1 Pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre par la gravitĂ© ? Ă  cause de l'effet de marĂ©e comme la Lune tourne autour de la Terre, la force centrifuge compense la force d'attraction terrestre le champ magnĂ©tique terrestre empĂȘche la Lune de tomber La Lune, la Terre et la gravitĂ© 06 juin 2016 Avez-vous dĂ©jĂ  observĂ© un fruit ou un objet tomber d’un arbre ? Avez-vous dĂ©jĂ  essayĂ© de lancer une pierre avant d'assister Ă  sa chute ? La force qui attire toute chose vers le sol s’appelle la gravitĂ©. Nous sommes constamment attirĂ©s vers la Terre en raison de sa force de gravitĂ©. C’est la raison pour laquelle nos pieds finissent toujours par toucher le sol. Que nous soyons en contact direct avec la Terre ou lĂ©gĂšrement Ă©loignĂ©s d’elle, notre planĂšte exerce sur nous sa force de gravitĂ©. Le phĂ©nomĂšne de la gravitĂ© explique pourquoi la Terre tourne autour du Soleil et la Lune tourne autour de la Terre. La force de gravitĂ© est dĂ©terminĂ©e par la masse d’un objet. La force de gravitĂ© exercĂ©e entre deux objets est donc proportionnelle Ă  leur masse, et cette force diminue trĂšs vite Ă  partir du moment oĂč ces deux objets sont suffisamment Ă©loignĂ©s. Nous attirons nous aussi des objets avec notre propre force de gravitĂ©, mais nous sommes trop lĂ©gers pour en voir les effets ! Le Soleil est quant Ă  lui si Ă©norme qu’il parvient toujours Ă  nous maintenir sous sa force de gravitĂ©, peu importe sa distance avec la Terre. La Lune exerce elle aussi une force de gravitĂ©, mais celle-ci est bien moins importante que sur Terre. Sur la surface lunaire, votre poids serait par exemple six fois plus faible que sur Terre ! Vous vous demandez peut-ĂȘtre pourquoi la Lune ne tombe pas sur Terre comme le ferait une pomme depuis un arbre. C’est parce que la Lune n’est jamais immobile elle est constamment en mouvement autour de la Terre. Sans la force de gravitĂ© de la Terre, la Lune se contenterait de flotter dans l’espace. Le mouvement permanent de la Lune conjuguĂ© Ă  sa distance de la Terre lui permet d’ĂȘtre en Ă©quilibre parfait entre chute et flottement. Si son mouvement Ă©tait plus lent, elle tomberait sur Terre. S’il Ă©tait plus rapide, elle flotterait de maniĂšre incontrĂŽlĂ©e dans l’espace. La force de gravitĂ© dĂ©pend donc Ă©galement de la distance. Si nous pouvions nous Ă©loigner suffisamment de la Terre, nous pourrions Ă©chapper Ă  son attraction. C’est ce que nous essayons de faire avec les navettes spatiales. Pour rejoindre l'espace, nous devons ainsi atteindre et dĂ©passer ce que l’on appelle la vitesse de libĂ©ration », qui est d’environ 11,2 km/s. À cette vitesse, nous pourrions aller de Londres Ă  New York en 10 minutes ! Une fois qu’une navette atteint cette vitesse, elle est capable de rallier et de parcourir le systĂšme solaire. Nous ne subissons pas la force de gravitĂ© terrestre Ă  l’intĂ©rieur d’une navette en orbite. Les objets ne tombent pas, ils flottent librement. Si vous sautez en l’air, vous ne retombez pas. La mĂȘme chose arrive aux astronautes quand ils Ă©voluent dans une station spatiale orbitant autour de la Terre.

Réponse(1 sur 2) : Oui c'est vrai et comment restent-ils accrochés dans le ciel ? C'est comme la lune, pourquoi elle ne tombe pas sur la terre ? Remarquez, si elle le fait à la nouvelle lune, cela ne va pas faire de dégùts, mais à la pleine lune, vous voyez déjà ce que le président Trump va di

1 2Notre civilisation se doit d’ĂȘtre reconnaissante Ă  la Lune. Le progrĂšs des mathĂ©matiques a largement Ă©tĂ© menĂ© par la recherche des Ă©clipses solaires et lunaires, et par la dĂ©termination de la date de PĂąques – recherche qui passait par l’étude de l’orbite lunaire elle ne fut possible Ă  haute prĂ©cision qu’aprĂšs les Principia de Newton. 3De nos jours, grĂące Ă  des siĂšcles de progrĂšs scientifique, nous pouvons faire des prĂ©dictions trĂšs prĂ©cises des Ă©clipses Ă  venir, en particulier des Ă©clipses totales de Soleil, qui nous intĂ©ressent au plus haut point. GrĂące aux techniques du laser, en utilisant des rĂ©flecteurs laissĂ©s sur le sol lunaire par les missions amĂ©ricaines et russes, il est possible de mesurer trĂšs prĂ©cisĂ©ment la distance de la Terre Ă  la Lune. Ces mesures indiquent que notre partenaire cĂ©leste nous quitte doucement, Ă  la vitesse de 10-9 m/s, soit 3-4 cm/an. Son Ă©loignement croissant, le diamĂštre angulaire de la Lune diminue, et un jour elle ne couvrira plus la totalitĂ© du disque solaire, mĂȘme quand le Soleil est au plus proche. Un jour se produira donc la derniĂšre Ă©clipse totale
 Figure 1 Le rĂ©flecteur laser LLR Lunar Laser Ranging Experiment dĂ©posĂ© sur le sol lunaire par la mission Appollo 14 fĂ©vrier 1971 Image WikiCommons / NASA Quand aura lieu la derniĂšre Ă©clipse totale de Soleil ? 4La derniĂšre occasion de voir une Ă©clipse totale ne devrait pas ĂȘtre d’un souci immĂ©diat pour nous. La distance moyenne de la Terre Ă  la Lune varie entre 357 000 et 407 000 km. En supposant que cette excentricitĂ© de l’orbite et que le volume des deux corps reste constant, un modĂšle gĂ©omĂ©trique simple nous amĂšne Ă  une date situĂ©e dans environ 570 millions d’annĂ©es ; ceci se produit quand la Lune est distante de 18 000 kms supplĂ©mentaires, ou jamais plus proche que 375 000 kms de la Terre. Figure 2 La derniĂšre Ă©clipse aura lieu quand aucun des points de la terre T ne pourra ĂȘtre dans le cĂŽne d’ombre totale de la Lune. RL et RS sont les distances respectives de la Lune et de la terre au Soleil, rL et rS les rayons [pour arriver Ă  l’équation en haut, on pose l’équation des triangles semblables rL / rS = RL - rT/RS -rT] 5Cette valeur est Ă  peu prĂšs conforme Ă  d’autres calculs plus Ă©laborĂ©s qui donnent cette date Ă  environ 600-1200 millions d’annĂ©es. L’incertitude est cependant Ă©norme nous ignorons comment la taille du Soleil va Ă©voluer pendant ce temps-lĂ . De l’importance des marĂ©es ocĂ©aniques 1 Voir le texte de Wegener 1912 sur la dĂ©rive des continents, en ligne et analysĂ© par Marco Segala, ... 6Il est en revanche un mĂ©canisme important Ă  propos duquel nous savons quelque chose la dĂ©rive des continents. Les modĂšles de tectonique des plaques et les mesures gĂ©ophysiques confirment qu’environ tous les 500 millions d’annĂ©es, notre planĂšte subit un cycle supercontinental1 ». Le dernier supercontinent, la PangĂ©e, s’est rompu il y a environ 300 millions d’annĂ©es en de plus petits continents qui ont dĂ©rivĂ©. Ils se rassembleront dans quelques centaines de millions d’annĂ©es et formeront Ă  nouveau un seul supercontinent, diffĂ©rent. Ce qui importe cependant n’est pas la forme des continents, mais la taille des ocĂ©ans qui les sĂ©parent, et la maniĂšre dont cela affecte les marĂ©es. Un supercontinent unique ne serait baignĂ© que par un super-ocĂ©an » et subirait des marĂ©es plus douces » ou amorties. 7IndĂ©pendamment de cela donc, puisque les marĂ©es sont la cause du ralentissement de la rotation terrestre, elles le sont aussi de la distance qui sĂ©pare la Terre de la Lune, et de la date de la derniĂšre Ă©clipse ! Cette cause liĂ©e aux marĂ©es fut dĂ©montrĂ©e lors d’une prĂ©sentation de 1865 Ă  l’AcadĂ©mie des sciences Paris, Sur l’existence d'une cause nouvelle ayant une influence sensible sur la valeur de l'Ă©quation sĂ©culaire de la Lune », faite par l’astronome français Charles Delaunay 1816-1872 Les forces perturbatrices auxquelles sont dues les oscillations pĂ©riodiques de la surface des mers phĂ©nomĂšne des marĂ©es, en exerçant leur action sur les intumescences liquides qu’elles occasionnent, dĂ©terminent un ralentissement progressif du mouvement de rotation de la Terre, et produisent ainsi une accĂ©lĂ©ration apparente sensible dans le moyen mouvement de la Lune [p. 1031] Figure 3 Charles-EugĂšne Delaunay 1816-1872. Ancien Ă©lĂšve de l’École polytechnique X1834, ingĂ©nieur du Corps des mines, professeur Ă  la Sorbonne et Ă  Polytechnique, membre de l’AcadĂ©mie des sciences 1855. Figure 3b Il fait partie des 72 savants dont le nom est gravĂ© sur la Tour Eiffel WikiCommons auteur Gede 8Il peut sembler farfelu que les marĂ©es ocĂ©aniques fassent augmenter la distance de la Lune Ă  la Terre, mais cette hypothĂšse avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©mise au xviiie siĂšcle. Ce fut une histoire pleine de soubresauts et de volte-faces la comprĂ©hension du sujet a avancĂ© Ă  coup d’hypothĂšses et d’explications contradictoires, avec Ă  chaque fois une utilisation pro domo des faits observationnels. Bien qu’il puisse sembler que le systĂšme Terre-Lune soit assez simple – aprĂšs tout, il ne s’agit que de la Terre, et de la Lune –, il est en fait horriblement compliquĂ©. Le cĂ©lĂšbre astronome anglais Edmond Halley 1656-1742 rapporte avoir entendu Newton dire que le mouvement lunaire lui donnait mal Ă  la tĂȘte et le tenait Ă©veillĂ© si souvent qu’il souhaitait n’y plus penser ». PremiĂšres hypothĂšses spĂ©culatives 9Le premier sujet d’ordre scientifique Ă©tait de savoir si le mouvement de rotation de la Lune autour de la Terre Ă©tait constant, ou s’il subissait quelques variations. 10Comme Delaunay le mentionne dans son article, Halley, dĂ©jĂ  Ă  la fin du xviie siĂšcle, soupçonnait que la vitesse de la Lune augmentait. Un demi-siĂšcle plus tard, un autre Anglais, Richard Dunthorne 1711-1775, calcula Ă  partir de tables d’anciennes Ă©clipses une accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire de 10’’. 11Cependant, les essais d’explication de cette accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire » restĂšrent infructueux, ce qui pouvait laisser penser que les lois de Newton n’étaient pas correctes. Peut-on avoir confiance en les lois de Newton ? 2 De maniĂšre notable, juste avant que Clairaut ne fit son annonce, d’Alembert dĂ©posa une note Ă  l’Aca ... 12Au dĂ©but du xviiie siĂšcle, tous les scientifiques n’étaient pas convaincus par la thĂ©orie newtonienne, et beaucoup prĂ©fĂ©raient encore la thĂ©orie du vortex de Descartes. L’un de ces derniers Ă©tait Alexis Clairaut 1713-1765 qui, avec le soutien du mathĂ©maticien suisse Leonard Euler 1707-1783, annonça que la loi de Newton en inverse du carrĂ© de la distance Ă©tait fausse ; il suggĂ©rait que l’on ajoutĂąt un terme supplĂ©mentaire. Les savants qui prĂ©fĂ©raient encore Descartes jubilĂšrent. Et donc mĂȘme Euler se tourna Ă  nouveau, quelque temps, vers les lois de Descartes2. 13Cependant, lors du printemps 1748, Clairaut rĂ©alisa que sa thĂ©orie souffrait d’erreurs d’approximation quant aux calculs le 17 mai 1749, il annonçait Ă  l’AcadĂ©mie que sa thĂ©orie Ă©tait Ă  prĂ©sent en accord avec les lois de Newton. Figure 4 Alexis Clairaut, mathĂ©maticien français 1713-1765, membre de l’AcadĂ©mie des sciences en 1731 Ă  18 ans, comme adjoint mĂ©canicien » ; il sera pensionnaire mĂ©canicien en 1738, une fois l’ñge de 25 ans atteint. Image WikiCommons La rotation de la Terre est-elle constante ? 14Peut-ĂȘtre n’était-ce pas la Lune qui accĂ©lĂ©rait ? N’était-ce pas la Terre qui ralentissait ? Ceci pouvait ĂȘtre le rĂ©sultat du frottement contre le toujours omniprĂ©sent Ă©ther », supposĂ© emplir l’Univers. 15Pour compliquer encore le dĂ©bat, il pouvait exister un mĂ©canisme d’accĂ©lĂ©ration de la Terre. Le refroidissement de notre planĂšte pouvait la contracter et donc l’accĂ©lĂ©rer – comme la danseuse de ballet ou la patineuse, abaissant leurs bras, accĂ©lĂšrent. Ce qui aurait pour consĂ©quence de raccourcir la durĂ©e du jour, sachant que celle-ci Ă©tait mesurĂ©e par rapport au Soleil, qui Ă©tait un Ă©talon » indĂ©pendant. 3 Giovanni Plana, nĂ© en Lombardie, entre en 1800 Ă  l’École polytechnique et y fut un Ă©lĂšve du Turinoi ... 16Pierre-Simon de Laplace 1749-1827 Ă©tait certain que depuis Hipparque 190-120 av. la durĂ©e du jour n’avait pas bougĂ© de plus de 1/100e de seconde. Il avait de bonnes raisons d’ĂȘtre confiant car il pensait avoir trouvĂ© une preuve mathĂ©matique de l’ accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire » de la Lune de 10 secondes par siĂšcle, sans faire appel Ă  une quelconque variation de la vitesse de la Terre. Le 23 octobre 1787, il prĂ©sente Ă  l’AcadĂ©mie un MĂ©moire sur les inĂ©galitĂ©s sĂ©culaires des planĂštes et des satellites » donnant l’équation 10,18"×T2+0,02"×T3 pour l’accroissement sĂ©culaire T Ă©tant le nombre de siĂšcles. Cette accĂ©lĂ©ration lunaire pouvait selon Laplace ĂȘtre expliquĂ©e par le caractĂšre elliptique de l’orbite terrestre, et par l’effet gravitationnel du Soleil et des autres planĂštes. Des rĂ©sultats similaires seront obtenus par Lagrange, par Giovanni Plana3 1781-1864 et par le baron Marie-Charles-ThĂ©odore de Damoiseau de Montfort 1768-1846. [bis] Laplace peut-il avoir tort ? 4 Sur ce sujet, voir le texte de Le Verrier 1846, en ligne et analysĂ© par James Lequeux, BibNum ju ... 17Or, en 1853, l’astronome anglais John Couch Adams 1819-1892 dĂ©montre que Laplace avait fait des approximations trop Ă©tendues, en nĂ©gligeant certains termes. Adams, incluant ces termes, arrivait Ă  une valeur sĂ©culaire de 5’’70, moitiĂ© de celle de Laplace. Cette correction de Laplace par Adams provoque un certain dĂ©bat outre-Manche cĂŽtĂ© français car non seulement Adams avait corrigĂ© l’ immense » Laplace, mais de surcroĂźt s’était querellĂ© avec Le Verrier Ă  propos de la dĂ©couverte de la planĂšte Neptune4. 18Mais Adams allait recevoir un fervent soutien de son collĂšgue Delaunay. En 1860 et 1867, celui-ci publie deux imposants volumes de mĂ©canique lunaire La ThĂ©orie du mouvement de la Lune, soutenant les affirmations d’Adams ; et dans sa prĂ©sentation de 1865 Ă  l’AcadĂ©mie texte BibNum, il explique ces 6’’ sĂ©culaires manquantes par
 l’influence des marĂ©es. 19L’article de Delaunay est un jalon de la science. Deux sciences, la gĂ©ophysique et la mĂ©canique cĂ©leste, y joignent leurs forces pour montrer que les marĂ©es ocĂ©aniques, gĂ©nĂ©rĂ©es par la Lune, rĂ©troagissent sur elle pour augmenter lentement sa distance Ă  la Terre. Pour apprĂ©cier la portĂ©e de cet article, nous devons d’abord comprendre Ă  quoi se rapportent les marĂ©es. La mĂ©canique des marĂ©es 20DĂ©jĂ  l’homme prĂ©historique avait dĂ©jĂ  fait le lien entre les marĂ©es et les deux objets cĂ©lestes les plus apparents, la Lune et le Soleil. Il n’est pourtant pas Ă©vident du tout que la Lune ait une quelconque influence sur les marĂ©es ocĂ©aniques. 21L’attraction gravitationnelle due Ă  la masse du Soleil MS = 1,991030 kg est 30 milliards de fois plus forte que celle due Ă  la Lune ML=7,341022 kg. Cependant celle-ci est, bien sĂ»r, Ă  une distance beaucoup plus proche RL=384106m, comparĂ©e Ă  RS = 15000106 m. L’attraction gravitationnelle de la Lune sur un Ă©lĂ©ment de masse ÎŒ est \[\tag{1a}{{F}_{L}}=\frac{G{{M}_{L}}\mu }{R_{L}^{2}}\] et pour le Soleil \[\tag{1b}{{F}_{S}}=\frac{G{{M}_{S}}\mu }{R_{S}^{2}}~\] 22Le rapport des deux est \[\tag{2}\frac{{{F}_{L}}}{{{F}_{S}}}=\frac{\frac{{{M}_{L}}\mu }{R_{L}^{2}}}{\frac{{{M}_{S}}\mu }{R_{S}^{2}}}=\frac{{{M}_{S}}}{{{M}_{L}}}{{\left \frac{{{R}_{S}}}{{{R}_{L}}} \right}^{2}}\approx \frac{1}{180}\] 23Ceci montre que l’effet gravitationnel de la Lune sur une masse terrestre est d’environ 1/180e de celui du Soleil. Le premier paradoxe 5 Ceci n’est pas totalement clair dans les explications de vulgarisation des marĂ©es. Trop souvent, se ... 24Ici nous rencontrons notre premier paradoxe bien que sur Terre l’effet gravitationnel de la Lune soit presque 200 fois plus petit que celui du Soleil, c’est bien la Lune qui affecte les marĂ©es plus que le Soleil. Car ce qui importe pour l’effet de marĂ©e n’est pas l’amplitude de l’effet gravitationnel en tant que tel, mais la façon dont il dĂ©croĂźt Ă  l’inverse de la distance5. 6 GalilĂ©e avait essayĂ© d’utiliser les marĂ©es comme preuve de la rotation terrestre diurne. Mais il av ... 25Les eaux ocĂ©aniques sur la partie de la Terre face Ă  l’astre Soleil ou Lune sont attirĂ©es lĂ©gĂšrement plus que ne l’est la Terre elle-mĂȘme ceci conduit Ă  un bourrelet de la surface ocĂ©anique en direction de l’astre attracteur Soleil ou Lune. Par ailleurs, la Terre elle-mĂȘme est plus proche de l’astre que ne le sont les eaux ocĂ©aniques figurant derriĂšre » Ă  l’opposĂ© diamĂ©tral des eaux faisant face Ă  l’astre ceci conduit Ă  un bourrelet arriĂšre ». Ce qui explique pourquoi il y a deux marĂ©es ocĂ©aniques un point ocĂ©anique donnĂ© passant une fois par jour devant l’astre et Ă  son opposĂ© diamĂ©tral, avec deux maxima et minima, et non une seule marĂ©e quotidienne6. Figure 5 L’effet gravitationnel dĂ» au Soleil en haut est bien supĂ©rieur Ă  celui dĂ» Ă  la Lune en bas cf. largeur des flĂšches. Mais, comme le Soleil est beaucoup plus Ă©loignĂ©, son effet diffĂ©rentiel » entre l’avant et l’arriĂšre est plus faible de moitiĂ© que celui de la Lune cf. longueur des flĂšches – toutes les proportions de la figure sont bien sĂ»r exagĂ©rĂ©es Un peu de mathĂ©matiques 26La façon dont les forces d’attraction varient entre face avant » et face arriĂšre » de la Terre est liĂ©e au gradient de la force d’attraction. On l’obtient par dĂ©rivation de la force FL par rapport Ă  la distance \[\tag{3}{f_L} = \Delta {F_L} = - \frac{{2G{M_L}\mu }}{{R_L^3}}\Delta {R_L}\;\] 27En effectuant la mĂȘme dĂ©rivation pour la force gravitationnelle solaire, le rapport des deux effets devient \[\tag{4a}\frac{{{f_L}}}{{{f_A}\;}} = \frac{{{M_L}/R_L^3}}{{{M_S}/R_S^3}} = \frac{{{M_S}}}{{{M_L}}}{\left {\frac{{{R_S}}}{{{R_L}}}} \right^3}\] 28Ce qui conduit, avec les mĂȘmes valeurs approximatives \[\tag{4b}\frac{{{f_L}}}{{{f_S}}} \approx 29Voici pourquoi la Lune a plus d’influence sur les marĂ©es que le Soleil parce que l’effet marĂ©e est en 1/R3 gradient de la force de Newton, et non en 1/RÂČ force de Newton. 30Donc maintenant, si les marĂ©es ralentissent la rotation terrestre, comment se fait-il que cela Ă©loigne la Lune de la Terre ? Deux explications 31Il y a pour cela deux explications, diffĂ©rentes mais cohĂ©rentes entre elles. L’une est brĂšve et facile du point de vue du calcul, mais ne nous dit pas vraiment ce qui se passe ». L’autre, celle de Delaunay, est plus longue, nous explique ce qui se passe », mais est compliquĂ©e d’un point de vue calculatoire. 32Commençons par la premiĂšre La somme du moment cinĂ©tique de la terre en rotation autour de son axe et de la Lune tournant autour de la terre est constante. Quand la vitesse de la rotation terrestre axiale diminue, la Lune augmente sa vitesse de rotation orbitale et donc son moment cinĂ©tique, par conservation du moment cinĂ©tique total. 33Cette conservation du moment cinĂ©tique L est une des lois fondamentales de la physique. Dans sa forme la plus simple, \[L=m\cdot v\cdot r\] oĂč v est la vitesse tangentielle et r la distance au centre de rotation. Le moment cinĂ©tique varie seulement si agit un couple, c’est-Ă -dire une force accĂ©lĂ©rant le corps dans la direction tangentielle – sinon il reste constant. Comment la Lune sait-elle » ? 34Cette explication par le moment cinĂ©tique permet de prĂ©dire aisĂ©ment Ă  quelle distance sera la Lune dans quelques millions d’annĂ©es
 Cependant, elle nous laisse sur notre faim Comment la Lune sait-elle » que la Terre ralentit et comment sait-elle » qu’elle doit accĂ©lĂ©rer afin de » conserver le moment cinĂ©tique total ? 35Dans le cas de la Terre, nous savons que le ralentissement de son moment cinĂ©tique propre est dĂ» au frottement des marĂ©es. Mais qu’en est-il pour la Lune ? D’oĂč viendrait le couple dirigĂ© tangentiellement Ă  son orbite, qui ferait croĂźtre son propre moment cinĂ©tique ? 36C’est justement ce point qui est bien expliquĂ© par Delaunay en 1865. Voici comment la Lune sait » 37Dans la figure 5, le bourrelet formĂ© par la marĂ©e ocĂ©anique est dirigĂ© directement vers les corps cĂ©lestes attracteurs. Mais ceci ne se produirait que dans le cas idĂ©al oĂč il n’y aurait pas de frottement entre l’eau ocĂ©anique liquide et la croĂ»te ocĂ©anique solide. Ce frottement a pour effet non seulement de ralentir la rotation terrestre, mais aussi de dĂ©placer le renflement de la marĂ©e dans la direction de la rotation, c’est-Ă -dire vers l’est comme il y a frottement, la Terre emmĂšne » le bourrelet avec elle. Ceci se produit car la Terre tourne plus vite sur elle-mĂȘme que la Lune tourne autour de la Terre – il y a un diffĂ©rentiel positif en faveur de la Terre et donc de l’entraĂźnement du bourrelet. EĂ»t-ce Ă©tĂ© le contraire, le bourrelet de marĂ©e aurait Ă©tĂ© dĂ©placĂ© vers l’autre direction, Ă  l’inverse du sens de rotation. 38Puisque donc le bourrelet de marĂ©e n’est pas dirigĂ© exactement vers le centre de la Lune cas idĂ©al, et que les deux bourrelets celui d’avant et celui d’arriĂšre ne sont pas situĂ©s aux mĂȘmes distances de la Lune, celle-ci sent » cette asymĂ©trie. Le bourrelet situĂ© face Ă  la Lune a un effet plus important et l’accĂ©lĂšre ; le bourrelet situĂ© Ă  l’arriĂšre la ralentit, mais son effet est moins important car il est plus distant. Le rĂ©sultat de ce couple est une force contribuant Ă  accĂ©lĂ©rer la rotation de la Lune et Ă  Ă©loigner son orbite figure 6. Figure 6 Les renflements sont lĂ©gĂšrement ici c’est exagĂ©rĂ© dĂ©calĂ©s par rapport Ă  l’axe des centres. Le renflement le plus proche a pour effet d’augmenter la vitesse tangentielle orbitale de la Lune, et l’emporte sur le second, plus distant, qui a pour effet de la ralentir. La Lune va utiliser » sa vitesse accrue pour se dĂ©placer vers une orbite plus large, oĂč sa vitesse rediminuera. 39Ces deux explications prĂ©disent que la Lune va accĂ©lĂ©rer » sa rotation, alors qu’en fait celle-ci diminuera. Alors que se passe-t-il rĂ©ellement ? LĂ  intervient notre second paradoxe. Le second paradoxe 40Pour un corps solide, toute variation du moment cinĂ©tique axial cas de la Terre se traduit nĂ©cessairement par une variation de la vitesse tangentielle de rotation v. S’il s’agit d’un moment cinĂ©tique orbital cas de la Lune, une variation peut aussi se traduire par une variation de la distance Ă  l’axe r. 41Pour un satellite comme l’est la Lune en mouvement inertiel permanent, non perturbĂ©, l’attraction gravitationnelle centripĂšte Ă©quilibre l’effet centrifuge \[\tag{5a}\frac{{GmM}}{{{r^2}}} = \frac{{m{v^2}}}{r}\;\] Cette Ă©quation peut servir d’expression Ă  l’énergie cinĂ©tique K \[\tag{5b}\frac{{GmM}}{{2r}} = \frac{{m{v^2}}}{2} = K\] 42Quand la Lune prend une orbite plus large r augmente, le terme de gauche de 5b dĂ©croĂźt, et donc la vitesse v dans le terme central aussi, avec l’énergie cinĂ©tique K. Ceci est conforme Ă  la 3e loi de Kepler suivant laquelle plus la planĂšte ou le satellite est Ă©loignĂ©e du centre de rotation que celui-ci soit le Soleil ou la Terre, le moins vite elle tourne. 43Prenons, Ă  l’inverse, le cas d’un satellite terrestre en fin de vie une mĂ©tĂ©orite, par exemple, entrant dans l’atmosphĂšre terrestre. La rencontre des premiĂšres molĂ©cules gazeuses de l’atmosphĂšre gĂ©nĂšre une rĂ©sistance de frottement, et joue comme un couple de torsion contre la rotation effet inverse de celui des marĂ©es pour la Lune, couple qui tend Ă  rĂ©duire le moment cinĂ©tique du corps. Cependant sa vitesse tangentielle croĂźt ! À cause du frottement, le satellite tombe progressivement sur la Terre celle-ci convertit l’énergie potentielle de son satellite liĂ©e Ă  la distance, qui diminue en Ă©nergie cinĂ©tique augmentation de la vitesse du corps. Avant Delaunay, quelles hypothĂšses ? 44L’idĂ©e des marĂ©es ralentissant la rotation terrestre n’était pas entiĂšrement neuve quand Delaunay fit sa prĂ©sentation. Ce qui fut retenu contre lui, dans la polĂ©mique qui s’ensuivit. Delaunay prend nĂ©anmoins soin de prĂ©ciser note de bas de page 1028 que les discussions trouvĂ©es dans certains ouvrages imprimĂ©s » ont Ă©tĂ© surtout qualitatives, et que lui quantifie le phĂ©nomĂšne J'apprends que cette idĂ©e d'une rĂ©sistance que la Lune oppose continuellement au mouvement de rotation de la Terre, par suite de son action sur les eaux de la mer, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formulĂ©e dans certains ouvrages imprimĂ©s. Il y est dit en mĂȘme temps que l'effet produit par cette rĂ©sistance est trop petit pour ĂȘtre sensible. Je ferai remarquer Ă  cette occasion que la Note que j'ai lue Ă  l'AcadĂ©mie a eu pour objet, non pas de faire connaĂźtre cette cause du ralentissement de la rotation de la Terre, mais bien de montrer 1Âș que le ralentissement qui en rĂ©sulte est loin d'ĂȘtre insensible ; 2° qu'on peut y voir l'explication complĂšte de la partie de l'Ă©quation sĂ©culaire de la Lune dont la cause assignĂ©e par Laplace ne peut rendre compte. L’hypothĂšse de Kant 1754 45Peut-ĂȘtre Delaunay ne savait-il pas que cette hypothĂšse des marĂ©es ralentissant la rotation terrestre avait Ă©tĂ© faite plus d’un siĂšcle auparavant par le plus tard cĂ©lĂšbre philosophe allemand Emmanuel Kant ? Dans un journal local, Wöchentlicher Königsbergischen Frag- und Anzeigungs-Nachrichten, les 8 et 15 juin 1754, Kant publie sa solution Ă  la question posĂ©e par l’AcadĂ©mie prussienne des sciences sur la rĂ©gularitĂ© de la rotation terrestre "Untersuchung der Frage, ob die Erde in ihrer Umdrehung einige VerĂ€nderung erlitten habe" Examen de la question si la Terre a subi quelque modification dans sa rotation. 46Si la surface d’une planĂšte contient beaucoup d’eau, il y aura un bourrelet de marĂ©e. L’attraction combinĂ©e de la Lune et du Soleil dĂ©placerait le bourrelet vers l’ouest, selon Kant, Ă  cause de la rotation terrestre qui est vers l’est. Compte tenu de l’irrĂ©gularitĂ© des fonds marins, des Ăźles et des falaises, l’eau exercera un frottement de ralentissement sur la rotation terrestre. C’est seulement lorsque la rotation terrestre aura suffisamment diminuĂ© pour ĂȘtre synchrone avec la vitesse orbitale lunaire que ce processus cessera. Kant essaie mĂȘme de calculer la date de cet Ă©vĂ©nement, trouvant 2 millions d’annĂ©es les calculs actuels conduisent Ă  une date bien plus Ă©loignĂ©e. 47Les lois de la dynamique n’étaient pas bien comprises Ă  l’époque la conclusion de Kant Ă©tait fondĂ©e sur l’idĂ©e que la force de marĂ©e produisait un mouvement de l’ocĂ©an vers l’ouest. Ce qui maintient le bourrelet de marĂ©e vers l’est avec la rotation de la Terre est justement le frottement dĂ©crit par Kant. 48Kant semble s’ĂȘtre exagĂ©rĂ© l’amplitude du dĂ©placement horizontal de l’eau. À l’instar des vagues ocĂ©aniques, le dĂ©placement horizontal est bien infĂ©rieur Ă  ce que laisse supposer la vitesse de phase c’est la forme de la surface de l’eau, Ă  savoir la vague, qui se meut, et non l’eau elle-mĂȘme. Par ailleurs, Kant ne considĂ©rait que le bourrelet situĂ© face Ă  la Lune, et non celui qui est Ă  l’opposĂ©. L’explication de Robert Mayer 1848 49En 1848, le physicien Julius Robert Mayer 1814-1878, sans doute ignorant l’hypothĂšse kantienne, publia une explication analogue dans les BeitrĂ€ge zur Dynamik des Himmels Contributions Ă  la mĂ©canique cĂ©leste. Mais Ă  la diffĂ©rence de Kant, il prenait en considĂ©ration les deux bourrelets. Il allait aussi plus loin, en tirant la conclusion que la Lune augmentait sa vitesse tangentielle et s’éloignait donc de la Terre. Les marĂ©es ont aussi un effet perturbant sur la trajectoire de la Lune. Le haut du bourrelet d’eau situĂ© Ă  l’est de la Lune l’attire plus, ce qui augmente continuellement la vitesse tangentielle de ce satellite, la distance moyenne Terre-Lune, et sa pĂ©riode orbitale. Cependant, le calcul montre que cet effet est insignifiant la pĂ©riode orbitale de la Lune n’augmentera que de quelques fractions de secondes au cours des prochains siĂšcles. Figure 7 Julius Robert Mayer 1814-1878 Image WikiCommons 50Mayer conservait cependant, de maniĂšre erronĂ©e, l’hypothĂšse selon laquelle la rotation axiale terrestre allait en s’accĂ©lĂ©rant Ă  cause du refroidissement interne de la planĂšte effet patineur, cf. supra. John Tyndall refait vivre l’explication de Mayer 51Mayer, restĂ© connu par ailleurs pour avoir soutenu la notion de conservation de l’énergie, ne fut pas prophĂšte en son pays. Ses Ɠuvres jusqu’alors survolĂ©es furent prĂ©sentĂ©es en 1862 par le physicien irlandais John Tyndall 1820-1893 lors d’une sĂ©ance du Royal Institute, et dans un ouvrage intitulĂ© Heat as a Mode of Motion 1870. Tyndall s’engagea dans la promotion des thĂ©ories de Mayer en les traduisant en anglais, et en les publiant dans des revues scientifiques, autant anglaises qu’amĂ©ricaines. Figure 8 John Tyndall 1820-1893 Image WikiCommons photographie collection privĂ©e 52Il comparait, de maniĂšre pĂ©dagogique, les bourrelets de marĂ©e Ă  des montagnes terrestres Concevons que la Lune soit fixe et que la Terre tourne comme une roue de l'ouest Ă  l'est, dans sa rotation diurne. Une montagne terrestre, en s'approchant du mĂ©ridien de la Lune, se trouve comme saisie par la Lune telle une poignĂ©e par l’effet de laquelle la Terre va tourner plus vite. Mais lorsque la montagne a passĂ© le mĂ©ridien, l'action de la Lune s'exerce en sens contraire et tend Ă  diminuer la vitesse de rotation autant qu'elle l'augmentait auparavant ; et c'est ainsi que l'action exercĂ©e par la Lune sur tous les corps fixĂ©s Ă  la Terre se trouve annulĂ©e ou neutralisĂ©e. 7 Tyndall, Heat as a Mode of Motion 1870, chapitre consacrĂ© au Soleil. Mais admettons que la montagne reste toujours situĂ©e Ă  l'est du mĂ©ridien de la Lune, alors l'attraction du satellite s'exercera toujours dans le sens opposĂ© Ă  la rotation de la Terre, DONT LA VITESSE DIMINUERA, par consĂ©quent, d'une quantitĂ© proportionnelle Ă  l'intensitĂ© de l'attraction. La marĂ©e occupe cette position elle est toujours situĂ©e Ă  l'est du mĂ©ridien de la Lune; les eaux de l'OcĂ©an sont, en partie, traĂźnĂ©es comme un frein sur la surface de la Terre, et, comme un frein, elles diminuent la vitesse de rotation de la Terre [
]7 53Ce fut probablement via Tyndall que le mĂ©tĂ©orologiste et mathĂ©maticien amĂ©ricain William Ferrel 1817-91 eut Ă  connaĂźtre de l’explication de Mayer. Il fait sa prĂ©sentation Ă  Boston devant l’AcadĂ©mie amĂ©ricaine, le 13 dĂ©cembre 1864, un an avant Delaunay
 Ce qui provoqua certaines rĂ©clamations d’antĂ©rioritĂ© contre Delaunay. 54Mais il apparaissait trĂšs clairement, de la prĂ©sentation de Ferrel, que celui-ci tenait son idĂ©e de Mayer. Comme lui, il invoquait la possibilitĂ© d’une accĂ©lĂ©ration de la rotation terrestre Ă  cause du refroidissement. Ceci ne figure pas dans la prĂ©sentation de Delaunay nous proposons donc de lui laisser la prioritĂ© de sa dĂ©couverte. 55Le dĂ©bat sur le mĂ©canisme exact ne se termina pas dans les annĂ©es 1860 et continue depuis. Mais les arguments et contre-arguments pour les diffĂ©rentes thĂ©ories sont si compliquĂ©s que, pour paraphraser sir Isaac Newton, ce sujet fait mal Ă  la tĂȘte Ă  tout un chacun, l’empĂȘche de dormir, de telle sorte que plus personne n’y pense encore.

Leffet de l'attraction solaire sur la Lune existe : s'ajoutant à l'attraction solaire sur la Terre, il est responsable de la rotation du systÚme Terre-Lune autour du Soleil. Donc, la Lune "tombe" bien sur le Soleil, mais cette "chute" concerne l'ensemble Terre-Lune, à l'intérieur duquel la "chute" de la Lune sur la Terre se manifeste par

S'il est bien une rĂ©volution de la physique qui est enseignĂ©e Ă  nos lycĂ©ens, c'est bien cette vision qu'a eu I. Newton un matin de 1666-1667, ce n'est pas trĂšs qu'il sĂ©journe Ă  la campagne, loin de Londres et ses Ă©pidĂ©mies de peste et grippe, la lĂ©gende raconte qu'assoupi Ă  l'ombre d'un pommier le jeune scientifique reçoit sur sa tĂȘte une pomme tombe par terre, ce n'est pas nouveau. Mais Ă  ce moment lĂ , I. Newton a l'idĂ©e d'identifier la coupable la gravitation comme Ă©tant Ă©galement celle qui est responsable du mouvement de la Lune autour de la alors expliquer que la Lune ne tombe pas sur la Terre alors que la pomme tombe ? Comment expliquer que la Lune tourne autour de la Terre et pas la pomme dĂšs lors qu'elle n'est plus solidaire de son pommier natal ?Tout est une question de vitesse initiale. En fait, la Lune tombe comme la pomme, mais comme elle avait au dĂ©part une certaine vitesse, son Ă©lan compense l'attraction par la Terre, ce que le schĂ©ma ci-dessous rĂ©sulte en une trajectoire circulaire en premiĂšre approximation, en fait c'est un poil plus complexe de la Lune autour de la pomme, au moment oĂč elle se dĂ©solidarise de son pommier, n'a aucune vitesse initiale, aucun Ă©lan initial l'empĂȘchant de nous prenons une pomme sur le sol et que nous la lançons parallĂšlement au sol Ă  une vitesse de km/s appelĂ©e premiĂšre vitesse cosmique alors elle se satellisera autour de la Terre, en rasant le sol Ă  chaque instant ce en nĂ©gligeant les effets des frottements de l'air qui ralentissent en fait la pomme.Pourquoi la Lune avait une vitesse initiale est un autre dĂ©bat. Remarquez aussi que ceci s'applique au mouvement de la Terre autour du Soleil. La Terre tourne autour du Soleil car initialement elle avait une vitesse initiale tangente Ă  sa trajectoire, un Ă©lan initial, mais elle n'a pas poursuivis la direction que son Ă©lan initial lui destinait, Ă©tant Ă  chaque instant attirĂ©e par le Soleil. Notez enfin que l'absence de frottements dans l'espace oĂč rĂšgne un quasi-vide fait que l'Ă©lan initial donnĂ© il y a des milliards d'annĂ©es aux planĂštes est encore prĂ©sent aujourd'hui quasi-inchangĂ©.

Laforce qui attire deux corps cĂ©leste est d'autant plus importante que ceux-ci sont rapprochĂ©s. Or, il se trouve que la lune est un astre trĂšs Ă©loignĂ© de la terre. Donc, cette force gravitationnelle qui l'attire vers la terre est extrĂȘmement faible. Et cette faiblesse l'empĂȘche de

Le marteau? Logiquement, un objet plus massif devrait tomber plus rapidement qu'un lĂ©ger! Non?» C'est une vieille question que l'Homme se pose depuis bien longtemps. Pour les scientifiques» de l'AntiquitĂ©, c'est le marteau qui arrive au sol bien avant! Aristote pensait que plus une boule Ă©tait massive, plus elle tombait vite une boule de fer tombera 100 fois plus rapidement qu'une autre boule 100 fois plus lĂ©gĂšre». Mais, avait-il raison? GalilĂ©e, sceptique, mit Ă  l'Ă©preuve la thĂ©orie d'Aristote grĂące Ă  l'expĂ©rience de la tour de Pise. D'aprĂšs la lĂ©gende le savant aurait jetĂ© simultanĂ©ment, du dernier Ă©tage de la tour, deux boules de fer dont l'une avait une masse 100 fois supĂ©rieure Ă  l'autre. Il aurait constatĂ© avec Ă©tonnement que les deux boules arrivaient au sol quasiment en mĂȘme temps n'ayant qu'un dĂ©calage d'environ 2 doigts»! Bien loin de ce que prĂ©voyait la thĂ©orie d'Aristote! GalilĂ©e conclut que tous les corps, peu importe leur masse, tombent Ă  la mĂȘme vitesse. Les dĂ©calages observĂ©s ne seraient dus qu'Ă  la rĂ©sistance de l'air. Alors, sur la Lune, lĂ  oĂč il n'y a pas d'air, la plume et le marteau tombent en mĂȘme temps?» Exactement! L'expĂ©rience a Ă©tĂ© tentĂ©e il y a presqu'exactement 42 ans. Au mois de juillet 1971, la mission Apollo 15 prenait son envol vers la Lune. Le commandant de la mission, David Scott, est reconnu comme Ă©tant le premier automobiliste lunaire», mais aussi pour ĂȘtre le premier Ă  rĂ©aliser une expĂ©rience pĂ©dagogique en direct de notre satellite naturel. À la surface de la Lune, il lĂącha un marteau 1,32kg et une plume de faucon 0,03kg simultanĂ©ment de la mĂȘme hauteur vidĂ©o. Il dĂ©montra, comme le pensait GalilĂ©e, qu’en l’absence d’atmosphĂšre, la gravitĂ© agit de façon Ă©gale sur tous les corps! Ce phĂ©nomĂšne est le Principe d’équivalence» la gravitĂ© accĂ©lĂšre de la mĂȘme façon tous les objets, quelle que soit leur masse ou le matĂ©riau dont ils sont faits. Ce principe est une pierre angulaire de la physique moderne. Une multitude d'expĂ©riences l'ont testĂ© avec des prĂ©cisions impressionnantes et ce principe est, jusqu'Ă  maintenant, toujours respectĂ©. Plusieurs tentent cependant de vĂ©rifier l'exactitude du principe d'Ă©quivalence avec toujours plus de prĂ©cision. AprĂšs tout, peut-ĂȘtre y a-t-il une infime diffĂ©rence entre deux corps qui tombent, tellement infime qu'il nous Ă©tait jusqu'Ă  maintenant impossible de la dĂ©celer, n'ayant pas la prĂ©cision nĂ©cessaire pour l'observer. Pour amĂ©liorer l'exactitude des expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes, il faut aller dans l'espace, lĂ  oĂč la chute libre est beaucoup moins perturbĂ©e et peut durer beaucoup plus longtemps. Une nouvelle mission spatiale du CNES, MICROSCOPE, testera en 2016 le principe d'Ă©quivalence dans l'espace avec une prĂ©cision du millioniĂšme de milliard. Microscope a pour but de tester le principe d'Ă©quivalence jusqu'Ă  la 15e dĂ©cimale, soit 1000 fois mieux qu'on ne le fait actuellement», prĂ©cise Serge Reynaud, directeur de recherche au Laboratoire Kastler Brossel [1]. L'enjeux est de taille. Un des problĂšmes majeurs de la physique moderne, c'est l'unification de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale [la physique de l'infiniment grand] et de la physique quantique [la physique de l'infiniment petit]. Une solution pour y parvenir est la thĂ©orie des cordes. Or, elle prĂ©voit que le principe d'Ă©quivalence doit ĂȘtre violé», souligne Thibault Damour, de l'Institut des hautes Ă©tudes scientifiques de Bures-sur-Yvette [2]. Donc, si on lĂąche en mĂȘme temps sur la Lune une plume et un marteau, lequel arrive au sol le premier? La rĂ©ponse Ă  la question est donc Les 2 en mĂȘme temps» ... du moins, jusqu'Ă  preuve du contraire! — Laurent Olivier
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Semblableà la girouette, l'attraction entre les deux corps célestes prend la lune presque en laisse et lui permet de courir dans son orbite. Parce que la droite est gravitationnelle une des forces les plus fiables et ne sera probablement pas tourner dans un avenir prévisible, de sorte que vous ne devez pas craindre que la lune tombe sur le sol.
Elle cultive les mythes depuis toujours, elle est responsable de phĂ©nomĂšnes naturels. La Lune est aussi notre seul satellite naturel Ă  graviter autour de notre Terre. Mais alors pourquoi et comment la Lune en est elle arrivĂ©e Ă  Ă©clairer nos nuits ? Ne vous mĂ©prenez pas. La Lune est bien ancrĂ©e dans le ciel, et ne nous tombera pas sur la tĂȘte de si tĂŽt. On pense que la Lune s’est formĂ©e peu de temps aprĂšs notre Terre, il y a environ 4,51 milliards d’annĂ©es. Pour ainsi dire, notre astre nocturne observe les fabuleux dĂ©cors de notre globe depuis la nuit des temps. Quant Ă  sa formation, l’explication la plus largement acceptĂ©e par la communautĂ© scientifique, est celle qu’elle s’est formĂ©e des suites d’un impact gĂ©ant entre la Terre et un corps cĂ©leste de la taille de Mars, appelĂ© ThĂ©ia. Quant Ă  son attache Ă  notre planĂšte, ce n’est pas l’amour qui la fait rester quoique ?. Notre planĂšte exerce sur nous sa force de gravitĂ©. Que nous soyons en contact direct avec elle, ou a distance, la rĂšgle de la gravitĂ© s’applique. C’est ainsi que les planĂštes du systĂšme solaire gravitent autour du Soleil. Et de la mĂȘme façon, que la Lune tourne autour de la Terre. Mais, si on lĂąche une pomme, elle s’écrase par terre ! » me direz-vous. Pourquoi alors, la Lune, Ă  l’image d’une pomme qui se dirige irrĂ©mĂ©diablement vers le sol, ne nous tombe alors pas sur la tĂȘte ? » Rajouterez-vous sans doute. De cette rĂ©flexion est nĂ©e l’élaboration de la pensĂ©e du physicien Isaac Newton. Il s’agit de considĂ©rer en plus un autre critĂšre celui du mouvement de son mouvement ! Si la Terre n’existait pas, la Lune ne serait qu’un caillou en flottement dans l’espace. Si le mouvement de Lune Ă©tait plus lent, je serai sous doute dans l’incapacitĂ© d’écrire cet article. Finalement, c’est un Ă©quilibre fragile qui lie distance, vitesse et masse, permettant de maintenir dans notre plafond Ă©toilĂ© l’astre de nos songes. Lire aussi Cetarticle explique pourquoi la lune ne tombe pas au sol, il provoque un mouvement de la Terre et d'autres aspects de la mĂ©canique cĂ©leste de notre systĂšme solaire. Le dĂ©but de l'Ăšre spatiale . satellite naturel de notre planĂšte a toujours attirĂ© l'attention. Dans les temps anciens, la lune a fait l'objet d'un culte de certaines religions, et l'invention des tĂ©lescopes primitifs revenir Ă  astronomie La lune est un corps tombant librement mais elle ne tombe toujours pas sur terre pourquoi? Meilleure VidĂ©o Meilleure RĂ©ponse La relativitĂ© gĂ©nĂ©rale est une thĂ©orie de la gravitation qui a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par Albert Einstein entre 1907 et 1915. Selon la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale, lattraction gravitationnelle que lon observe entre les masses est provoquĂ©e par une dĂ©formation de lespace et du temps par ces lavĂšnement de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale, la loi de lattraction universelle de Newton avait Ă©tĂ© acceptĂ©e pendant plus de 200 ans comme une description valable de la force de gravitation entre masses. Dans le modĂšle de Newton, la gravitation est le rĂ©sultat dune force attractive entre les objets massifs. Bien que Newton lui-mĂȘme fĂ»t ennuyĂ© par la nature inconnue de cette force, sa thĂ©orie permettait de dĂ©crire trĂšs correctement les mouvements terrestres et des expĂ©riences et des observations montrent que la description par Einstein rend compte de quelques effets inexpliquĂ©s par la loi de Newton, telles que des anomalies minimes sur lorbite de Mercure, et dautres planĂštes. La relativitĂ© gĂ©nĂ©rale prĂ©dit aussi de nouveaux effets de la gravitation, tels que les ondes gravitationnelles, les effets de lentille optique gravitationnelle et leffet de la gravitation sur le temps, connu sous le nom de dilatation gravitationnelle du temps. Beaucoup de ces prĂ©dictions ont Ă©tĂ© confirmĂ©es par lexpĂ©rience, tandis que dautres sont encore le sujet de relativitĂ© gĂ©nĂ©rale est devenue un outil essentiel de lastrophysique moderne. Cest le fondement de la comprĂ©hension actuelle des trous noirs, qui sont des rĂ©gions oĂč lattraction gravitationnelle devient tellement intense que la lumiĂšre elle-mĂȘme ne peut sen Ă©chapper, sa vitesse Ă©tant infĂ©rieure Ă  la vitesse de libĂ©ration. On pense que cette forte gravitation est responsable des rayonnements intenses Ă©mis par certains objets astronomiques . La relativitĂ© gĂ©nĂ©rale fait aussi partie du schĂ©ma standard du Big Bang en cosmologie. Bien que la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale ne soit pas la seule thĂ©orie relativiste, cest la plus simple qui soit en cohĂ©rence avec les donnĂ©es expĂ©rimentales. Cependant il reste un certain nombre de questions ouvertes la plus fondamentale est de trouver Ă  concilier la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale avec les lois de la physique quantique, et de formuler une thĂ©orie complĂšte et cohĂ©rente de la gravitation quantique. RĂ©pondre Ă  la question
Pourquoila Lune ne tombe pas sur nous ? 1; 2; 3; sirop_peche . 17 juin 2016, 15:52:21 La terre est plate et la lune c'est juste une image projetĂ©, arrĂȘtez le troller ça devient lourd . Jesuisbrestois. 17 juin 2016, 15:52:29 Champ magnĂ©tique mon pote comme deux aimants. Amico. 17 juin 2016, 15:52:50 Le 17 juin 2016 Ă  15:51:22 MaitrePuceau a Ă©crit : C'est des aimants quand tu met les
MECANIQUE ETUDE DU MOUVEMENT Chapitre I - La gravitation I - Le systĂšme solaire Le systĂšme solaire est un systĂšme planĂ©taire composĂ© d'un ensemble d'objets cĂ©lestes planĂštes comĂštes, astĂ©roĂŻdes... qui orbitent ou gravitent autour d'une Ă©toile Le soleil. Il reprĂ©sente Ă  lui tout seul plus de 99% de la masse du systĂšme solaire. Le soleil exerce une force attractive sur l'ensemble des planĂštes pour les maintenir en orbite. C'est l'attraction dite gravitationnelle, appelĂ©e aussi gravitation. Les planĂštes sont rangĂ©es en deux catĂ©gories les planĂštes Telluriques et les gĂ©antes gazeuses. Ces planĂštes dessinent une trajectoire pratiquement circulaire autour du Soleil. La satellite naturel de la Terre est la Lune. Les meilleurs professeurs de Physique - Chimie disponibles5 155 avis 1er cours offert !4,9 120 avis 1er cours offert !5 81 avis 1er cours offert !4,9 112 avis 1er cours offert !4,9 81 avis 1er cours offert !5 54 avis 1er cours offert !4,9 93 avis 1er cours offert !4,9 39 avis 1er cours offert !5 155 avis 1er cours offert !4,9 120 avis 1er cours offert !5 81 avis 1er cours offert !4,9 112 avis 1er cours offert !4,9 81 avis 1er cours offert !5 54 avis 1er cours offert !4,9 93 avis 1er cours offert !4,9 39 avis 1er cours offert !C'est parti ActivitĂ© Comparaison du mouvement d'une balle attachĂ©e Ă  une ficelle Ă  celui de la Lune autour de la Terre. Analogie - Mouvement circulaire autour d'un "point". - Mouvement circulaire possible car la ficelle exerce une action force sur la balle car la Terre exerce une action gravitationnelle sur la Lune. DiffĂ©rences - Il n'y a pas de contact entre la Lune et la Terre. La Terre exerce une action Ă  distance. - Il y a contact entre la ficelle et la balle. - L'action de la ficelle est une action de contact. Questions 1- Que se passe-il si on lĂąche la ficelle ? 2- Quelle serait la trajectoire de la Lune si l'attraction terrestre disparaissait ? 3- Pourquoi la Lune ne s'Ă©crase-t-elle pas sur la Terre ? 1- La balle s'Ă©loignerait et finirait pas retomber. 2- La lune s'Ă©loignerait et aurait une trajectoire rectiligne jusqu'Ă  la rencontre avec un autre corps cĂ©leste. 3- Si la lune ne tombe pas c'est parce qu'elle a une vitesse. La gravitation est une action qui s'exerce Ă  distance entre la Terre et la Lune. Cette action s'exerce entre le soleil et les planĂštes, plus gĂ©nĂ©ralement la gravitation s'exerce entre deux objets qui ont une masse. La gravitation gouverne tout l'univers. III - Influence de la distance entre deux objets L'attraction gravitationnelle et l'attraction magnĂ©tique ne sont pas de mĂȘme nature mais ont des points communs. Plus on approche un aimant d'une bille, plus l'attraction est forte. Il en est de mĂȘme pour la gravitation. Plus les masses sont proches et plus elles s'attirent. La bille attire l'aimant. L'action magnĂ©tique est une action rĂ©ciproque. On dit qu'il y a interaction entre les deux corps. C'est aussi le cas pour la gravitation. La Terre attire la Lune exerce Ă©galement une attraction sur la Terre. Les marĂ©es en sont une consĂ©quence. Remarque Dans le cas de deux aimants, la force magnĂ©tique peut-ĂȘtre attractive ou rĂ©pulsive. Ce n'est pas le cas pour la gravitation qui est toujours attractive. Conclusion L'interaction gravitationnelle dĂ©pend de la distance sĂ©parant deux objets. Elle diminue quand la distance augmente. La gravitation est toujours attractive. Cebeau rendez-vous est observable pratiquement partout sur Terre – de prĂšs de 55° de latitude nord Ă  55° de latitude sud – entre une heure et Forums des ZĂ©ros Une question ? Pas de panique, on va vous aider ! Accueil > Forum > Sciences > Physique > Pourquoi la Lune ne nous tombe pas sur la tĂȘte? Liste des forums Ce sujet est fermĂ©. Pourquoi la Lune ne nous tombe pas sur la tĂȘte? 14 avril 2016 Ă  163024 Bonjour, Ok, c'est surement une question con posĂ©e comme ça c'est vrai.. mais j'aimerais juste savoir comment la Lune reste en orbite par rapport Ă  la Terre Pareil pour la Terre et le soleil.. par exemple Cela dĂ©pend bien de la masse et de la vitesse de la Lune le fait qu'elle reste en orbite par rapport Ă  la Terre? La Lune est attirĂ© vers la Terre car sa vitesse est assez faible pour ne pas s'Ă©chapper de l'attraction Terrestre, mais d'un autre cotĂ©, elle est assez forte pour "louper" la terre et ainsi tourner autour.. Mais alors comme la Lune connais t'elle la masse et la vitesse de la Terre pour rester Ă  distance plus ou moins constante..? Le simple fait de diminuer la vitesse de la lune, ou augmenter, ne ferais t'il pas en sorte de la faire quitter de son orbite ou au contraire la faire s'Ă©craser? Alors c'est du pur hasard? Ou la Lune c'est tout simplement "adaptĂ©" Ă  la Terre..? C'est surement une question bizarre, mais je ne vois pas comment tout simplement.. Merci bien 14 avril 2016 Ă  170536 Bonjour, Cette question n'est pas si con que ça, beaucoup savent que la Lune ne tombera pas sur la Terre ou alors dans trĂšs trĂšs longtemps mais peu savent pourquoi. Tu as tout Ă  fait raison quand tu parles de vitesse et de masse. C'est en rĂ©alitĂ© grĂące Ă  cette vitesse et cette masse que le couple Terre - Lune fonctionne si bien. Et tu as Ă©galement raison quand tu dis que si l'on change le rapport de force gravitationnelle entre ces deux masses modification de la vitesse ou de la masse alors la lune pourrait trĂšs bien ne plus tourner autour de la Terre ou venir s'y Ă©craser. Je ne dirais pas que c'est du hasard, mais dans la nature tout est question d'Ă©quilibre. 1 = 1. Sinon, c'est le chaos. Donc Ă  partir du moment oĂč tes forces s'Ă©quilibrent, tout fonctionne. C'est le cas de la Lune vis-Ă -vis de la Terre. J'ignore si c'Ă©tait la rĂ©ponse que tu attendais. 14 avril 2016 Ă  175249 Dans un problĂšme dit deux corps , par exemple le cas de la terre autour du soleil lorsque on nĂ©glige l'influence des autres astres en premiĂšre approximation , l'Ă©quation de l'orbite est entiĂšrement dĂ©terminĂ©e si tu connais la position initiale et le vecteur vitesse initiale selon les lois de Kepler, avec, selon ces conditions, une trajectoire fermĂ©e elliptique ou une trajectoire oĂč l'objet part "Ă  l'infini" aprĂšs ĂȘtre passĂ© Ă  une distance minimale. Selon ces conditions initiales , la trajectoire peut ĂȘtre Ă©ventuellement telle que cette distance minimale est infĂ©rieure au rayon du centre attracteur, auquel cas il y a collision ce que tu appelles la lune "tombant sur la terre... de façon gĂ©nĂ©rale tout objet dans le champ d'un centre attracteur peut tomber dessus si les conditions initiales l'impliquent En fait,prĂ©cisons que le cas de la Lune est plus compliquĂ©e qu'un problĂšme 2 corps de Kepler que l'on peut utiliser avec une bonne approximation pour estimer correctement la trajectoire de la Terre au moins dans une prĂ©vision Ă  court terme. Le problĂšme de la Lune est , mĂȘme en premiĂšre approximation, un vĂ©ritable problĂšme trois corps car l'influence de la Terre et du Soleil sont du mĂȘme ordre de grandeur le Soleil compense son Ă©loignement par une masse considĂ©rablement supĂ©rieure Ă  celle de la Terre . Le calcul des Ă©phĂ©mĂ©rides lunaires est donc assez compliquĂ©, mĂȘme en ne cherchant qu'une prĂ©vision Ă  assez court terme. MalgrĂ© cette complexification, la Lune a pu trouver une trajectoire certes plus compliquĂ©e mais stable , ... et donc peu de risque de chute dans un avenir prĂ©visible. NB La Lune a mĂȘme plutĂŽt tendance Ă  s'Ă©loigner de la Terre pour d'autres raisons, liĂ©es Ă  la conservation du moment cinĂ©tique global du systĂšme Terre -Lune. La vitesse moyenne d'Ă©loignement est de l'ordre de 4 cm par an ce qui parait peu ...mais si on multiplie par des durĂ©es Ă  l'Ă©chelle astronomique, on se rend compte que ce n'est pas du tout nĂ©gligeable L'universalitĂ© de la gravitation Ă  l'Ă©chelle de l'univers fait que, Ă  toutes les Ă©chelles, tout tourne autour de quelque chose satellites/ planĂštes, planĂštes, comĂštes, astĂ©roĂŻdes / Ă©toiles, Ă©toiles / centre des galaxies, mouvement relatif des galaxies .... et que il y a, statistiquement, toujours dans l'univers quelque chose qui tombe sur quelque chose, depuis les mĂ©tĂ©orites plus ou moins gros sur Terre jusqu'au collision entre Galaxies !. Evidemment les chocs entre corps Ă©normes sont rares Ă  notre Ă©chelle de temps mais par exemple un des scĂ©narios sur l'origine de la Lune il n'y a pas encore consensus sur la question , ... est celle d'une collision titanesque de la Terre avec un objet de la taille d'une petite planĂšte . -EditĂ© par Sennacherib 14 avril 2016 Ă  180409 tout ce qui est simple est faux, tout ce qui est compliquĂ© est inutilisable 14 avril 2016 Ă  195130 Merci pour vos rĂ©ponses ReveRofNori je vois se que tu veux dire, mais quand tu dis que "1=1", je ne pense pas que c'est une rĂ©gle qui est gĂ©nĂ©rale Ă  l'univers entier D'ailleurs tu le dis bien dans ton explication sinon il n'y aurais aucune collision dans l'Ă©space, mais la vĂ©ritable question c'est pas "pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre?" mais plutĂŽt "Comment la Lune Ă  Acquis les paramĂ©tres exacte de vitesses pour tourner autour de la Terre?".. Je ne pense pas qu'une collision avec une autre planĂšte va crĂ©er un corp exactement Ă  la masse et Ă  la vitesse qu'il faut pour rester dans une orbite parfait ou du moins presque parfait Et c'est ça que je ne comprends pas, dans toutes les revus scientifiques et explications, ils parlent effectivement d'une Lune qui Ă  une vitesse propre, qui lui permet de ne pas tomber, et en mĂȘme temps de ne pas s'Ă©chapper de l'attraction terrestre.. mais ils expliquent pas comment elle l'a acquise? Sennacherib, j'ai regardĂ© d'un peu plus prĂ©s la lois de Kepler, notamment sur les orbites elliptique, et si j'ai bien compris, la Lune peut "gagner" de la vitesse sans pour autant quitter l'orbite de la Terre et ainsi avoir sont orbite modifier et devenir une orbite elliptique? Cela voudrais dire qu'il y a un intervalle plus ou moins grand de vitesse et de masse Ă  respecter du satellite pour qu'il puisse tourner correctement en orbite parfaite ou elliptique? Dans ce cas la, la Lune pourrais gagner un peu plus de vitesse sans soucis ou en perdre, sans craindre qu'elle ne s'Ă©chappe de l'attraction terrestre ou qu'elle ne s'Ă©crase sur nous? Et puis mĂȘme si c'est le cas, comment as-t'elle trouvĂ© cette intervalle? A ce demander si elles ne communiquent pas leurs masse et leurs vitesse entre elles. Je ne sais pas si je me fais comprendre Et dĂ©solĂ© pour les fautes Merci beaucoup! 14 avril 2016 Ă  220708Nous ne connaissons pas avec certitude la façon exacte dont la Lune s'est formĂ©e. L'hypothĂšse la plus plausible est qu'une petite planĂšte nommĂ©e ThĂ©ia aurait percutĂ© la Terre alors que celle-ci Ă©tait encore jeune. Voir par exemple cette petite vidĂ©o. 14 avril 2016 Ă  223437 D'accord c'est vrai, mais peut importe si c'est avec la Lune ou pas, avec n'importe quel satellite en orbite autour de n'importe quel planĂšte ou Ă©toile, juste comment c'est possible? Merci 15 avril 2016 Ă  85228 Bonjour, En fait si je comprends bien ta "question", c'est pourquoi & comment un objet cĂ©leste fait-il pour se placer en orbite autour d'un autre objet cĂ©leste ? C'est ça ? 15 avril 2016 Ă  122950 Comment un objet se met en orbite, c'est le principe du canon de Newton. Une petite image Il faut donc une certaine vitesse pour compenser la gravitĂ©. Plus tu es loin, plus la gravitĂ© est faible, donc il te faut moins de vitesse. En fait, ça constitue un Ă©quilibre stable en premiĂšre approximation. Equilibre stable c'est par exemple un pendule. Quand tu l'Ă©loignes de sa position d'Ă©quilibre, il va chercher Ă  y revenir. Equilibre instable un stylo posĂ© verticalement sur la table. Il est en Ă©quilibre mais si tu le perturbes, il ne va pas revenir Ă  la verticale, il va tomber Pour un objet en orbite s'il accĂ©lĂšre, il va s'Ă©loigner force centrifuge > gravitation. Mais en s'Ă©loignant il va ralentir comme un objet lancĂ© en l'air, la gravitation le ralentit, donc il va retrouver un moment ou la gravitation compense de nouveau la force centrifuge. Pareil s'il ralentit il va commencer Ă  tomber, ça va l'accĂ©lĂ©rer donc lui redonner une force centrifuge nĂ©cessaire pour compenser la gravitation. Dans les deux cas, ils vont donc retrouver une autre orbite stable. Comment ça a commencĂ© si on prend l'hypothĂšse de la collision, la lune s'est formĂ©e Ă  partir de dĂ©bris de matiĂšre. Les dĂ©bris les plus rapides ont quittĂ© l'orbite, les plus lents se sont réécrasĂ©s sur Terre, et ceux qui avaient la bonne vitesse Ă  la bonne altitude se sont mis en orbite. Et ceux qui dĂ©viaient lĂšgĂ©rement de l'orbite ont percutĂ© d'autres dĂ©bris, se sont agglutinĂ©s, ont trouvĂ© une orbite stable grĂące au mĂ©canisme dĂ©crit au-dessus et ça a fini par former la lune. D'ailleurs le systĂšme solaire lui-mĂȘme s'est formĂ© ainsi, Ă  partir d'une nĂ©buleuse de poussiĂšres. En fait tu te demandes comment la lune a fait pour trouver sa vitesse et son altitude parfaite pour une mise en orbite. C'est juste que les dĂ©bris qui n'avaient pas cette orbite ont disparu retombĂ© sur terre ou expulsĂ©s dans l'espace. Donc forcĂ©ment tu ne vois que ceux qui ont trouvĂ© une orbite stable une sorte de thĂ©orie de l'Ă©volution D'ailleurs parmi les systĂšmes stables assez impressionnants, on peut citer les anneaux de saturne 15 avril 2016 Ă  135745 Je teremercie Hazdrubal, je comprends mieux, c'est exactement ce que je voulais savoir! Et non RevRofNori, enfin plus ou moins, juste comment c'etait possible en prenant en compte la vitesse, la masse et la distance d'une planĂšte qui pouvais ĂȘtre "alĂ©atoire" au moment de sa crĂ©ation, mais Hazdrubal l'as parfaitement expliquĂ©. Merci encore -EditĂ© par 238 15 avril 2016 Ă  135806 12 juin 2018 Ă  220709 est il normal sa presque un mois que l'on ne voit plus la lune 12 juin 2018 Ă  224701 Bonjour, Le message qui suit est une rĂ©ponse automatique activĂ©e par un membre de l'Ă©quipe. Les rĂ©ponses automatiques leur permettent d'Ă©viter d'avoir Ă  rĂ©pĂ©ter de nombreuses fois la mĂȘme chose, ce qui leur fait gagner du temps et leur permet de s'occuper des sujets qui mĂ©ritent plus d' sommes nĂ©anmoins ouverts et si vous avez une question ou une remarque, n'hĂ©sitez pas Ă  contacter la personne en question par Message plus d'informations, nous vous invitons Ă  lire les rĂšgles gĂ©nĂ©rales du forum DĂ©terrage Citation des rĂšgles gĂ©nĂ©rales du forum Avant de poster, demandez-vous si ce que vous allez dire apporte quelque chose au sujet. Si votre message n'apporte rien, vous ferez perdre du temps Ă  tout le monde et le sujet pourrait dĂ©vier ou devenir difficile Ă  suivre. Aussi, vĂ©rifiez la date du topic. 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Limpesanteur n'est pas provoquĂ©e par l'Ă©loignement de la Terre ou de tout autre corps cĂ©leste attractif : l'accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© Ă  une hauteur de 100 km par exemple n'est que de 3 % moindre qu'Ă  la surface de la Terre. L'impesanteur est ressentie lorsque l'accĂ©lĂ©ration subie Ă©gale la gravitĂ©, ce qui recouvre aussi le cas oĂč le champ de gravitĂ© serait quasiment nul
Le 30/07/2014 Ă  2119 MAJ Ă  2319La Lune est lĂ©gĂšrement aplatie. - -En plus d'ĂȘtre lĂ©gĂšrement aplati, le satellite naturel de la Terre est dĂ©formĂ© par un renflement sur sa face visible, et par un autre bourrelet sur sa face cachĂ©e. Une Ă©quipe de chercheurs explique quartiers ou en croissant, la Lune, aussi familiĂšre soit-elle aux Terriens, garde sa part de mystĂšre. Une Ă©quipe de chercheurs propose, ce mercredi, dans la revue Nature une explication Ă  sa forme, loin d'ĂȘtre une sphĂšre Lune lĂ©gĂšrement aplatieLe satellite naturel de la Terre n'est pas tout Ă  fait sphĂ©rique, mais est lĂ©gĂšrement aplati. La Lune est aussi dĂ©formĂ©e par un lĂ©ger renflement sur sa face visible depuis la Terre, et par un autre bourrelet sur sa face cachĂ©e. L'Ă©quipe de Ian Garrick-Bethell UniversitĂ© de Californie, Santa Cruz, Etats-Unis explique cette forme particuliĂšre par les "effets de marĂ©e", les forces gravitationnelles exercĂ©es par la Terre pendant l'enfance de la Lune, il y a 4,4 milliards d' SystĂšme solaire s'est formĂ© il y a environ 4,5 milliards d'annĂ©es. Selon le modĂšle aujourd'hui couramment admis, la Lune serait nĂ©e d'une collision massive subie par la Terre, elle-mĂȘme Ă  peine les chercheurs, les premiĂšres forces de marĂ©e exercĂ©es par la Terre, alors bien plus proche de la Lune, ont Ă©chauffĂ© de maniĂšre inĂ©gale, selon les endroits, la croĂ»te de la Lune, lorsqu'elle flottait encore sur un ocĂ©an de roche en fusion. Ce phĂ©nomĂšne a donnĂ© Ă  la Lune le gros de sa forme, lĂ©gĂšrement Ă©tirĂ©e comme un bourrelets figĂ©sPlus tard, alors que la Lune se refroidissait, les forces de marĂ©e ont dĂ©formĂ© l'extĂ©rieur de la Lune et ont figĂ© ses bourrelets. Cet effet de marĂ©e a aussi synchronisĂ© la rotation de la Lune et sa rĂ©volution autour de la Terre, ce qui fait que les Terriens voient toujours la mĂȘme face de la arriver Ă  ces conclusions, l'Ă©quipe de Ian Garrick-Bethell a analysĂ© la topographie de la Lune en faisant abstraction de ses vastes cratĂšres, qui seraient apparus plus tard. L'astrophysicien a expliquĂ© que les idĂ©es derriĂšre cette Ă©tude ont d'abord Ă©tĂ© inspirĂ©es par les processus Ă  l'Ɠuvre sur Europe, lune de Jupiter. Ce satellite de Jupiter abrite un ocĂ©an liquide cachĂ© sous sa surface de glace. Les marĂ©es de Jupiter agissent sur la couche de glace d'Europe et, en provoquant un Ă©chauffement, sculptent sa forme. "Il y a bien longtemps, la Lune Ă©tait similaire", a-t-il soulignĂ©, avec une couche de roche flottant sur de la roche en estime que la comprĂ©hension de la forme de la Lune pourrait aider Ă  apprĂ©hender "un grand nombre de phĂ©nomĂšnes gĂ©ologiques qui ont eu lieu aprĂšs la formation", et notamment son asymĂ©trie. Seule la face visible de la Lune prĂ©sente de vastes plaines volcaniques qu'on a appelĂ© indĂ»ment "mers".Chaque annĂ©e, la Lune s'Ă©loigne de 3,8 cm de la TerrePlus globalement, la comprĂ©hension des processus prĂ©coces de l'Ă©volution de notre plus proche voisine cĂ©leste pourrait Ă©clairer les phĂ©nomĂšnes qui peuvent opĂ©rer sur d'autres objets de notre systĂšme solaire, voire au-delĂ ."La Lune a toujours Ă©tĂ©, et reste, un grand laboratoire", souligne Ian Lune se situe Ă  une distance moyenne de la Terre de km et s'en Ă©loigne de 3,8 centimĂštres par an. Sa circonfĂ©rence Ă  l'Ă©quateur est de km, 3,7 fois infĂ©rieur Ă  celui de la Terre km. .
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