un renversement des valeurs de l’AmĂ©rique originelle qui est ici dĂ©noncĂ©. Hopper, s’il semble prĂ©server son oeuvre de toute incursion contemporaine, est pourtant l’un, sinon le premier, des reprĂ©sentants les plus fascinants de l’art purement amĂ©ricain, et cette toile en est le manifeste.
MaisonprĂšs de la voie ferrĂ©e Autre titre : House by the Railroad en 1925 Cette toile a inspirĂ©e la fameuse maison oĂč se dĂ©roule l'intrigue de Psychose, le cĂ©lĂšbre film d'Alfred Hitchkock Psychose. Elle surplombe, dans Psychose, l'hĂŽtel tenu par le psychopathe schizophrĂšne, Norman Bates.
Edward Hopper 1882-1967, Maison au bord de la voie ferrĂ©e, 1925, Huile sur toile, 61× New-York, Museum Of Modern Art Edward Hopper est un peintre figuratif et rĂ©aliste amĂ©ricain. AprĂšs une formation artistique Ă  la New-York School of Art, il commence sa carriĂšre comme illustrateur et dessinateur publicitaire. En 1923, il se remet Ă  la peinture et prĂ©sente, en 1925, la Maison au bord de la voie ferrĂ©e qui est son premier succĂšs artistique. Il a alors 43 ans. Son succĂšs ne se dĂ©mentira pas et notre tableau sera la premiĂšre Ɠuvre acquise par le tout jeune MOMA en 1930. Au centre du tableau, une grande maison de style victorien en bois avec sa tourelle, ses lucarnes sur le toit, et sa galerie Ă  colonnes. Les nombreuses fenĂȘtres possĂšdent des stores qui sont soit fermĂ©s, soit ouverts ou encore entre les deux. Elle se dĂ©tache sur un immense ciel bleu-gris. Pas d’autres bĂątiments, pas de vĂ©gĂ©taux, aucune prĂ©sence humaine. A eux deux, la maison et le ciel occupent les trois-quart du tableau. Le premier plan est occupĂ© par une voie ferrĂ©e avec son remblai. Cette masse horizontale permet de dĂ©limiter l’espace pictural et de crĂ©er une distance avec le spectateur. La lumiĂšre vient de la gauche, crĂ©ant de fortes zones d’ombre sur la façade et masquant la porte d’entrĂ©e sous le porche. La maison est vue en contre-plongĂ©e, plaçant le spectateur lĂ©gĂšrement en contrebas. Hopper Ă©tait passionnĂ© par l’architecture. Aussi, la reprĂ©sentation de bĂątiments est rĂ©currente dans son Ɠuvre. Edward Hopper, Maison, vue de cĂŽtĂ©, 1931, Aquarelle sur papier, cm, Madrid, MusĂ©e Thyssen-Bornemisza Dans ce tableau, tout oppose l’espace de la maison et celui des rails opposition des lignes verticales de la maison et, celles, horizontales des rails mais aussi opposition des tonalitĂ©s entre les couleurs froides utilisĂ©es pour la maison et le ciel et les couleurs chaudes du premier plan avec la voie ferrĂ©e. Seule la couleur ocre rouge des cheminĂ©es fait un lien entre les deux espaces. Le peintre oppose Ă©galement l’élĂ©ment immobile qu’est la maison avec la reprĂ©sentation des rails qui suggĂšrent la possibilitĂ© d’un dĂ©placement, d’un mouvement. Ces Ă©lĂ©ments de composition du tableau permettent au peintre de concentrer dĂšs son premier tableau important, les principaux thĂšmes qui traverse son Ɠuvre. Hopper aime peindre les objets comme il peint les ĂȘtres humains. PlutĂŽt que l’accumulation des dĂ©tails pour les dĂ©finir, il travaille plus par soustraction pour rĂ©duire la description Ă  l’essentiel. Il fait ici le portrait d’une maison qui, si elle est humanisĂ©e les fenĂȘtres et les stores Ă©voquent des yeux, s’impose surtout par sa simplicitĂ© et son isolement et renvoie le spectateur Ă  sa propre solitude. Le thĂšme de l’isolement est trĂšs important chez le peintre. Il lui permet de mettre en avant le conflit entre la nature et le monde moderne. Ici la maison est montrĂ©e comme un bloc, sans nature ni vie humaine Ă  l’arriĂšre-plan, face Ă  l’arrivĂ©e de la modernitĂ© reprĂ©sentĂ©e par la voie ferrĂ©e. Avec son architecture un peu ancienne Ă  l’époque de Hopper, elle tĂ©moigne d’un monde en voie de disparition. Cet isolement extrĂȘme peut aller, comme c’est le cas ici, jusqu’à un espace inquiĂ©tant et sinistre. Le dĂ©nuement du paysage, l’absence de mouvement et les ombres qui dĂ©robent une partie de la maison et notamment l’entrĂ©e aux yeux du spectateur, laissent prĂ©sager l’imminence d’un drame. La maison est-elle abandonnĂ©e, voire hantĂ©e ? Cette atmosphĂšre triste associĂ©e Ă  un cadrage proche des procĂ©dĂ©s employĂ©s au cinĂ©ma a inspirĂ© de nombreux rĂ©alisateurs de cinĂ©ma. Hitchcock dans Psychose en 1960, rĂ©utilise l’aspect effrayant de la maison ainsi que le jeu des lignes verticales et horizontales de la maison et du motel de Norman Bates. A son tour, en 1978, Terence Malick, s’inspire de la maison de Hopper dans Les Moissons du ciel, dont il se sert pour l’évocation d’un paradis perdu. La maison et le motel de Psychose Les Moissons du ciel Hopper se montre nostalgique face Ă  une AmĂ©rique oĂč la modernitĂ© est venue dĂ©truire la nature. Pourtant, lorsque l’on observe la tableau, on peut penser que la voie ferrĂ©e n’apporte pas seulement le mouvement qui dĂ©truit le monde d’avant. Vue en contre-plongĂ©e par le spectateur, la voie fait masse au premier plan et donne l’impression de former un socle pour la maison. Les rails apportent le progrĂšs et une nouvelle fondation pour la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. N’oublions pas que le chemin de fer a eu une grande importance dans la construction de l’AmĂ©rique, permettant l’expansion vers l’ouest et la transformation industrielle. C’est tout le paradoxe de l’histoire de l’AmĂ©rique, tiraillĂ©e entre la glorification du progrĂšs et la nostalgie des grands espaces sauvages, que ce mĂȘme progrĂšs contribue Ă  faire disparaĂźtre. Edward Hopper a choisi son camp, exprimant dans sa peinture sa nostalgie d’une AmĂ©rique perdue, tournant le dos Ă  ses origines pastorales et laissant pour longtemps dans notre esprit cette image de sa mĂ©lancolique demeure
. Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
LaMaison de HOPPER (1882-1967) inspira celle d' HITCHCOCK pour son film de 1960 "PSYCHOSE" Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog. Le blog de sixfrancs 21 Edward HOPPER "soleil du matin" HOPPER
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLes images et leurs stratĂ©gies Je crois que l'humain m'est Ă©tranger. Ce que j'ai cherchĂ© Ă  peindre, ce ne sont ni les grimaces ni les gestes des gens ; ce que j'ai vraiment cherchĂ© Ă  peindre, c'est la lumiĂšre du soleil sur la façade d'une maison. » VoilĂ  une affirmation aussi irrĂ©futable que pĂ©remptoire si l'on considĂšre l'ensemble de sa peinture. La totalitĂ© de l'Ɠuvre d'Hopper est en effet traversĂ©e par d'Ă©videntes constantes iconographiques et formelles, et cela depuis les annĂ©es 1920 jusqu'Ă  sa disparition en 1967. Quelques tableaux conservĂ©s au Whitney Museum of American Art de New York, tels Le Pont Royal de 1909 ou bien Le Quai des Grands Augustins de la mĂȘme annĂ©e, conservent encore quelques influences françaises formes schĂ©matisĂ©es et presque transparentes, luminositĂ©, absence d'animation, mise Ă  l'Ă©cart des ĂȘtres humains, touches larges et visibles. À partir des annĂ©es 1920, son approche formelle Ă©volue et sa thĂ©matique fixe ses contours. Hopper va alors dĂ©finir l'image selon une mĂ©thode qui lui sera propre il ne s'agira pas de formes cernĂ©es par des traits incisifs et minutieusement achevĂ©es, mais plutĂŽt d'une dĂ©finition rapide des Ă©lĂ©ments figuratifs, Ă©noncĂ©s dans leur masse principale par une touche souvent apparente, et surtout organisĂ©s par des cadrages trĂšs originaux. Son rĂ©alisme sera alors un rĂ©alisme d'atmosphĂšre, par opposition au rĂ©alisme de prĂ©cision qui caractĂ©rise la peinture de certains de ses compatriotes. À la mĂȘme Ă©poque, il Ă©tablit dĂ©finitivement son rĂ©pertoire iconographique, les thĂšmes porteurs de sa conception du monde et de la vie. Il ne les changera plus. Bien au contraire, il reprendra certains thĂšmes des dĂ©cennies plus tard. Deux tableaux illustrent de maniĂšre accomplie ces constantes iconographiques qui traversent tout son Ɠuvre Deux sur le bas cĂŽtĂ© de 1927 Museum of Art, Toledo et Premier rang, orchestre de 1951 Hirshhorn Museum, Washington. Toutefois sa dĂ©finition de l'image et du rĂ©alisme ne se limite pas Ă  un certain type de touche et au rĂ©alisme de situation. Entrent en jeu dans sa dĂ©marche certaines options conceptuelles l'utilisation frĂ©quente de diagonales dĂ©stabilisatrices, la mĂ©tonymie qui lui fait prĂ©fĂ©rer la partie au tout, le dĂ©tail signifiant plutĂŽt que l'ensemble, le vide qui sature presque toutes ses images en Ă©voquant le silence et enfin la densitĂ© des ombres qui s'opposent Ă  l'Ă©clat de la lumiĂšre, l'omniprĂ©sence de celle-ci tĂ©moignant d'une fascination presque son Autoportrait de 1925-1930, Whitney Museum, New York Hopper ne se reprĂ©sente pas en tant que peintre, mais comme un personnage anodin, – expression neutre, veste sombre, et col de chemise Ă©cornĂ© – semblable aux anonymes qui peuplent ses compositions. Un des innombrables flĂąneurs de New York qui scrutent les architectures et les ĂȘtres humains, en les Ă©valuant en silence, avec discrĂ©tion et 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 4 pagesAfficher les 5 mĂ©dias de l'articleÉcrit par professeur d'histoire de l'art Ă  l'universitĂ© de Paris-Ouest-Nanterre-La DĂ©fenseClassificationArtsArt et artistes par continents et paysArtistesArtistes des AmĂ©riquesArtistes d'AmĂ©rique du NordArtsPeinturePeintresPeintres non europĂ©ensPeintres des AmĂ©riquesPeintres des États-Unis d'AmĂ©riqueAutres rĂ©fĂ©rences HOPPER EDWARD 1882-1967 » est Ă©galement traitĂ© dans ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE Arts et culture - Les arts plastiquesÉcrit par François BRUNET, Éric de CHASSEY, Erik VERHAGEN, Universalis ‱ 13 484 mots ‱ 22 mĂ©dias Dans le chapitre RĂ©gionalisme ou deuxiĂšme modernisme l'entre-deux-guerres » [
] Alors que les États-Unis ont fini par intervenir dans la guerre en Europe, l'immĂ©diat aprĂšs-guerre est marquĂ© par un accĂšs de chauvinisme qui affecte Ă©videmment les arts, alors mĂȘme que la prospĂ©ritĂ© qui dure jusqu'Ă  la crise de 1929 pourrait laisser penser que l'inverse se produirait. Le nom que Stieglitz donne Ă  sa nouvelle galerie en 1929 en est un symbole elle devient Un lieu amĂ©ricain An [
] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis
Maisonau bord de la voie ferrĂ©e (Q15734146) De Wikidata. Aller Ă  la navigation Aller Ă  la recherche. peinture d'Edward Hopper. modifier. Langue LibellĂ© Description Également connu comme; français: Maison au bord de la voie ferrĂ©e. peinture d'Edward Hopper. anglais: House by the Railroad. painting by Edward Hopper. DĂ©clarations. nature de l'Ă©lĂ©ment. peinture. 2
Bonjour Ă  vous, les amies et amis du tableau du samedi, la communautĂ© de Melly La semaine derniĂšre j'ai dĂ©cidĂ©, aprĂšs deux essais infructueux, de retrousser mes manches, et de voir coute que coute l'exposition Edward Hopper du grand palais . Inutile de vous le cacher, c'est une expo qui se mĂ©rite ! Je m'en suis quand mĂȘme plutĂŽt bien sortie, avec une attente de "seulement" une heure dix et de la pluie. Heureusement, derriĂšre moi deux jeunes dames avaient un grand parapluie que j'ai discrĂštement squattĂ© Je n'ai vraiment pas regrettĂ©, c'est superbe. Connaissant dĂ©jĂ  les oeuvres par les livres, ou le net, j'ai toujours apprĂ©ciĂ© et les voir devant soi est une rĂ©vĂ©lation. Toute la carriĂšre du peintre est reprĂ©sentĂ©e, pas seulement les oeuvres les plus connues, comme le cĂ©lĂšbre "night hawks", mais Ă©galement ses crĂ©ations de jeunesses les annĂ©es parisiennes ses gravures, ses publicitĂ©s. La prĂ©sentation est trĂšs bien faite, aĂ©rĂ©e, claire. MalgrĂ© la foule on peut regarder, s'arrĂȘter, revenir. Bien sĂ»r la derrniĂšre partie est le point fort de la visite, avec les grands tableaux, les plus cĂ©lĂšbres. Un monde Ă©trange, fait de paysages absolument vides, qu'ils soient urbains, de campagne ou de bord de mer. Les personnages, quand une scĂšne leur est consacrĂ©e, semblent abĂźmĂ©s dans une solitude et un ennui profond. On en ressort avec un sentiment trĂšs parrticulier, de grande beautĂ©, teintĂ© d'un certain malaise. J'ai choisi de vous prĂ©senter les deux toiles que j'ai le plus admirĂ©es . Ce " ground swell" , paysage en mer aux couleurs de rĂȘve, et qui exceptionnellement est l'image d'une certaine sĂ©rĂ©nitĂ© ou joie. Cette toile est immense, et donne l'impression de pouvoir plonger ! clic sur image pour voir en plus grand Et puis ce coucher de soleil sur une voie ferrĂ©e les trains sont omniprĂ©sents dans l'oeuvre de Hopper Paysage vide, aux couleurs incendiaires, qui explose sur le mur oĂč il est prĂ©sentĂ©. Alors, un conseil, si vous pouvez, bravez la foule et la mĂ©tĂ©o, allez-y ! Letableau "La maison prĂšs de la voie ferrĂ©e" (1925) de Edward Hopper . 12 toiles de maĂźtres qui ont inspirĂ© les cinĂ©astes pour leurs films . 31 mai 2018 Ă  20:00. Olivier Pallaruelo RedĂ©couvrez 5 chefs-d'Ɠuvre d'Edward Hopper, grand maĂźtre de la peinture amĂ©ricaine. Ce n’était pas les gens que je voulais peindre. Ce que je voulais peindre c’était le rayon de soleil sur le cĂŽtĂ© de la maison », a dit un jour Edward Hopper 1882-1967. Et ce que ses trois sĂ©jours Ă  Paris, Ă  une Ă©poque oĂč Picasso peignait Les Demoiselles d’Avignon, lui ont apportĂ©, c’est la rĂ©vĂ©lation de l’impressionnisme et du traitement de la lumiĂšre. Elle est la condition existentielle de son Ɠuvre et c’est elle qui rend le paysage perceptible, dans ses variations mais aussi dans sa spatialitĂ©. Chez Hopper, le paysage, qu’il soit celui des villes, des cĂŽtes rocheuses de Cape Cod ou des routes de province amĂ©ricaines, nous paraĂźt toujours le portrait d’une solitude irrĂ©ductible dans la multitude. Est-ce bien cette dimension qu’il voulait mettre sur ses toiles, lui qui a souvent rĂ©pĂ©tĂ© ce que je cherche Ă  peindre, c’est moi » ? Retour sur 5 tableaux phares de l’artiste. 1. House by the Railroad À l’évidence, l’un des principaux sujets des peintures de Hopper est le paysage amĂ©ricain, qu’elles ont d’ailleurs fini par incarner dans l’imaginaire collectif non l’AmĂ©rique des gratte-ciel qui en a fascinĂ© tant d’autres, mais celle des architectures vernaculaires, des maisons victoriennes de la fin du XIXe siĂšcle, dĂ©sormais dĂ©suĂštes, tĂ©moignages aussi d’un hĂ©ritage europĂ©en rejetĂ© dans un passĂ© rĂ©volu. L’image d’une maison isolĂ©e, prĂšs d’une voie ferrĂ©e, dĂ©jĂ  apparue dans une gravure de 1920, House by the Railroad, revient ici dans un cadrage encore plus resserrĂ©, vue d’un point situĂ© lĂ©gĂšrement en contrebas oĂč faut-il ĂȘtre, debout ou bien assis pour la voir ainsi ?, se dĂ©tachant sur un ciel Ă©tonnamment lumineux et vide, dĂ©pouillĂ©e de tout Ă©lĂ©ment de dĂ©cor Ă  l’exception des rails qui forment comme un socle pour la maison et un cadre pour le tableau qui devient dĂšs lors une scĂšne. Cet Ă©lĂ©ment de la composition est pour beaucoup dans l’étrangetĂ© de ce qui s’impose bientĂŽt, non comme la description d’un lieu rĂ©el, mais comme une vision – Ă  Lloyd Goodrich qui lui en demandait la localisation gĂ©ographique, Hopper a rĂ©pondu lĂ -dedans » en dĂ©signant son front. La ligne puissante de la voie ferrĂ©e n’est pas exactement parallĂšle au bord et fonctionne comme le rĂ©vĂ©lateur des discrĂštes distorsions de perspective qui touchent nombre des lignes formant pour l’essentiel la matiĂšre de l’Ɠuvre. Les ombres marquĂ©es, les fenĂȘtres rĂ©solument muettes, l’absence de porte visible ne font qu’ajouter au mystĂšre et Ă  l’angoisse qui Ă©mane de la demeure Alfred Hitchcock ne s’y est pas trompĂ© qui en a fait le modĂšle du manoir habitĂ© par l’inquiĂ©tant Norman Bates interprĂ©tĂ© par Anthony Perkins dans Psychose 1960. Edward Hopper, House by the Railroad, 1925, huile sur toile, 61 x 73,7 cm, New York, The Museum of Modern Art ©Wikimedia Commons/Edward Hopper 2. Gas À Lloyd Goodrich, l’un de ses premiers commentateurs, Hopper a expliquĂ© avoir cherchĂ© une station-service conforme Ă  l’idĂ©e qu’il avait en tĂȘte ; ne l’ayant pas trouvĂ©e, il a composĂ© celle-ci Ă  partir d’élĂ©ments de diffĂ©rentes provenances. Seules les pompes ont Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©es d’aprĂšs nature, des Ă©tudes prĂ©paratoires en tĂ©moignent, de mĂȘme que l’abondance de dĂ©tails et le logo Mobilgas rĂ©pĂ©tĂ© sur l’enseigne. Avec cette Ɠuvre, Hopper explore la pĂ©ninsule du Cape Cod, au sud-est du Massachusetts, oĂč il passe quasiment tous les Ă©tĂ©s Ă  compter de 1930 la vĂ©gĂ©tation, la route et la voiture qui est ici seulement suggĂ©rĂ©e tĂ©moignent d’autres aspects du paysage et du mode de vie Ă  l’amĂ©ricaine. Mais contrairement Ă  l’idĂ©e que l’on s’en fait, cette route est dĂ©serte, bordĂ©e d’épais rideaux d’arbres loin de traverser en ligne droite une immensitĂ© ouverte, elle semble se perdre dans un virage et l’ombre dense des feuillages – elle ne mĂšne nulle part. La lumiĂšre de fin d’aprĂšs-midi, quoiqu’encore chaude, annonce la prochaine tombĂ©e de la nuit et la solitude dans laquelle elle plongera le voyageur, d’autant plus inquiĂ©tantes s’il est en territoire inconnu. D’ailleurs, comme souvent dans les tableaux de l’artiste, un regard trop rapide pourrait facilement manquer la seule prĂ©sence humaine Ă  habiter la scĂšne l’employĂ© de la station qui semble faire corps avec les pompes, elles-mĂȘmes Ă©trangement anthropomorphes. On pourrait presque y percevoir une touche de fantastique, ainsi que dans la lumiĂšre vive qui Ă©mane d’elles et de la station. Edward Hopper, Gas, 1940, huile sur toile, 66,7 x 102,2 cm, New York, The Museum of Modern Art, Mrs. Simon Guggenheim Fund © Heirs of Josephine Hopper / 2019, ProLitteris, Zurich Photo © 2019 Digital image, The Museum of Modern Art, New York / Scala, Florence 3. Nighthawks Ces Oiseaux de nuit » sont Ă  n’en pas douter le tableau le plus cĂ©lĂšbre de Hopper, celui auquel il est immanquablement associĂ©, l’un de ceux aussi oĂč le caractĂšre cinĂ©matographique de son univers s’impose avec le plus d’évidence. Si le couple vu de face peut Ă©voquer celui formĂ© Ă  l’écran par Humphrey Bogart et Lauren Bacall – le tableau a Ă©tĂ© peint l’annĂ©e mĂȘme oĂč fut tournĂ© Casablanca– ,Wim Wenders en a par la suite repris le dĂ©cor pour une sĂ©quence de son film The End of Violence 1997, expliquant en ces termes son admiration pour le peintre amĂ©ricain On peut toujours dire oĂč se trouve la camĂ©ra. » Le rĂ©alisateur a traduit le format horizontal allongĂ© et la composition en coin avec ses puissantes obliques par de lents mouvements de travelling Ă  l’image du dĂ©placement, le long de la vitre du bar, auquel le regard se trouve invitĂ©. Il a reproduit le dispositif spatial particuliĂšrement efficace que constitue cet aquarium qui donne ses occupants en spectacle et projette sur le trottoir et les façades avoisinantes sa lumiĂšre violemment artificielle, l’une des caractĂ©ristiques qui a pu permettre de rapprocher le tableau du CafĂ© de nuit de Vincent Van Gogh 1888,Yale University Art Gallery. Mais l’atmosphĂšre en est tout autre, elle est dans la veine des romans policiers de Raymond Chandler la violence y est aussi contenue que palpable, et ce bien que l’on puisse aussi choisir de se concentrer sur le couple, Ă  la fois proche et distant – leurs mains se touchent-elles ? –, sur le mystĂšre de leur relation d’oĂč Ă©mane un Ă©rotisme d’autant plus dĂ©rangeant qu’il est laissĂ© Ă  l’imagination de celui qui les observe. Edward Hopper, Nighthawks, 1942, huile sur toile, 84,1 x 152,4 cm, Chicago, The Art Institute of Chicago, ©Wikimedia Commons/The Art Institute of Chicago 4. Portrait of Orleans ExĂ©cutĂ© en 1950, Portrait of Orleans est une scĂšne de rue dĂ©pouillĂ©e, que l’enseigne d’une station service permet de situer dans le temps. Une fois encore, Hopper se saisit de la banalitĂ© quotidienne du monde moderne pour en faire Ă©merger un moment singulier et Ă©trange. Difficile, en effet, d’apprĂ©hender ce lieu que le spectateur du tableau dĂ©couvre Ă  la maniĂšre d’un Ă©tranger pĂ©nĂ©trant dans une ville inconnue. Et le regard se perd dans ce dĂ©cor Ă  l’image de l’artiste, silencieux et insaisissable. Edward Hopper, Portrait of Orleans, 1950, huile sur toile, 66 x 101,6 cm, Fine Arts Museums of San Francisco, © Heirs of Josephine Hopper / 2019, ProLitteris, Zurich Photo Randy Dodson, The Fine Arts Museums of San Francisco 5. Second Story Sunlight En rĂ©ponse Ă  un questionnaire reçu lors de l’acquisition de l’Ɠuvre par le Whitney Museum, Edward Hopper en a ainsi dĂ©crit le sujet, esquivant, comme Ă  son habitude, toute explication Cette peinture est une tentative de peindre le soleil en blanc, avec presque pas ou pas du tout de pigment jaune dans le idĂ©e psychologique devra ĂȘtre fournie par le spectateur. » Le Record Book dans lequel il a minutieusement rĂ©pertoriĂ© ses Ɠuvres avec l’aide de son Ă©pouse fournit quelques indications techniques supplĂ©mentaires le tableau, l’un des deux de l’annĂ©e 1960, a Ă©tĂ© peint entre la fin aoĂ»t et la mi-septembre, dans l’atelier de Truro, avec des peintures Winsor & Newton et sur une toile Herga, avec un mĂ©lange de blanc de plomb, d’huile et de tĂ©rĂ©benthine ; il reprĂ©sente la lumiĂšre du matin sur des façades peintes en blanc » et met en scĂšne deux figures fĂ©minines, l’une aux cheveux blancs, gothique » et ĂągĂ©e, l’autre surnommĂ©e Toots » – poupĂ©e – qui, selon les propres termes de Hopper, n’est pas un mauvais cheval », simplement un agneau dĂ©guisĂ© en loup », ou encore est alerte mais pas tumultueuse ». Car si la luminositĂ© frappe au premier abord dans cette peinture – le cadrage qui supprime le premier Ă©tage des maisons et accentue leur Ă©lĂ©vation vers le ciel clair y est pour beaucoup –, et si les personnages n’occupent que peu de place dans le paysage, l’on ne peut manquer d’ĂȘtre bientĂŽt obsĂ©dĂ© par elles qui sont-elles ? quel lien les unit ? sont-elles seules, que regardent-elles et que nous dissimule le peintre, en bas, devant la maison ou dans le bois touffu si proche ? Des questions qui sont autant d’invitations Ă  raconter une histoire, chacun la sienne. Edward Hopper, Second Story Sunlight, 1960, huile sur toile, 102,1 x 127,3 cm Whitney Museum of American Art, New York, © Heirs of Josephine Hopper / 2019, ProLitteris, Zurich Photo © 2019. Digital image Whitney Museum of American Art / Licensed by Scala
Lestoiles d’Edward Hopper prennent pour sujet les bĂątiments et les maisons Ă  diffĂ©rents moments de la journĂ©e, reprenant ainsi l’hĂ©ritage impressionniste : ses moments prĂ©fĂ©rĂ©s sont le matin (TĂŽt un dimanche matin, 1930 ; Soleil du matin, 1952) et le soir (Soir au cap Cod, 1939 ; Coucher de soleil sur voie ferrĂ©e, 1929), lorsque les ombres s’allongent et soulignent les

Bonjour, Voici ma question Quel est le lien entre le tableau "maison au bord de la voie ferrée"et le réalisme merci de me répondre Lista de comentårios hirondelle52 Réponse Explications Bonjour, Le tableau est réalisé légÚrement en contre bas des voies, comme le verrait un passant. nonikalash ExplicationsL'angle de vue dans laquelle Maison au bord de la voie ferrée a été peint et trÚs semblable à ce que pourrait voir une personne passant aux alentours de la maison ce qui fait le réalisme de cette peinture More Questions From This User See All

Houseby the Railroad / Maison, prÚs de la voie ferrée Oeuvre d'Edward Hopper (1882-1967) 1925 huile sur toile

Edward Hopper "Maison au bord de la voie ferrĂ©e", 1925 J'avais fait un article sur le peintre Edward Hopper 1882-1967, et j'avais parlĂ© d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale de ses Ɠuvres. Ce que l'on sait moins, c'est que l'artiste amĂ©ricain Ă©tait un passionnĂ© d'architecture. Enfant, Hopper voulait ĂȘtre architecte naval. S'il n'exercera pas cette profession, il se passionnera toute sa vie pour les bateaux, la mer, mais aussi pour l'architecture. Il va rĂ©aliser de nombreux croquis de bĂątiments lorsqu’il Ă©tait Ă  Paris. Le peintre aimait beaucoup Paris. Dans les annĂ©es 1920, il se fit connaĂźtre par ses aquarelles de belles maisons mansardĂ©es du 19e siĂšcle. Son tableau "Maison au bord de la voie ferrĂ©e" est peut-ĂȘtre l'un des plus cĂ©lĂšbres. Les maisons d'Hopper Ă©taient le plus souvent isolĂ©e, dĂ©solĂ©e, voire mĂȘme inquiĂ©tantes. Aujourd'hui, lorsque l'on voit une maison seule au milieu d'un grand terrain il n'est pas rare de penser aux peintures d'Edward Hopper. Les fameuses maisons d'Edward Hopper vont d'ailleurs inspirer beaucoup de cinĂ©astes. Alfred Hitchcock pour son film "Psychose" s'inspirera du tableau de Hopper "Maison au bord de la voie ferrĂ©e" la maison de Norman Bates ressemble Ă  s'y tromper Ă  celle du tableau. Les bĂątisses "Ă  la Hopper" continues d'inspirer et de fasciner. Le peintre reprĂ©sentait les bĂątiments et les maisons Ă  diffĂ©rents moments de la journĂ©e afin d'observer les effets de la lumiĂšre. Les ombres avaient aussi leur importance. Dans ce sens il se rapproche des impressionnistes qu'il avait dĂ©couverts lors de ses sĂ©jours Ă  Paris. Voici une sĂ©lection des maisons Hopper. En1925, Hopper achĂšve sa cĂ©lĂšbre toile nommĂ©e, Maison au bord de la voie ferrĂ©e, qui est considĂ©rĂ©e comme l'un de ses meilleurs tableaux. L'oeuvre entre dans les collections du Museum of Modern Art dĂšs l'annĂ©e 1930. L'annĂ©e 1933, est marquĂ©e par la premiĂšre rĂ©trospective de l'oeuvre de Hopper au Museum of Modern Art de New York. En 1939, le peintre fait partie du
UNIPOP HISTOIRE 17/35 16h ADIEU BONAPARTE DE YOUSSEF CHAHINE ÉGYPTE/FRANCE 1985 1H55 AVEC MICHEL PICCOLI
 Avide de puissance et de gloire, Bonaparte entame la campagne d’Égypte. Loin de ces prĂ©occupations guerriĂšres, le gĂ©nĂ©ral Caffarelli part Ă  la dĂ©couverte de ce pays et de son Ăąme
 Sous l’apparence d’une fresque historique, Youssef Chahine livre le portrait intime d’un gĂ©nĂ©ral amoureux des sciences et du peuple Ă©gyptien. 18h30 LE COURS ÉGYPTOLOGIE, ÉGYPTOMANIE, ÉGYPTOFOLIE, par Claude Aziza, historien L’INTERVENANT Cf. biographie de Claude Aziza dans la partie Unipop littĂ©rature, art et cinĂ©ma, p. 79. COURS PRÉCÉDENTS NĂ©ron, le mal-aimĂ© de l’histoire ; Rome par ses historiens ; Le peplum, un mauvais genre ; Pompéï ou le volcan providentiel ; Les procĂšs de JĂ©sus. LE COURS Pyramides, sphinx et obĂ©lisques ja- lonnent la voie de ceux que le mystĂšre des pha- raons fascine et qui cherchent chez Isis le secret de la sagesse. L’Égypte rend fous ceux qu’elle veut perdre
 dans les dĂ©lices de l’égyptomanie. Mais entre l’égyptophilie et l’égyptomanie, il y la distance qui sĂ©pare le voyageur des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, friand d’orientalisme, du savant du siĂšcle suivant, qui vient de crĂ©er une science nouvelle l’égyptologie. Autrement dit, l’égyptomanie est fille de l’amour Ă©gyptophilie et de la science Ă©gypto- logie. Quant Ă  l’égyptofolie
 20h30 AÏDA DE CLEMENTE FRACASSI ITALIE 1953 1H40 AVEC SOPHIA LOREN
 AĂŻda, princesse Ă©thiopienne, est l’esclave de la fille du pharaon. Toutes deux se disputent le cƓur de RadamĂšs, chef suprĂȘme des armĂ©es chargĂ© de repousser les troupes Ă©thiopiennes marchant sur l’Égypte
 Dans cette adaptation du cĂ©lĂšbre opĂ©ra de Verdi, la prestation de Sophia Loren, doublĂ©e pour les parties chantĂ©es et teinte en noir pour incarner AĂŻda, fut saluĂ©e par la critique. Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE UNIPOP ARTS, LITTÉRATURE & CINÉMA 13 16h30 et 20h30 SHIRLEY, UN VOYAGE DANS LA PEINTURE D’EDWARD HOPPER DE GUSTAV DEUTSCH AUTRICHE 2013 1H33 AVEC STEPHANIE CUMMING, CHRISTOPHE BACH
 InspirĂ©e par JosĂ©phine, la femme d’Edward Hopper, Shirley fait le rĂ©cit de cette AmĂ©rique de la Grande DĂ©pression jusqu’à l’aprĂšs-guerre. À travers treize tableaux du peintre amĂ©ricain, ce film anime la vie des États- Unis de l’époque, son contexte social, culturel, et l’atmosphĂšre de solitude et de mĂ©lancolie peints par Edward Hopper. Entre peinture et cinĂ©ma, fixitĂ© et mouvement, les images rĂ©vĂšlent l’étrange et l’anodin, l’énigmatique du quotidien. L’entreprise osĂ©e de Gustav Deutsch met aussi en Ă©vidence la proximitĂ© entre le cinĂ©ma et la peinture, deux arts qui ont en partage la lumiĂšre. Et une fois de plus, on constate le lien et l’influence mutuels, Ă©vidents dĂ©sormais, entre l’Ɠuvre d’Edward Hopper et le cinĂ©ma. 18h30 EDWARD HOPPER, par Jean-Loup Bourget, professeur Ă©mĂ©rite d’études cinĂ©matographiques, critique Ă  la revue Positif. L’INTERVENANT Professeur Ă©mĂ©rite d’études cinĂ©matographiques, Jean-Loup Bourget est aus- si critique pour la revue Positif. Il s’intĂ©resse Ă  la culture amĂ©ricaine et plus particuliĂšrement Ă  son cinĂ©ma. Il a notamment travaillĂ© sur les cinĂ©astes europĂ©ens installĂ©s Ă  Hollywood. Il est l’auteur d’ouvrages de rĂ©fĂ©rence tels que Hollywood, la norme et la marge Ă©d. Armand Colin. LE COURS Edward Hopper 1882-1967 est l’auteur de tableaux devenus des icĂŽnes de l’AmĂ©rique, La Maison prĂšs de la voie ferrĂ©e », Nighthawks » ou New York Movie ». De ces toiles, paysages urbains ou scĂšnes d’intĂ©rieur, Ă©mane souvent une impression de mĂ©lancolie, voire d’aliĂ©nation. Avant de connaĂźtre la notoriĂ©tĂ©, Hopper a sĂ©journĂ© Ă  Pa- ris, gagnĂ© sa vie comme illustrateur, pratiquĂ© la gravure
 Ses maĂźtres sont Robert Henri et John Sloan, des peintres rĂ©alistes. Il se tient Ă  l’écart des avant-gardes en 1953, il signe une pĂ©tition contre la trop grande place accordĂ©e Ă  l’abstraction, mais il n’est pas non plus un peintre engagĂ©, et dĂ©nie toute signification sociale Ă  son Ɠuvre. Il s’inscrit avant tout dans une tradition les artistes qu’il ad- mire le plus sont Rembrandt, le graveur Meryon et Degas. Sa gloire, surtout posthume, est attestĂ©e par l’hommage de nombreux cinĂ©astes. Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE SÉANCE ANIMÉE DRÔLES DE PETITES BÊTES de Arnaud Bouron, Antoon Krings France 2017 1h28 VF Avec Kev Adams, Virginie Efira, Emmanuel Curtil Lorsqu’Apollon, un grillon baladin au grand cƓur, arrive au village des petites bĂȘtes, il ne tarde pas Ă  perturber la vie du Royaume tout entier
 PiĂ©gĂ© par la cousine de la Reine Marguerite, la jalouse et diabolique Huguette, Apollon est accusĂ© d’avoir enlevĂ© la souveraine, semant la panique dans la ruche
 Marguerite est en rĂ©alitĂ© captive des Nuisibles, complices d’Huguette qui en profite pour s’emparer du trĂŽne ! Apollon le Grillon, aidĂ© de Mireille l’Abeille, Loulou le Pou et ses nouveaux amis, se lance alors dans une pĂ©rilleuse mission de sauvetage.
 suivi d’un activitĂ© DĂ©corations de NoĂ«l inscription indispensable Ă  l’atelier 05 56 46 39 39 ou Ă  la caisse du cinĂ©ma Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE OPÉRA LA BOHÈME LA BOHÈME de Claus Guth GENRE OPÉRA DE GIACOMO PUCCINI – OPÉRA BASTILLE Italie 2017 2h35 Vostf Avec MimĂŹ Sonya Yoncheva, Musetta Aida Garifullina, RodolfoAtallaAyan,Marcello ArturRuciƄski Puccini nous livre une histoire d’amour bouleversante et quelques-unes de ses plus belles pages d’opĂ©ra. La mise en scĂšne de cette production est confiĂ©e Ă  Claus Guth qui situe le drame dans un futur sans espoir oĂč l’amour et l’art de- viennent la derniĂšre transcendance. Est-ce parce que Murger avait lui-mĂȘme connu cette existence au cours de sa jeunesse ? Nul autre que lui ne sut dĂ©crire avec plus de justesse, dans ses ScĂšnes de la vie de bohĂšme, ces artistes fauchĂ©s, crĂšve‑la‑faim, prĂȘts Ă  brĂ»ler un manuscrit contre un peu de feu mais qui rĂȘvaient une autre vie Ă  l’ñge de la bourgeoisie matĂ©rialiste triomphante. En s’emparant de ces scĂšnes, Puccini nous livre, Ă  travers la relation du poĂšte Rodolfo et de la fragile Mimi, une histoire d’amour bouleversante et quelques-unes de ses plus belles pages d’opĂ©ra. La mise en scĂšne de cette nouvelle production est confiĂ©e Ă  Claus Guth qui situe le drame dans un futur sans espoir oĂč l’amour et l’art deviennent la derniĂšre transcendance. PLACES À L’UNITÉ â€ș 18 € ABONNEMENT â€ș 48 € LES 4 PLACES Carte non nominative, valable pour une saison, en vente Ă  la caisse du cinĂ©ma. Programme de la saison disponible sur Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE UNIPOP HISTOIRE 16 16h15 & 20h30 DE GAULLE, LE DERNIER ROI DE FRANCE DE PATRICK ROTMAN FRANCE 2017 1H45 Chez Charles de Gaulle, tout rappelle les gestes d’un souverain sa haute taille, son style, son rapport avec le peuple
 Une autre Ă©poque, que raconte le documentariste Patrick Rotman C’est le contact presque mystique, charnel, entre le roi et ses sujets », explique-t-il. Coutumier du documentaire politique dont François Mitterrand ou le roman du pouvoir ou le double portrait consacrĂ© Ă  Jacques Chirac, le rĂ©alisateur livre une chronique historique minutieuse, entiĂšrement rĂ©alisĂ©e Ă  partir d’images d’archives. Il revient sur la personnalitĂ© du gĂ©nĂ©ral, homme cultivĂ©, brillant et ayant une haute idĂ©e de sa fonction, mais aussi sur les grands Ă©vĂ©nements jalonnant ses deux mandats, comme le putsch des gĂ©nĂ©raux, la rĂ©conciliation franco-allemande ou mai 68, replacĂ©s dans le contexte d’une Ă©poque oĂč le monde Ă©tait en pleine mutation. LA TÉLÉVISION SOUS DE GAULLE ET SOUS CONTRÔLE 1958-69, par Aude Vassallo L’INTERVENANTE Auteure de La TĂ©lĂ©vision sous de Gaulle, le contrĂŽle gouvernemental de l’infor- mation De Boeck-Ina, 2005, Aude Vassallo a Ă©tĂ© conseillĂšre historique auprĂšs de la Fondation Charles de Gaulle Historial aux Invalides, commĂ©- moration du 70e anniversaire de l’Appel du 18 juin, site De Gaulle, parole publique », etc.. Elle collabore aujourd’hui Ă  des productions audiovisuelles en tant que documentaliste auprĂšs d’Yves Jeu- land, GrĂ©gory Magne, Karel Prokov, etc. ou, plus rĂ©cemment, comme co-auteure de documentaire avec Serge Moati. LE COURS Censures, propagande, commandes d’émissions la tĂ©lĂ©vision des annĂ©es de Gaulle est dominĂ©e par le pouvoir. Et c’est par le biais d’un ministĂšre aujourd’hui disparu — celui de l’Information — que le gouvernement affirme son autoritĂ© ; ses objectifs rĂ©former l’ORTF et porter la bonne parole du pouvoir. Mais vouloir contrĂŽler la tĂ©lĂ©vision, ses programmes et ses informations ne s’improvise pas de quelle façon ce ministĂšre s’y prend-il pour inculquer au grand public citoyen la politique de la grandeur » poursuivie par le gĂ©- nĂ©ral de Gaulle ? Que fait-il pour Ă©touffer les oppositions ? Et surtout, y parvient-il ? Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE AVANT-PREMIÈRE JUSQU’À LA GARDE de Xavier Legrand France 2017 1h33 VF Avec Denis MĂ©nochet, LĂ©a Drucker, Mathilde Auneveux Le couple Besson divorce. Pour protĂ©ger son fils d’un pĂšre qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagĂ©e au pĂšre qu’elle considĂšre bafouĂ©. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empĂȘcher que le pire n’arrive. PrimĂ© Ă  Venise et Ă  St Jean de Luz, Jusqu’à la garde est un vrai-faux premier long mĂ©trage puisque le rĂ©alisateur Xavier Legrand y reprend le dispositif narratif de son premier film court, Avant que de tout perdre – avec LĂ©a Drucker – dont le succĂšs en 2014 avait Ă©tĂ© retentissant Oscars, CĂ©sar, festival de Clermont-Ferrand
. Les problĂ©matiques de la violence conjugale Ă©taient dĂ©jĂ  au cƓur d’un rĂ©cit immersif. La version longue » gagne en subtilitĂ©, Ă  l’image de son titre au double sens vĂ©nĂ©neux. Jusqu’à la garde s’ouvre en une sĂ©quence pleinement fondatrice l’audition du couple devant la juge des affaires fa- miliales pour dĂ©cider de la garde de leur fils. Non seulement cette sĂ©quence oriente le scĂ©nario et sa cohorte de pĂ©ripĂ©ties, mais elle donne aussi le ton du film avec ses partis pris de mise en scĂšne qui crĂ©ent la tension. FilmĂ©e dans l’intensitĂ© de sa durĂ©e, cette scĂšne installe le spectateur Ă  la place de la juge, le confronte Ă  ses doutes et Ă  la parcellaritĂ© de son point de vue. La suite du film est Ă  l’avenant sidĂ©rant, inconfortable, effrayant. Xavier Legrand avoue ses aspirations, de Kramer contre Kramer Ă  Shining, en passant par La Nuit du chasseur. Pour autant, nul cinĂ©ma de genre ici, mĂȘme si certaines scĂšnes sont Ă©prouvantes pour les nerfs. Le travail sur le son en particulier est anxiogĂšne la dramaturgie sonore est aussi soignĂ©e que certains plan-sĂ©quences et les co- mĂ©diens sont tous parfaits, malgrĂ© des partitions mutiques difficiles Ă  tenir. Jusqu’à la garde appuie courageusement lĂ  oĂč ça fait mal, en un point nĂ©vralgique entre conju- galitĂ© et parentalitĂ©. Un film dont la vision est aussi glaçante qu’illuminante. ⎄ NICOLAS MILESI Une soirĂ©e organisĂ©e en partenariat avec Le Club Soroptimist de Bordeaux et La Maison de Simone. Tarif unique â€ș 10 €. RĂ©servez Places en vente le soir mĂȘme auprĂšs du Club Soroptimist de Bordeaux, dans le hall du cinĂ©ma. Les bĂ©nĂ©fices de la soirĂ©e seront reversĂ©s Ă  l’association La Maison de Simone. Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE UNIPOP ARTS, LITTÉRATURE & CINÉMA 12 16h15 PÉCHÉ MORTEL DE JOHN M. STAHL ÉTATS-UNIS 1945 1H50 AVEC GENE TIERNEY
 Ellen Berent et Richard Harland se rencontrent dans un train et tombent amoureux. Ils se marient et s’installent dans un chalet au bord d’un lac. Mais Ellen est folle de jalousie
 Gene Tierney campe une des femmes fatales les plus vĂ©nĂ©neuses du cinĂ©ma, dans ce mĂ©lodrame en Technicolor aux airs de film noir. 18h30 HOLLYWOOD, LA CITÉ DES FEMMES par Antoine Sire L’INTERVENANT Écrivain et cadre dans la com- munication, Antoine Sire est aussi un cinĂ©phile. Il a frĂ©quentĂ© l’Action Christine et le Mac-Mahon, et fut un adepte du CinĂ©ma de minuit animĂ© par Patrick Brion. Il a Ă©crit sur le cinĂ©ma et est passĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de l’écran Ă  une occasion, aux cĂŽ- tĂ©s de Jean-Louis Trintignant dans Un homme et une femme de Claude Lelouch. ÉpaulĂ© par Thierry FrĂ©maux, il s’est lancĂ© dans l’écriture du trĂšs bel ouvrage Hollywood, la CitĂ© des femmes Ă©ditions LumiĂšre/Actes Sud, 2017. LE COURS L’ñge d’or d’Hollywood 1930-1955 Ă©tait dominĂ© par les hommes. Quelques producteurs dĂ©cidaient de tout, y compris du nom des actrices et de leur couleur de cheveux. Pourtant Katharine Hepburn, Bette Davis, Vivien Leigh, Lauren Bacall, Rita Hayworth, Barbara Stanwyck, Joan Fontaine, Gene Tierney et bien d’autres stars fĂ©minines ont rĂ©ussi Ă  Ă©chapper aux stĂ©rĂ©otypes et mĂȘme Ă  faire changer le regard de la sociĂ©tĂ© sur les femmes, malgrĂ© une censure draconienne. Si les produc- teurs capitalisaient sur le glamour », la qualitĂ© des films repose aussi sur le travail acharnĂ© de ces actrices, qui luttaient sans cesse pour obtenir des rĂŽles Ă  la hauteur de leur talent, qu’il s’agisse de drames, de comĂ©dies ou de films d’aventure. 20h30 LETTRE D’UNE INCONNUE DE MAX OPHÜLS ÉTATS-UNIS 1948 1H26 AVEC JOAN FONTAINE, LOUIS JOURDAN
 Un pianiste vieillissant reçoit une lettre d’une jeune femme inconnue, qui lui retrace l’amour qu’elle Ă©prouve secrĂštement pour lui depuis l’enfance
 Un des meilleurs rĂŽles de Joan Fontaine habituĂ©e des personnages d’ingĂ©nues, sublimĂ©e par la mise en scĂšne virtuose d’OphĂŒls. Le film fut pourtant un terrible Ă©chec commercial Ă  sa sortie. Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE LA P’TITE UNIPOP 4 LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA de Robert Wise GENRE SF USA 1952 1h32 Vostf Avec Michael Rennie, Patricia Neal, Hugh Marlowe Une soucoupe volante se pose sur Terre, susci- tant l’effroi et la curiositĂ©. À son bord se trouve Klaatu, Ă©missaire d’une race extraterrestre trĂšs avancĂ©e, qui tente de convaincre les Terriens d’abandonner l’arme nuclĂ©aire, source de dan- ger pour toute la galaxie. Dans le cas contraire, la Terre pourrait ĂȘtre dĂ©truite
 Une vĂ©ritable Ɠuvre-modĂšle de la SF, point de dĂ©part Ă  une exploration du genre avant le Star Wars de George Lucas. La p’tite leçon de cinĂ©ma La science-fiction avant La Guerre des Ă©toiles, par Boris BarbiĂ©ri. Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE UNIPOP HISTOIRE 15 16h & 20h30LES VIKINGS DE RICHARD FLEISCHER ÉTATS-UNIS 1958 1H54 AVEC KIRK DOUGLAS, TONY CURTIS, JANET LEIGH
 Au Xe siĂšcle, les Vikings sĂšment la terreur sur les cĂŽtes d’Angleterre. Ragnar, le chef viking, tue le roi et viole la reine. Cette derniĂšre donne naissance Ă  Eric qui sera capturĂ© par les Vikings et Ă©levĂ© comme esclave. Devenu adulte, il affronte Einar, le fils de Ragnar, et le dĂ©figure. Quelque temps plus tard, Morgana, la future reine d’Angleterre, est enlevĂ©e par Einar qui cherche Ă  la sĂ©duire, mais elle tombe amoureuse d’Eric
 Ils n’étaient pas si nombreux, en ces annĂ©es 1950, Ă  pouvoir diriger des productions dĂ©mesurĂ©es comme Les Vikings. Richard Fleischer Ă©tait de cette trempe. Batailles fĂ©roces, reconstitution grandeur nature d’un village barbare, drakkar en flammes, combats singuliers, tout l’arsenal du grand spectacle y passe. Le charme de cette fresque aux somptueux dĂ©cors naturels rĂ©siste aux films contemporains gavĂ©s d’effets spĂ©ciaux, au format tĂ©lĂ©vision et, bien sĂ»r, au temps
 » – TĂ©lĂ©rama LES VIKINGS, UN MYTHE HISTOIRE DU VIN BORDELAIS À L’ÉPREUVE DE L’HISTOIRE par Alban Gautier L’INTERVENANT Ancien Ă©lĂšve de l’École Normale SupĂ©rieure et agrĂ©gĂ© d’histoire, Alban Gautier est professeur d’histoire mĂ©diĂ©vale Ă  l’UniversitĂ© de Caen Normandie. Ses travaux portent sur l’his- toire de l’alimentation, des pratiques sociales et politiques, et des identitĂ©s religieuses dans l’An- gleterre et l’Europe du Nord au dĂ©but du Moyen Âge. Il a publiĂ© plusieurs ouvrages, dont Le festin dans l’Angleterre anglo-saxonne 2006, Arthur 2007, Alimentations mĂ©diĂ©vales 2009 et De la mer du Nord Ă  la mer Baltique. IdentitĂ©s, contacts et communications au Moyen Âge 2012. LE COURS Cela fait longtemps maintenant que les historiens rappellent que les Vikings » n’avaient pas de cornes sur leurs casques, qu’ils ne naviguaient pas dans des drakkars, et qu’ils ne juraient pas sans cesse par Thor » et par Odin ». Au cours des derniĂšres dĂ©cennies, archĂ©ologues et historiens ont poursuivi cette remise en ques- tion du mythe viking. Cette confĂ©rence tentera de mettre en lumiĂšre l’apport de ces travaux rĂ©- cents, afin de mieux comprendre qui Ă©taient ces hommes dont les activitĂ©s – guerre, commerce, piraterie, colonisation – s’étendirent de la mer Bal- tique au Portugal, et de Constantinople Ă  Terre- Neuve. Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE OPÉRA DON CARLOS Giuseppe Verdi OpĂ©ra Bastille jeudi 30 novembre ⎄ 18h â€ș DIFFÉRÉ vendredi 1er dĂ©cembre ⎄ 14h â€ș DIFFÉRÉ 4h40 dont 2 entractes 20 mn et 25 mn OpĂ©ra en cinq actes 1867 Direction musicale Philippe Jordan Mise en scĂšne Krzysztof Warlikowski Philippe II Ildar Abdrazakov Don Carlos Jonas Kaufmann, Rodrigue Ludovic TĂ©zier Élisabeth de Valois Sonya Yoncheva, la princesse Eboli ElÄ«na Garanča Dans le Don Carlos de Verdi, les thĂšmes politiques, religieux, historiques, psychanalytiques, s’imbriquent les uns aux autres, resserrant toujours plus Ă©troitement peurs et tabous entre les protagonistes. Rendez-vous Septembre 2022 ➭ Juin 2023 Tous les lundis et jeudis Hors vacances scolaires > PrĂ©-programme Unipops 2022/23 Du 3 au 23 aoĂ»t 7 films RĂ©alisatrice de l'Ăąge d'or du cinĂ©ma japonais > HOMMAGE À KINUYO TANAKA Mardi 30 aoĂ»t Ă  19h Un film Ă  dĂ©couvrir en avant-premiĂšre Avec pot sympathique aprĂšs la projection > Avant-premiĂšre surprise Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot Tarif unique 4,70€ > AVANT-PREMIÈRE Mercredi 24 aoĂ»t Ă  16h Superasticot atelier pĂąte Ă  modeler et animaux en papier dĂ©coupĂ© sur rĂ©servation > AVANT-PREMIÈRE/SÉANCE ATELIER Jeudi 25 aoĂ»t Ă  14h15 La Mouette et le chat suivi d'un atelier zootrope > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  14h De l’autre cĂŽtĂ© du ciel suivi d'un atelier de fabrication de personnages en materiaux recyclĂ©s > SÉANCE ATELIER Lundi 29 aoĂ»t Ă  16h Loups tendre et loufoques suivi d'un coloriage gĂ©ant et d’une animation masque de loup > SÉANCE ANIMÉE
Joliemaison en pierres au coeur du village avec sa piscine, parfaite pour les familles avec enfants. Destinations; Inspirations; Prenez soin de vous; Soyez nature; Retour en ville; Pour les professionnels ; Hébergements Tous les hébergements . Résultat(s) Activités Toutes les activités . Résultat(s) Restaurants Restaurants . Résultat(s) Agenda Agenda . Résultat(s) Les classes
I – La vie d’Edward Hopper1. Enfance et formation2. ReconnaissanceII – L’ƒuvre d’Edward Hopper1. Evolution du style d’Edward Hopper2. Les thĂšmes favoris d’Edward Hoppera Les paysages urbainsb Les paysages rurauxc L’architectured La solitude et l’aliĂ©nation3. Edward Hopper, tĂ©moin de son Ă©poqueIII – Quelques Ɠuvres reprĂ©sentatives d’Edward Hopper1. House by the Railroad/Maison au bord de la voie ferrĂ©e 19252. Early Sunday Morning/TĂŽt un dimanche matin 19303. Room in New York/Chambre Ă  New York 19324. Gas/Essence 19405. Nighthawks/Noctambules 19426. Morning Sun/Soleil du matin 1952 GrĂące Ă  son style incontournable, Edward Hopper est aujourd’hui considĂ©rĂ© comme l’un des meilleurs peintres modernes amĂ©ricains LoansCashNetUSA . À travers ses Ɠuvres, il explorait les changements auxquels la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine faisait face avec la modernisation et l’industrialisation des grandes villes. Edward Hopper peignait la solitude des citadins dĂ©passĂ©s par ces changements mais aussi celle des grandes villes et des grands espaces aux Etats-Unis. Si de nos jours, son talent semble indĂ©niable, le peintre amĂ©ricain n’a pourtant pas rencontrĂ© le succĂšs tout de suite
 I – La vie d’Edward Hopper 1. Enfance et formation Bien qu’il soit aujourd’hui considĂ©rĂ© comme le peintre newyorkais par excellence, Edward Hopper n’est pourtant pas originaire de la Grosse Pomme. Il est nĂ© le 22 juillet 1882 dans le petit village de Nyack, situĂ© une quarantaine de kilomĂštres au nord de New York c’est lĂ  qu’il passa toute son enfance. Son pĂšre Garret Henry Hopper Ă©tait originaire du New Jersey et il tenait une boutique de tissus. Sa mĂšre, Elizabeth Griffiths Smith, Ă©tait hĂ©ritiĂšre de plusieurs biens immobiliers grĂące Ă  cela, la famille Hopper pouvait vivre confortablement. Edward Hopper avait une sƓur plus ĂągĂ©e de deux ans, Marion Louise. C’est Ă  l’ñge de treize ans qu’Edward Hopper commença Ă  apprendre les techniques du dessin Ă  l’encre, de la peinture et de l’aquarelle. DĂ©jĂ  Ă  l’époque, il dessinait et peignait sur des sujets de sociĂ©tĂ© tels que l’immigration irlandaise, les inĂ©galitĂ©s entre les hommes et les femmes, la politique ou l’histoire des Etats-Unis. Il aimait Ă©galement peindre sur l’art notamment la photographie et le sport le baseball ou le cyclisme. Certaines de ses Ɠuvres Ă©taient Ă  caractĂšre humoristique, d’autres Ă©taient plus sĂ©rieuses. A dix-sept ans, Edward Hopper obtint son diplĂŽme de fin d’études au lycĂ©e de Nyack. PassionnĂ© de dessin, il envisagea de devenir illustrateur. Ses parents, qui voyaient en lui beaucoup de talent, le soutinrent sans hĂ©siter. Ils l’inscrivirent dans une Ă©cole d’illustration newyorkaise, oĂč le jeune artiste suivit des cours par correspondance depuis Nyack. L’annĂ©e suivante, il entra Ă  la New York School of Art depuis devenue la Parsons School of Design oĂč il commença par Ă©tudier l’illustration, conformĂ©ment Ă  son ambition initiale. Mais trĂšs vite, il se passionna Ă©galement pour la peinture et il souhaita approfondir ses connaissances. En deuxiĂšme annĂ©e, il dĂ©cida d’étudier la peinture, toujours au sein de la New York School of Art. Parmi les professeurs de peinture d’Edward Hopper Ă  la New York School of Art, on compte le peintre amĂ©ricain William Merritt Chase qui Ă©tait Ă©galement le fondateur de l’école. AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© Ă  l’AcadĂ©mie des Beaux-Arts de Munich, William Merritt Chase eut une carriĂšre honorable durant laquelle il cĂŽtoya les impressionnistes français, fit partie du Salon des artistes français et gagna plusieurs prix notamment Ă  l’Exposition Universelle de Paris en 1889 et en 1900. William Merritt Chase influença Ă©normĂ©ment Edward Hopper par la suite. Un autre de ses professeurs fut l’artiste-peintre amĂ©ricain Robert Henri, figure majeure de l’ Ash Can School » ou, en français, Ă©cole de la poubelle ». RattachĂ©e selon les critiques au rĂ©alisme, l’ Ash Can School » se donne pour mission de peindre la rĂ©alitĂ© du quotidien des amĂ©ricains, sans en cacher le moins beau. Dans ses Ɠuvres, Robert Henri montrait donc le gris de la ville de New York, sa pollution, les dĂ©buts de son industrialisation. Cette dĂ©marche influença grandement Edward Hopper dans la suite de sa carriĂšre. En 1903, Edward Hopper remporta un premier prix en peinture grĂące Ă  son travail de dessin d’aprĂšs nature. Il obtint Ă©galement une bourse pour la suite de ses Ă©tudes. Il avait alors seulement vingt-et-un ans. L’annĂ©e suivante, il fut sĂ©lectionnĂ© parmi de nombreux brillants Ă©tudiants pour enseigner la peinture, le dessin et la gravure au sein de la New York School of Art. À la sortie de l’école, Edward Hopper trouva un travail Ă  temps partiel chez Phillips and Company, une agence de publicitĂ©, en temps qu’illustrateur publicitaire. DĂ©sirant en mĂȘme temps Ă©largir ses horizons artistiques, il partit voyager Ă  plusieurs reprises, se rendant en Europe. Il tomba amoureux de Paris, oĂč il fit trois sĂ©jours entre 1906 et 1910. Il passa alors des heures dans les musĂ©es, apprenant les techniques des plus grands maĂźtres tels que Gustave Courbet, Edouard Manet, Edgard Degas ou encore Rembrandt. Il dĂ©couvrit l’impressionnisme de Camille Pissarro, Alfred Sisley et Auguste Renoir cette dĂ©couverte fut pour lui une rĂ©vĂ©lation. L’artiste amĂ©ricain abandonna alors la palette de couleurs sombres qu’il avait acquises Ă  la New York School of Art et adopta des couleurs plus pures et plus vives, comme le faisaient les impressionnistes. À Paris, Edward Hopper se prit Ă©galement d’une grande passion pour la culture et la langue française. Il apprit le français – qu’il continua de pratiquer toute sa vie durant. Il apprit par cƓur des poĂšmes de Paul Verlaine. Durant cette pĂ©riode, il rĂ©alisa environ trente tableaux qu’il ramena aux Etats-Unis, lorsqu’il revint s’y installer dĂ©finitivement en 1908. De retour Ă  New York, il travailla pour d’autres agences de publicitĂ© mais aussi pour des magazines. Ses Ɠuvres ramenĂ©es de Paris ne rencontrant aucun succĂšs Ă  New York, Edward Hopper Ă©tait obligĂ© d’exercer ce mĂ©tier pour gagner sa vie, mais il ne lui plaisait pas. Plus tard, il avoua que s’il avait travaillĂ© durant plusieurs annĂ©es dans l’illustration commerciale, c’était uniquement pour gagner sa vie en attendant de rencontrer du succĂšs avec ses Ɠuvres. Mais pour lui, le dessin publicitaire n’était pas de l’art, il n’avait rien d’authentique et par consĂ©quent, l’artiste qu’il Ă©tait se trouvait trĂšs frustrĂ©. Edward Hopper ne dĂ©sespĂ©rait pourtant pas de devenir un jour un artiste-peintre reconnu. En 1908 puis en 1912, il participa Ă  plusieurs expositions collectives. Son acharnement finit par payer en 1913, Ă  l’ñge de trente-et-un ans, il vendit enfin sa premiĂšre Ɠuvre purement artistique, Sailing. Suite Ă  cette premiĂšre vente trĂšs encourageante, l’artiste dĂ©cida de s’installer dans le quartier newyorkais de Greenwich Village oĂč il recommença Ă  peindre rĂ©guliĂšrement. DĂšs son retour aux Etats-Unis, il avait pris l’habitude de peindre durant son temps libre, abandonnant les sujets typiquement français pour peindre la rĂ©alitĂ© amĂ©ricaine. Ainsi, dans son studio de Greenwich Village, Edward Hopper adopta le style que l’on lui connaĂźt aujourd’hui, peignant des scĂšnes du quotidien Ă  New York. Des sorties au cinĂ©ma au va-et-vient des transports en commun, les thĂšmes choisis par Edward Hopper illustraient un mode de vie typiquement amĂ©ricain Ă  travers des scĂšnes banales, presque ennuyeuses. Le peintre amĂ©ricain revint Ă©galement Ă  une palette plus sombre, situant souvent ses tableaux Ă  la fin de la journĂ©e ou durant la nuit. Durant cette pĂ©riode, le peintre se concentrait beaucoup sur le cadrage, la composition de ses tableaux ainsi que les jeux d’ombres et de lumiĂšre. En 1915, Edward Hopper apprit la technique de la gravure. Dans cette discipline, il continuait de s’inspirer de l’art français sa gravure la plus connue, Soir bleu, est par exemple inspirĂ©e de Sensation, un poĂšme d’Arthur Rimbaud publiĂ© en 1870. Se rendant rĂ©guliĂšrement au Metropolitan Museum of Art pour observer ses impressionnantes collections de gravures, Edward Hopper continua de pratiquer cette discipline jusqu’à environ 1923. 2. Reconnaissance En 1920, Edward Hopper exposa ses tableaux pour la premiĂšre fois dans le cadre d’une exposition personnelle. L’évĂ©nement se dĂ©roula au Whitney Studio Club de New York. Edward Hopper y prĂ©senta seize tableaux dont onze avaient Ă©tĂ© peints durant ses annĂ©es parisiennes. Au terme de cet Ă©vĂ©nement, l’artiste amĂ©ricain n’avait vendu aucune Ɠuvre, mais l’exposition contribua Ă  le faire reconnaĂźtre dans le milieu artistique newyorkais. MalgrĂ© ce dĂ©but de reconnaissance, sa situation financiĂšre restait trĂšs modeste et il devait toujours travailler en tant qu’illustrateur commercial. Ce n’est que cinq ans plus tard qu’il devint rĂ©ellement cĂ©lĂšbre, grĂące Ă  son Ɠuvre The house by the railroad en français Maison au bord de la voie ferrĂ©e. Encore aujourd’hui, on considĂšre cette Ɠuvre comme l’une de ses meilleures. AchetĂ©e par le millionnaire Stephen Clark, elle fut donnĂ©e au Museum of Modern Art de New York en 1930. Elle fut la premiĂšre Ɠuvre inscrite au catalogue permanent du musĂ©e aujourd’hui, elle fait toujours partie de sa collection ! 1925 fut Ă©galement l’annĂ©e oĂč Edward Hopper vendit plusieurs de ses gravures Ă  de grands institutions musĂ©ales, lui permettant de quitter son emploi d’illustrateur commercial. Ainsi, le British Museum de Londres acheta Ă  Edward Hopper sa gravure Night Shadows tandis que le Metropolitan Museum of Art de New York lui acheta quinze gravures ! L’annĂ©e suivante, Edward Hopper se concentra pleinement Ă  son travail d’artiste-peintre. Ce fut l’une des annĂ©es les plus prolifiques de sa carriĂšre. Entre-temps, il avait Ă©pousĂ© Josephine Verstille Nivison, surnommĂ©e Jo », qui avait frĂ©quentĂ© la mĂȘme Ă©cole, suivi les cours de Robert Frank et Ă©tait Ă©galement artiste-peintre. Le couple s’était mariĂ© en 1924 Ă  partir de ce moment-lĂ , Edward Hopper ne prit que son Ă©pouse pour modĂšle. RĂ©putĂ©e jalouse et colĂ©rique, Jo » n’aurait pas tolĂ©rĂ© que son mari peigne d’autres femmes. MalgrĂ© tout, le couple resta ensemble jusqu’à la mort d’Edward Hopper. Celui-ci avait beau ne pas ĂȘtre heureux avec Jo, il eut avec elle de nombreux projets, dont la construction d’une maison et d’un atelier d’artiste au Cap Cod en 1933. Sur le plan de sa carriĂšre, Edward Hopper avait rĂ©alisĂ© son rĂȘve de devenir un artiste-peintre reconnu. En 1930, le Whitney Museum of Modern Art acheta son tableau Early Sunday Morning en français TĂŽt un dimanche matin pour une somme qui dĂ©passait les espĂ©rances du peintre. En 1933, le Museum of Modern Art de New York organisa une rĂ©trospective de l’Ɠuvre d’Edward Hopper, dont la reconnaissance auprĂšs du public amĂ©ricain s’agrandit encore. Sa carriĂšre Ă©tait Ă  son apogĂ©e. Durant cette pĂ©riode et jusqu’à la fin de sa vie, il gagna de nombreux prix, rĂ©compenses et mĂ©dailles pour son art, notamment la Temple Gold Medal distribuĂ©e par la Pennsylvania Academy of Fine Arts ainsi qu’une mĂ©daille d’or dĂ©cernĂ©e par le National Institute of Arts and Letters de New York. En 1945, il fut Ă©lu membre de l’AcadĂ©mie amĂ©ricaine des arts et des lettres et en 1953, il fut nommĂ© Doctor of Fine Arts » par l’Institut des arts de Chicago. Edward Hopper peignit sa derniĂšre Ɠuvre en 1965 Ă  l’ñge de 83 ans. Elle est intitulĂ©e Two Comedians. Ce tableau reprĂ©sente deux comĂ©diens vĂȘtus de blanc, debout sur une scĂšne de théùtre. Ils semblent ĂȘtre en train de saluer Ă  la fin du spectacle. Selon les experts, cette Ɠuvre reprĂ©sente vraisemblablement Edward Hopper et sa femme Jo. A cette Ă©poque, ils Ă©taient tous deux ĂągĂ©s et malades ils savaient que leur fin Ă©tait proche. Edward Hopper savait probablement que cette peinture Ă©tait la derniĂšre qu’il peindrait avant de dĂ©cĂ©der. Il l’a donc conçue comme un au revoir en utilisant l’image des comĂ©diens en train de se retirer de la scĂšne, il se retirait du monde de l’art. En 1966, le couple fut hospitalisĂ© Ă  plusieurs reprises et, Ă  chaque fois, pour de longues pĂ©riodes. Edward Hopper n’avait plus le temps, ni la force de peindre. Le 15 mai 1967, il dĂ©cĂ©da Ă  l’intĂ©rieur de son atelier, Ă  New York. Sa femme Jo hĂ©rita de ses Ɠuvres mais elle dĂ©cĂ©da dix mois plus tard, lĂ©guant l’ensemble des tableaux de son mari au Whitney Museum of American Art. Elle aussi Ă©tait une peintre de talent mais, contrairement Ă  son Ă©poux, son travail fut oubliĂ© aprĂšs sa mort. Edward Hopper a influencĂ© de nombreux artistes aprĂšs sa mort, notamment le rĂ©alisateur Alfred Hitchcock qui s’est inspirĂ© de la Maison au bord de la voie ferrĂ©e pour crĂ©er la maison du film Psychose 1960. Il a influencĂ© bien d’autres rĂ©alisateurs cĂ©lĂšbres comme Joel et Ethan Cohen ou Woody Allen, mais aussi tout un courant de la photographie contemporaine qui consiste Ă  de capturer l’essence de l’ american way of life » Ă  travers des clichĂ©s qui Ă©voquent la solitude. On peut citer par exemple photographe français Arnaud Montagard. II – L’ƒuvre d’Edward Hopper 1. Evolution du style d’Edward Hopper Du dĂ©but Ă  la fin de sa carriĂšre, le style d’Edward Hopper n’a cessĂ© d’évoluer. Il rĂ©alisa ses premiers tableaux au tout dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, lors de ses sĂ©jours Ă  Paris. À cette Ă©poque, l’artiste amĂ©ricain courait de musĂ©e en exposition, s’intĂ©ressant aussi bien aux peintres impressionnistes français qu’aux peintres nĂ©erlandais, admirant Edgard Degas ainsi que les rĂ©alistes comme Gustave Courbet. Dans ses premiĂšres Ɠuvres, Edward Hopper peignait des vues de la capitale Le Pont des arts, 1907 ou encore Le Pavillon de Flore, 1909. Bien qu’il frĂ©quentĂąt des artistes impressionnistes puis des artistes cubistes, c’est plutĂŽt les principes du rĂ©alisme qui le sĂ©duisirent. Ce courant artistique Ă©tait apparu en peinture au milieu du XIXĂšme siĂšcle. Les artistes rĂ©alistes cherchaient Ă  reprĂ©senter sur la toile le quotidien de leurs contemporains. Par opposition au romantisme, le rĂ©alisme montrait une rĂ©alitĂ© sans filtre qui permettait aux artistes d’aborder dans leurs Ɠuvres des sujets de sociĂ©tĂ© religion, travaux agricoles et ouvriers
 On retrouva par la suite cette intention dans chacune des Ɠuvres amĂ©ricaines d’Edward Hopper. À Paris, Edward Hopper commença Ă  forger son style, qui se caractĂ©rise notamment par des compositions simples, de grands aplats de couleur et une structuration de l’espace autour de formes gĂ©omĂ©triques, angles, lignes verticales et horizontales. L’apprentissage du peintre en Europe le marqua Ă  vie Ă  son retour aux Etats-Unis, il continua pendant plusieurs annĂ©es Ă  peindre des vues de Paris, parmi lesquelles on retrouve la cĂ©lĂšbre toile Soir bleu 1914. Il dĂ©clara Ă©galement quelques annĂ©es plus tard Tout m’a paru atrocement cru et grossier Ă  mon retour [en AmĂ©rique]. Il m’a fallu des annĂ©es pour me remettre de l’Europe » Peu Ă  peu, au cours de la dĂ©cennie 1920, Edward Hopper abandonna les thĂšmes parisiens pour se consacrer Ă  la peinture de paysages typiquement amĂ©ricains. Au mĂȘme moment, il abandonna la palette de couleurs impressionnistes et se tourna vers des couleurs plus sombres, jouant avec les contrastes des ombres et des lumiĂšres comme dans FenĂȘtres, la nuit 1928. D’abord, ses tableaux amĂ©ricains ne comportaient que trĂšs peu, voire pas du tout, de prĂ©sences humaines. C’est vers la fin des annĂ©es 1920 que l’artiste commença Ă  introduire des personnages dans ses Ɠuvres. Petit Ă  petit, l’artiste leur accorda de plus en plus d’importance. D’ici la fin des annĂ©es 1930 et le dĂ©but des annĂ©es 1940, l’humain s’était mis Ă  occuper une place centrale dans les tableaux d’Edward Hopper Nighthawks ou, en français, Noctambules, 1942. Par la suite, le peintre affina encore son travail sur les personnages en leur attribuant une vĂ©ritable profondeur psychologique. En mĂȘme temps, il Ă©pura les dĂ©cors des scĂšnes dĂ©peintes, ce qui eut pour effet d’accentuer encore l’importance de l’élĂ©ment humain sur chacune de ses toiles. 2. Les thĂšmes favoris d’Edward Hopper a Les paysages urbains Au cours de sa carriĂšre, Edward Hopper peignit aussi Ă©normĂ©ment de paysages urbains. Qu’il s’agisse d’appartements en ville FenĂȘtres, la nuit, 1928, de restaurants Noctambules, 1942, de cafĂ©s Automate, 1927, d’une rue commerciale TĂŽt un dimanche matin, 1930, d’un cinĂ©ma CinĂ©ma Ă  New York, 1939 ou encore d’un train Chair car, 1965, le peintre reprĂ©sentait tous les aspects d’une AmĂ©rique en pleine transformation Ă©conomique. Aucun de ses tableaux ne montrait les usines de l’AmĂ©rique industrielle. Edward Hopper prĂ©fĂ©rait en effet reprĂ©senter l’AmĂ©rique moderne, dominĂ©e par le secteur tertiaire et l’économie de services. b Les paysages ruraux À travers ses Ɠuvres, Edward Hopper montrait Ă©galement les paysages de l’AmĂ©rique rurale. Il peignit ainsi beaucoup de vues du bord de mer Colline avec phare, 1927 ou Le phare Ă  Two Lights, 1929 mais aussi des scĂšnes se dĂ©roulant au Cap Cod, oĂč se trouvait la propriĂ©tĂ© d’étĂ© qu’il avait fait construire avec sa femme Jo Cape Cod Evening, 1939 et Cape Cod Morning, 1950. Au cours de sa vie, Edward Hopper voyagea Ă©galement beaucoup dans les Etats-Unis particuliĂšrement vers l’ouest, au Canada et au Mexique. Durant ces voyages sur la route, il fut inspirĂ© par les paysages isolĂ©s et dĂ©sertĂ©s de l’AmĂ©rique rurale, comme par exemple les lignes de voie ferrĂ©e Coucher de soleil sur la voie ferrĂ©e, 1929 ou les stations-service Essence, 1940. c L’architecture L’architecture Ă©tait l’un des sujets de prĂ©dilection d’Edward Hopper. Cet intĂ©rĂȘt lui venait de son sĂ©jour Ă  Paris. L’artiste Ă©tait alors passionnĂ© d’architecture et il avait pris l’habitude de rĂ©aliser des croquis des bĂątiments qu’il pouvait croiser. Ainsi, on retrouve parmi ces toiles de nombreuses peintures de maisons et bĂątisses, parfois isolĂ©es ou abandonnĂ©es, qui symbolisent un page d’or Ă  prĂ©sent rĂ©volu Maison au bord de la voie ferrĂ©e, 1925 ou Maison au crĂ©puscule, 1935. d La solitude et l’aliĂ©nation À travers ses Ɠuvres, Edward Hopper a souvent reprĂ©sentĂ© des personnages anonymes, sans expression sur le visage, qui semblent plongĂ©s dans leurs pensĂ©es et gardent leurs distances avec les autres protagonistes. Ces personnages dĂ©gagent une impression de solitude voire d’aliĂ©nation sociale. À travers eux, le peintre cherchait Ă  montrer qu’au sein d’une grande ville en pleine transition industrielle ou Ă©conomique comme New York Ă  son Ă©poque, les individus se sentent seuls. Ils sont alors contraints de se tourner leurs propres pensĂ©es intĂ©rieures. 3. Edward Hopper, tĂ©moin de son Ă©poque Dans ses tableaux, Edward Hopper reprĂ©sentait les Etats-Unis tels qu’ils l’étaient Ă  son Ă©poque un pays en pleine mutation Ă©conomique. L’isolement et l’aliĂ©nation des personnages au sein de grandes villes anonymes et impersonnelles est l’une des lignes directrices de l’ƒuvre du peintre. Ces personnages Ă©voluent dans un entre-deux l’AmĂ©rique du passĂ© est rĂ©volue et l’ùre de la modernitĂ© en est Ă  son tout dĂ©but. La plupart de ses personnages semblent regretter le passĂ© et paraissent mal Ă  l’aise dans un monde moderne entiĂšrement nouveau. Afin de situer ses toiles en plein cƓur de l’AmĂ©rique moderne, Edward Hopper insĂ©rait de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  la publicitĂ© l’enseigne lumineuse de Chop Suey, l’enseigne Esso de Portrait d’OrlĂ©ans
 mais aussi au monde de l’automobile. Entre les hĂŽtels Hall d’hĂŽtel, 1943, les motels Western Motel, 1957, les routes Route Ă  quatre voies, 1956 et les stations essence Gas, 1940, Edward Hopper faisait rĂ©fĂ©rence Ă  travers ses Ɠuvres Ă  l’essor de l’industrie automobile et de l’économie du voyage. Aussi, il est important de noter qu’à l’époque d’Edward Hopper, l’AmĂ©rique connaissait une autre mutation majeure la libĂ©ration de la femme. Cela transparaĂźt Ă©galement dans les Ɠuvres du peintre amĂ©ricain. Dans Soir bleu 1914 ou Chop Suey 1929, Edward Hopper reprĂ©sente des femmes arborant un maquillage trĂšs voyant. Dans Soleil du matin 1952 ou Matin en Caroline du Sud 1955, leurs jambes se dĂ©voilent avec des robes plus courtes et plus lĂ©gĂšres. Les toiles IntĂ©rieur en Ă©tĂ© 1909, Onze heures du matin 1926, Midi 1949 ou Femme au soleil 1961 montrent mĂȘme des femmes Ă©rotisĂ©es. III – Quelques Ɠuvres reprĂ©sentatives d’Edward Hopper 1. House by the Railroad/Maison au bord de la voie ferrĂ©e 1925 Edward Hopper Ă©tait passionnĂ© d’architecture et il Ă©tait particuliĂšrement fascinĂ© par l’architecture de la fin du XIXĂšme siĂšcle les maisons victoriennes, les bĂątiments construits Ă  la mode europĂ©enne
 Dans ses tableaux, il montrait en effet trĂšs peu de gratte-ciels, symboles de la modernitĂ© Ă  New York. On les voit dans le tableau Portiques Ă  Manhattan 1928, mais ils ne sont pas le sujet principal de l’Ɠuvre. On les devine Ă©galement dans les divers tableaux oĂč le peintre invite le spectateur Ă  observer ses personnages dans leur vie quotidienne, Ă  travers les fenĂȘtres Onze heures du matin 1926, FenĂȘtres, la nuit 1928, Bureau Ă  New York 1962
 Mais lĂ  encore, ils ne sont pas le sujet de l’Ɠuvre. En revanche, l’artiste a souvent, dans ses Ɠuvres, donnĂ© la part belle aux bĂątiments anciens. Maison au crĂ©puscule 1935 et Maison au bord de la voie ferrĂ©e 1925 en sont de trĂšs bons exemples. Le second reprĂ©sente une maison victorienne dĂ©suĂšte, visiblement tombĂ©e dans l’oubli Ă  cette Ă©poque, ce style d’architecture Ă©tait dĂ©jĂ  considĂ©rĂ© comme passĂ© de mode et l’on cherchait Ă  construire des maisons neuves Ă  l’allure plus moderne. Il semblerait que la maison reprĂ©sentĂ©e dans ce tableau n’ait jamais existĂ©. En effet, lorsque l’historien de l’art demanda Ă  Edward Hopper oĂč exactement se trouvait la maison de son tableau, le peintre se contenta de dĂ©signer son propre crĂąne. Sur la toile, peu d’élĂ©ments sont reprĂ©sentĂ©s et le cadrage est trĂšs resserrĂ© autour de la maison. Cette composition non seulement donne l’impression que le paysage est entiĂšrement dĂ©sert et que la maison est complĂštement abandonnĂ©e, mais aussi instaure une ambiance trĂšs spĂ©ciale dans ce tableau. En effet, il se dĂ©gage de cette scĂšne un sentiment de calme mais qui serait Ă©galement teintĂ© d’oppression. Ce type d’ambiance est devenu par la suite la marque de fabrique d’Edward Hopper. Dans Maison au bord de la voie ferrĂ©e, le spectateur peut tout Ă  fait saisir la dimension angoissante du paysage reprĂ©sentĂ©. D’ailleurs, cela n’a pas Ă©chappĂ© Ă  Alfred Hitchcock puisque le rĂ©alisateur amĂ©ricain s’est largement inspirĂ© de ce tableau pour imaginer la maison de Norman Bates dans le cĂ©lĂšbre Psychose. 2. Early Sunday Morning/TĂŽt un dimanche matin 1930 Aujourd’hui l’un des plus cĂ©lĂšbres tableaux d’Edward Hopper, TĂŽt un dimanche matin reprĂ©sente, selon son auteur, la SeptiĂšme avenue Ă  New York. Cependant, le peintre n’est pas rentrĂ© dans les dĂ©tails par exemple, le spectateur ne peut absolument pas lire les noms des boutiques ; le bois gravĂ© des portes et les barreaux des fenĂȘtres sont Ă  peine esquissĂ©s. La rue est entiĂšrement dĂ©serte on devine la prĂ©sence humaine seulement grĂące aux lumiĂšres du premier Ă©tage. Les boutiques sont fermĂ©es, dĂ©sertes et Ă©teintes. Comme souvent chez Edward Hopper, il se dĂ©gage de cette toile une impression de solitude. On est dimanche, il est trĂšs tĂŽt, la ville de New York est encore endormie. Le spectateur se retrouve donc seul observateur de ce paysage urbain. 3. Room in New York/Chambre Ă  New York 1932 Comme beaucoup d’artistes-peintres, Edward Hopper Ă©tait une personne de nature observatrice. Il avoua lui-mĂȘme que, lorsqu’il se promenait dans les rues de New York en pleine nuit, il levait les yeux et regardait les intĂ©rieurs des appartements Ă©clairĂ©s. Nombreux sont ses tableaux qui explorent ce thĂšme on peut citer par exemple, FenĂȘtres, la nuit et Chambre Ă  New York. Dans ces tableaux, Edward Hopper invite le spectateur Ă  observer le quotidien des newyorkais Ă  travers leur fenĂȘtre. Cet acte de voyeurisme est caractĂ©ristique des grandes villes. En effet, la vie au sein d’une mĂ©gapole peut ĂȘtre vue de deux maniĂšres. Soit l’on se considĂšre totalement anonyme puisqu’on se fond dans la population, soit l’on se considĂšre trop visible aux yeux des autres puisque chacun vit proche de son voisin. Dans Chambre Ă  New York, Edward Hopper montre que ses personnages peuvent facilement ĂȘtre espionnĂ©s Ă  leur insu lorsque la ville est plongĂ©e dans la nuit et que leur appartement est Ă©clairĂ©. Une fois de plus, les personnages prĂ©sents sur le tableau sont victimes d’un lourd sentiment de solitude, bien qu’ils vivent dans le mĂȘme espace. L’homme est plongĂ© dans son journal et ne prĂȘte aucune attention Ă  sa femme. Quant Ă  celle-ci, elle est assise en face de son mari mais lui tourne le dos et semble accaparĂ©e par son piano. Cette scĂšne dĂ©montre bien la solitude des citadins alors mĂȘme que le couple se trouve dans la mĂȘme piĂšce, il pourrait tout aussi bien ĂȘtre dans deux piĂšces sĂ©parĂ©es. Cette thĂ©matique rĂ©currente chez Edward Hopper est d’ailleurs toujours d’actualitĂ© Ă  notre Ă©poque, oĂč l’on a tendance Ă  s’isoler volontairement ou involontairement d’un groupe en se plongeant dans son tĂ©lĂ©phone portable. 4. Gas/Essence 1940 Avant de peindre Gas, Edward Hopper avait dĂ©jĂ  une idĂ©e prĂ©cise de la scĂšne qu’il voulait reprĂ©senter. Il sillonna les Etats-Unis dans le but de trouver un paysage de station-service qui ressemblerait Ă  ce qu’il avait en tĂȘte. Mais il ne trouva jamais ce paysage. Il peignit donc Gas en prenant pour modĂšle plusieurs parties de diffĂ©rentes stations-services croisĂ©es sur sa route. Ainsi, la route dĂ©serte bordĂ©e d’arbres rappelle celle qu’empruntait l’artiste pour se rendre dans sa rĂ©sidence du Cap Cod, oĂč il allait tous les Ă©tĂ©s. Mais les pompes Ă  essence ont Ă©tĂ© peintes d’aprĂšs une station-service situĂ©e tout Ă  fait autre part. Il rĂšgne dans ce tableau une ambiance mystĂ©rieuse voire quelque peu inquiĂ©tante. La scĂšne se dĂ©roule en fin de journĂ©e, lorsqu’il commence Ă  faire sombre. La route est dĂ©serte, mais la station-service l’est aussi, Ă  l’exception d’un employĂ© qui se trouve au niveau des pompes et que le spectateur n’aperçoit pas du premier coup. La lumiĂšre artificielle venant de l’intĂ©rieur du bĂątiment ajoute encore une dimension dramatique au tableau. Encore une fois, Edward Hopper montre, Ă  travers son tableau, la solitude des routes amĂ©ricaines Ă  la tombĂ©e de la nuit. L’employĂ© de la station-service est isolĂ©, seul au milieu de nulle part, au sein d’un dĂ©cor qui reflĂšte l’ùre moderne, avec l’adoption de l’automobile comme moyen de transport personnel. 5. Nighthawks/Noctambules 1942 Nighthawks est le tableau le plus cĂ©lĂšbre d’Edward Hopper et il est certainement le plus caractĂ©ristique de son style si particulier. On y voit l’intĂ©rieur d’un restaurant en pleine nuit. Comme il a l’habitude de le faire lorsqu’il peint des intĂ©rieurs d’appartements ou de bureaux, Edward Hopper place le spectateur en-dehors du restaurant, le rendant seulement tĂ©moin – et non acteur – de la scĂšne. Celle-ci semble calme et silencieuse. Peut-ĂȘtre trop ? La nuit, les rues dĂ©sertes et l’absence d’expression des quatre personnages sont autant d’élĂ©ments qui nous font penser qu’il rĂšgne une certaine tension dans cette scĂšne – une tension qui va peut-ĂȘtre mener Ă  une situation dramatique ? En-dehors du restaurant, les rues sont dĂ©sertes et les fenĂȘtres des appartements sont toutes Ă©teintes, ce qui laisse penser au spectateur qu’il est une heure avancĂ©e de la nuit d’oĂč, aussi, le titre du tableau. Le restaurant est un diner typiquement amĂ©ricain, avec son bar, ses tabourets et ses immenses percolateurs de cafĂ©. On peut apercevoir quatre personnages Ă  l’intĂ©rieur du restaurant un homme de dos, un couple de face et un employĂ© du diner. Pour reprĂ©senter la femme sur le tableau, Edward Hopper aurait pris pour modĂšle sa propre Ă©pouse, Jo. Cependant, rien n’indique la relation entre elle et l’homme qui se trouve Ă  ses cĂŽtĂ©s. Est-il son mari ? Se sont-ils rencontrĂ©s au cours de la soirĂ©e ou mĂȘme Ă  l’intĂ©rieur du restaurant ? La femme est bien coiffĂ©e, bien habillĂ©e et trĂšs maquillĂ©e on peut alors Ă©mettre deux hypothĂšses la concernant. Soit elle revient d’une soirĂ©e mondaine oĂč elle a pu aller avec l’homme qui se trouve Ă  ses cĂŽtĂ©s, soit elle est son amante et le couple a prĂ©vu de se retrouver dans ce lieu. En tout cas, leur relation est sans aucun doute de nature amoureuse puisque les deux individus se tiennent presque la main. Quant Ă  l’homme de dos, on n’en sait pas plus sur lui. Pourquoi est-il ici Ă  cette heure avancĂ©e de la nuit ? Pourquoi est-il seul ? Le spectateur n’a pas de rĂ©ponse Ă  ces questions, ce qui rajoute un peu de mystĂšre au tableau. Aujourd’hui exposĂ© Ă  l’Art Institute of Chicago, Nighthawks est l’Ɠuvre que l’on associe automatiquement Ă  Edward Hopper. Cette toile a eu une influence majeure sur de nombreux domaines de la culture cinĂ©ma, photographie, jeux vidĂ©o
 6. Morning Sun/Soleil du matin 1952 Morning Sun est encore un tableau qui dĂ©peint l’isolement des hommes et des femmes au sein d’une ville moderne. Sur cette toile, on peut voir une femme assise sur un lit baignĂ© par le soleil du matin. Elle fait face Ă  la fenĂȘtre et regarde l’horizon d’un air impassible. On peut facilement deviner que la femme du tableau se trouve Ă  l’intĂ©rieur d’un gratte-ciel moderne. Par la fenĂȘtre, on aperçoit le toit d’un autre immeuble la chambre de la protagoniste est donc situĂ©e assez haut et surplombe la ville. Cela permet de planter le dĂ©cor du tableau en situant la femme au cƓur d’une ville moderne, peut-ĂȘtre New York. A l’intĂ©rieur de la chambre, le dĂ©cor est entiĂšrement blanc et immaculĂ©. Les murs sont blancs, les draps du lit sont blancs, le rebord de la fenĂȘtre est blanc. Tout ce blanc donne l’image d’une chambre impersonnelle et renforce le caractĂšre anonyme de la vie au sein d’une grande ville. La femme est seule. Son regard est tournĂ© vers la fenĂȘtre mais elle n’a aucune expression elle ne semble pas ĂȘtre en train de regarder le paysage. On peut deviner qu’elle est plongĂ©e dans ses propres pensĂ©es. Le peintre ne donne aucune indication sur le personnage. Cependant, si l’on ne sait rien d’elle, sa solitude saute tout de mĂȘme aux yeux. .
  • jqi11xyass.pages.dev/215
  • jqi11xyass.pages.dev/362
  • jqi11xyass.pages.dev/195
  • jqi11xyass.pages.dev/343
  • jqi11xyass.pages.dev/269
  • jqi11xyass.pages.dev/150
  • jqi11xyass.pages.dev/446
  • jqi11xyass.pages.dev/222
  • edward hopper maison au bord de la voie ferrĂ©e