NĂ©de pĂšre inconnu, Marcel Lucien Edouard Ducros est nĂ© le 21 septembre 1888 Ă  Toulouse en France il porte le nom de sa mĂšre Camille Julie Ducros. Sa mĂšre une parisienne se marie le 23 mai 1891 avec Jules Étienne Barou et lĂ©gitime le petit Marcel Lucien qui s'appelle dorĂ©navant Barou. Ses parents sont commerçants, une voie toute tracĂ©e pour le gamin de reprendre le
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Guilau6951Je pense qu'il s'agit de Lucien Morisse, l'ex-mari de Dalida. Tristan est le portrait crachĂ© de son pĂšre. RĂ©pondre - il y a 5 ans. Anonyme 65999 La stricte vĂ©ritĂ© est qu'il s'agit de FrĂ©dĂ©ric Juillard (18 septembre 1951 - 17 fĂ©vrier 2008), fils du siffleur Mario Juillard. C'Ă©tait mon meilleur ami, malgrĂ© tout. Sacha Guitry, de son nom complet Alexandre Georges-Pierre Guitry est un comĂ©dien, dramaturge, metteur en scĂšne de théùtre, rĂ©alisateur et scĂ©nariste de cinĂ©ma, nĂ© le 21 fĂ©vrier 1885 Ă  Saint-PĂ©tersbourg Russie, mort le 24 juillet 1957 Ă  Paris 72 ans. Auteur dramatique trĂšs prolifique, il a Ă©crit plus d’une centaine de piĂšces de théùtre et en a adaptĂ© lui-mĂȘme un grand nombre au cinĂ©ma. InterprĂšte de la quasi-totalitĂ© de ses films, il est l’auteur d’une Ɠuvre, riche de trente-trois films, qui comprend notamment Le Roman d’un tricheur, DĂ©sirĂ©, Mon pĂšre avait raison, Quadrille, Ils Ă©taient neuf cĂ©libataires, La Poison, Si Versailles m’était contĂ©, Assassins et voleurs. Biographie Du théùtre au cinĂ©ma Sacha Guitry est le fils de Lucien Guitry 1860 - 1925, grand comĂ©dien de théùtre, trĂšs cĂ©lĂšbre Ă  son Ă©poque, et de RenĂ©e Delmas dite de Pont-Jest[1], fille du journaliste RenĂ© de Pont-Jest. ÉlĂšve mĂ©diocre, Guitry se rĂ©vĂšle trĂšs tĂŽt brillant comĂ©dien et bien vite excellent auteur et metteur en scĂšne. Il Ă©crit lui-mĂȘme ses propres piĂšces, parfois en moins de trois jours, et en assure la mise en scĂšne et l’interprĂ©tation. Nono 1905 remporte un vif succĂšs. L’échec de La Clef, en 1907, dĂ©courage un temps Sacha Guitry et c’est le soutien indĂ©fectible de son grand aĂźnĂ© Octave Mirbeau qui lui donne le courage de continuer ; admiratif et reconnaissant, Sacha Guitry sollicite de lui une prĂ©face pour sa Petite Hollande en 1908 et, plus tard, lui consacre une piĂšce, Un sujet de roman, créée le 4 janvier 1924 par son pĂšre Lucien Guitry dans le rĂŽle du grand Ă©crivain. Sarah Bernhardt doit ĂȘtre aussi de la crĂ©ation, dans le rĂŽle d’Alice Regnault, mais la Divine meurt avant la premiĂšre. Il Ă©crit sur mesure pour sa deuxiĂšme Ă©pouse Yvonne Printemps plusieurs comĂ©dies musicales Ă  trĂšs grand succĂšs Mozart, L’amour masquĂ©... et sept revues avec son ami Albert Willemetz. Homme d’esprit Ă  l’humour caustique, c’est Sacha Guitry qui dĂ©couvre et lance Raimu dans Faisons un rĂȘve. Il fait les dĂ©lices du public mais s’attire Ă©galement la jalousie des critiques. Il est un peu l’opposĂ© du théùtre du Cartel des quatre créé notamment par Louis Jouvet et Charles Dullin. Sacha Guitry utilise dĂ©jĂ  au théùtre les techniques qu’il utilisera plus tard au cinĂ©ma s’approprier les rĂšgles, les codes d’un genre, les dĂ©tourner et les plier Ă  son propre style. Avec le cinĂ©ma, les rapports sont d’abord trĂšs tendus. Il fait une premiĂšre tentative en 1915, en rĂ©alisant Ceux de chez nous, en rĂ©action Ă  un manifeste allemand exaltant la culture germanique. Il filme certains amis de son pĂšre, Rodin, Claude Monet, Anatole France, Auguste Renoir, entre autres. Il note leurs paroles et les rĂ©pĂšte durant les diffusions publiques, inventant en quelque sorte, et avant l’heure, la voix off. Portrait de Sacha Guitry dans son bureau de l’avenue ElisĂ©e-Reclus en 1942, par LĂ©on Gard coll. AndrĂ© Bernard Comme Jouvet, il reproche au cinĂ©ma de ne pas avoir la mĂȘme puissance que le théùtre et ne s’y met qu’en 1935, sous l’influence de sa jeune Ă©pouse Jacqueline Delubac. Comprenant que le cinĂ©ma permet une survie, en fixant les images sur la pellicule, il dĂ©cide de mettre en boĂźte certaines de ses piĂšces de théùtre. D’abord Pasteur, Ă©crite par Sacha pour son pĂšre Lucien Guitry et interprĂ©tĂ©e par ce dernier, piĂšce qui donne libre cours Ă  sa passion pour l’histoire et les personnages historiques. ƒuvre prophĂ©tique car, dans une scĂšne, Louis Pasteur, jouĂ© par Sacha Guitry, dĂ©clare Ă  ses confrĂšres Messieurs, je sais que je n’utilise pas le style conventionnel auquel vous ĂȘtes habituĂ©s. » Phrase lourde de sens qui semble destinĂ©e aux critiques qui le dĂ©nigrent depuis qu’il fait du théùtre. La mĂȘme annĂ©e, il rĂ©alise Bonne chance ! et donne le premier rĂŽle fĂ©minin Ă  Jacqueline Delubac. Le style de Guitry s’y affirme un peu plus. En 1936, il tourne Ă  partir de la piĂšce qu’il a Ă©crite Le nouveau testament. Puis, toujours en 1936, il rĂ©alise Le roman d’un tricheur, pour beaucoup son chef-d’Ɠuvre. Dans ce film, presque sans dialogue, Ă  l’exception de quelques scĂšnes, Guitry met en scĂšne l’unique roman qu’il a Ă©crit, MĂ©moires d’un tricheur. Il est le narrateur du film, et dĂ©jĂ  son goĂ»t pour les histoires contĂ©es apparaĂźt. Si l’histoire peut sembler banale, elle est en fait un Ă©loge du cinĂ©ma, art de l’illusion. Tout Guitry est contenu dans ses quatre premiers films jeu avec les procĂ©dĂ©s filmiques, reconstitution d’évĂšnements ou biographie de personnages historiques, adaptations théùtrales. De 1935 Ă  1937, en trois ans, Guitry rĂ©alise dix films, dont au moins trois chefs-d’Ɠuvre[2]. À la fin des annĂ©es 1930, tout va pour le mieux dans la vie de Guitry. Le seul point noir est son divorce d’avec Jacqueline Delubac, mais il se console rapidement et Ă©pouse GeneviĂšve de SĂ©rĂ©ville qui est la seule de ses cinq Ă©pouses Ă  porter le nom de Guitry. À propos des femmes, Guitry a dĂ©clarĂ© Les femmes, je suis contre... tout contre. » Son nom est proposĂ© pour l’AcadĂ©mie française mais Guitry refuse la condition qu’on lui impose abandonner son activitĂ© de comĂ©dien. En 1939, il est Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie Goncourt et rĂ©alise Ils Ă©taient neuf cĂ©libataires, avec de nombreuses vedettes dont Elvire Popesco. Guitry y traite du mariage blanc, thĂšme Ă©ternel. Mais le film est en prise presque directe avec l’actualitĂ© car l’histoire part d’un dĂ©cret qui oblige les Ă©trangers Ă  quitter la France. Le lendemain de la premiĂšre de son film, la guerre Ă©clate. Les annĂ©es noires La situation se complique pour le Parisien Guitry qui ne veut pas quitter la capitale alors sous l’Occupation allemande. Pendant quatre ans, Ă  l’écart de toute pensĂ©e politique, il continue sa vie d’homme de théùtre et de cinĂ©ma, pensant ainsi assurer la prĂ©sence de l’esprit français face Ă  l’occupant allemand[3]. Il joue de son influence pour obtenir la libĂ©ration de personnalitĂ©s, notamment de l’écrivain Tristan Bernard et de son Ă©pouse, et parvient Ă  mettre en scĂšne Le Destin fabuleux de DĂ©sirĂ©e Clary, autour de la cĂ©lĂšbre fiancĂ©e de NapolĂ©on, film qui oppose la figure de l’Empereur aux visĂ©es de l’impĂ©rialisme allemand, et Donne-moi tes yeux, rĂ©flexion originale sur le regard masculin ». Son album 1429-1942 - De Jeanne d’Arc Ă  Philippe PĂ©tain, catalogue des gloires françaises, politiques et artistiques, tĂ©moigne, toutefois, d’un aveuglement politique assez permanent, au point de faire l’objet d’un film de prĂ©sentation, projetĂ© en mai 1944. Le 23 aoĂ»t 1944, lors de la LibĂ©ration de Paris, quelques heures aprĂšs avoir parlĂ© au tĂ©lĂ©phone avec son amie Arletty, il est arrĂȘtĂ© par un groupe de rĂ©sistants, agissant de leur propre initiative, qui lui reprochent son attitude Ă  l’égard de l’occupant allemand. Il est incarcĂ©rĂ© 60 jours sans inculpation. Il est alors dĂ©noncĂ© dans la presse - sur des rumeurs infondĂ©es - par des Ă©crivains comme Pierre Descaves ou certains journalistes du Figaro dirigĂ© alors par Pierre Brisson, dont il s’était fait un ennemi. Le juge d’instruction, ne sachant que lui reprocher, fait paraĂźtre dans les journaux, Ă  deux reprises, des annonces demandant qu’on lui communique les accusations contre Guitry. Il n’obtient aucune rĂ©ponse probante et classe le dossier[5]. Guitry obtient, en 1947, un non-lieu tardif il dira plus tard qu’il aurait prĂ©fĂ©rĂ© un procĂšs. Ses dĂ©tracteurs oublient qu’il s’est toujours opposĂ© Ă  ce que ses piĂšces soient jouĂ©es en Allemagne. Il s’en souviendra et lorsqu’il dĂ©clare Ă  Pauline Carton, dans le gĂ©nĂ©rique de La Poison, que le dĂ©cor de la cellule a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  partir de ses souvenirs, on sent poindre l’amertume dans sa voix. Tentant de prendre la chose avec humour, il dĂ©clare La LibĂ©ration ? Je peux dire que j’en ai Ă©tĂ© le premier prĂ©venu. » Il publiera ses souvenirs sous forme de deux rĂ©cits Quatre ans d’occupations un pluriel significatif pour la pĂ©riode de 1940 Ă  aoĂ»t 1944 et 60 jours de prison pour les deux mois pĂ©nibles et humiliants qui suivirent. Il commente, en filigrane, son comportement dans Le Diable boiteux, biographie de Talleyrand qui soutint plusieurs rĂ©gimes avec toujours comme seul but de servir la grandeur de la France. RĂ©habilitation Les annĂ©es 1930 ont Ă©tĂ© des annĂ©es de rĂȘves et les annĂ©es 1940 des annĂ©es noires ; les annĂ©es 1950 vont ĂȘtre une synthĂšse des deux dĂ©cennies Ă©coulĂ©es. Il rĂ©dige le scĂ©nario d’AdhĂ©mar ou le jouet de la fatalitĂ© mais, malade, il en confie la rĂ©alisation Ă  Fernandel, qui a dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© un film. Devant le rĂ©sultat, Guitry s’estime trahi et intente un procĂšs Ă  Fernandel. ProcĂšs qu’il perd. Ce film annonce la suite de l’Ɠuvre du cinĂ©aste. Le ton est plus mĂ©lancolique Le comĂ©dien, Deburau, Le TrĂ©sor de Cantenac, parfois caustique Je l’ai Ă©tĂ© trois fois, La Poison, La Vie d’un honnĂȘte homme, mais toujours comique ToĂą, Aux deux colombes, Tu m’as sauvĂ© la vie. Ses amis le soutiennent et la reconnaissance vient avec la commande de grosses productions historiques Si Versailles m’était contĂ©, NapolĂ©on, Si Paris nous Ă©tait contĂ©. Mots d’esprits et distribution prestigieuse font le charme de ces fresques. Il n’oublie pas son arrestation et rĂ©alise le trĂšs caustique Assassins et voleurs emmenĂ© par le duo Jean Poiret-Michel Serrault et dans lequel Darry Cowl fait ses dĂ©buts avec une scĂšne pratiquement improvisĂ©e mais hilarante. Les trois font la paire est le dernier film qu’il rĂ©alise avec l’aide de l’acteur-producteur-rĂ©alisateur ClĂ©ment Duhour, car la maladie l’a beaucoup affaibli. Film-somme sur le cinĂ©ma de Guitry oĂč l’on retrouve tout ce qui fait le sel de son Ɠuvre jeu avec les procĂ©dĂ©s filmiques, fidĂ©litĂ© avec certains acteurs, humour caustique. Son testament artistique est le scĂ©nario de La Vie Ă  deux qu’il rĂ©dige et oĂč il refond plusieurs de ses piĂšces ; c’est ClĂ©ment Duhour qui le rĂ©alisera aprĂšs la mort du cinĂ©aste, avec une plĂ©iade de vedettes venues rendre hommage au maĂźtre. Sacha Guitry repose au cimetiĂšre de Montmartre, Ă  Paris, avec son pĂšre Lucien Guitry, son frĂšre Jean, mort en 1920, et sa derniĂšre Ă©pouse Lana Marconi, dĂ©cĂ©dĂ©e en 1990. Sacha Guitry incarnĂ© par Denis PodalydĂšs Ă  la CinĂ©mathĂšque française le 15 dĂ©cembre 2007 Sacha Guitry et les acteurs Sacha Guitry tient le rĂŽle principal de presque tous ses films. Mais il sait parfois s’effacer lorsque cela est nĂ©cessaire, comme dans le film Ă  sketch Ils Ă©taient neuf cĂ©libataires, avec de grands noms au gĂ©nĂ©rique Saturnin Fabre, Elvire Popesco, Gaston Dubosc. L’homme est un ami fidĂšle et Pauline Carton est de pratiquement tous ses films, Guitry lui inventant parfois des rĂŽles. Il confie le rĂŽle principal de La Poison et de La Vie d’un honnĂȘte homme Ă  Michel Simon, ainsi que celui de son dernier film Les trois font la paire que Simon n’aime pas mais qu’il accepte de jouer par amitiĂ© pour Guitry alors mourant. Acteur mais Ă©galement metteur en scĂšne, il sait dĂ©tecter les nouveaux talents Louis de FunĂšs, Darry Cowl, Michel Serrault, Jacqueline Delubac pour ne citer que ceux-lĂ , sont lancĂ©s par Guitry. Raimu, reconnaissant envers celui qui l’a lancĂ©, accepte de jouer gratuitement dans Les Perles de la couronne, et Guitry Ă©crit sur mesure, pour Fernandel, le scĂ©nario d’AdhĂ©mar. Il sollicite souvent Gaby Morlay pour jouer des piĂšces de théùtre, et deux de ses films. Parmi les grands noms dĂ©jĂ  citĂ©s, signalons Ă©galement Erich Von Stroheim, Orson Welles, Jean Cocteau, Jean Gabin, GĂ©rard Philipe, Jean Marais, Danielle Darrieux, MichĂšle Morgan, Pierre Larquey, Jean-Louis Barrault, Arletty, Édith Piaf, Robert Lamoureux, Yves Montand, Jean-Pierre Aumont, Luis Mariano, Jacques Varennes, Suzanne DantĂšs, Saturnin Fabre, Brigitte Bardot... Tout au long de son Ɠuvre, Guitry se fait le chantre du comĂ©dien, de son pĂšre en particulier. Il rĂ©alise une biographie, Le comĂ©dien, et une adaptation théùtrale, Mon pĂšre avait raison. Pour lui, Lucien Guitry et Sarah Bernhardt sont les deux plus grands acteurs du monde et il ne manque pas de le rappeler dans les nombreux articles qu’il signe. Du reste, certains de ses films semblent ĂȘtre conçus pour les acteurs Les Perles de la couronne, Ils Ă©taient neuf cĂ©libataires, Le TrĂ©sor de Cantenac, ou encore sa trilogie historique. Sacha Guitry et la critique Avec la critique, Sacha Guitry a toujours entretenu des relations conflictuelles, et ce dĂšs son travail au théùtre. Guitry invente un style qui lui est propre, basĂ© sur des dialogues incisifs et percutants, souvent dĂ©clamĂ©s par lui. C’est son statut de comĂ©dien et d’auteur complet, son apparente facilitĂ© et le succĂšs constant qu’il obtient pendant plus de vingt ans, qui le rendent insupportable aux yeux des critiques. Du reste, Guitry se venge tout au long de son Ɠuvre et ne cesse de railler cette profession qui n’a jamais voulu faire l’effort de le comprendre. On reproche Ă  ses films de n’ĂȘtre que du théùtre filmĂ© ». Mais Guitry, comme Marcel Pagnol, autre auteur dramatique de théùtre et de cinĂ©ma, impose son style, se construit un univers Ă  part entiĂšre. Souvent, les critiques reprochent Ă  Guitry de dĂ©voiler les artefacts du tournage. Le cinĂ©aste, en montrant son style, appose sa griffe et empĂȘche quiconque de le copier. Le summum est atteint avec Ils Ă©taient neuf cĂ©libataires Ă  la fin du film, Guitry mĂ©lange rĂ©alitĂ© et fiction en faisant croire Ă  l’amant sĂ©rieux » d’Elvire Popesco que tous deux sont en train de tourner un film. La rĂ©alitĂ© va plus vite que la fiction. Et le film se fait descendre par la critique, malgrĂ© des rĂ©actions positives. Parmi les critiques les plus virulentes, on retrouve rĂ©guliĂšrement l’accusation de mĂ©galomanie, de prĂ©tention. Lorsque Guitry met en scĂšne Si Versailles m’était contĂ©, film montrant le chĂąteau de Versailles de sa naissance Ă  nos jours, on lui reproche d’ĂȘtre passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de son sujet et d’avoir rĂ©alisĂ© une visite au musĂ©e GrĂ©vin. La critique dĂ©molit le film et oublie que Guitry est rĂ©alisateur avec toutes les responsabilitĂ©s que cela implique, mais Ă©galement scĂ©nariste, dialoguiste et acteur. Peu de cinĂ©astes assument autant de charges. PrĂ©cisons qu’Orson Welles, qui a jouĂ© dans Si Versailles m’était contĂ© et NapolĂ©on, considĂ©rait Guitry comme son maĂźtre. Du reste, il existe plusieurs points communs entre les deux artistes tous deux hommes de théùtre, de radio, fĂ©rus de littĂ©rature, ayant le mĂȘme sens de l’humour. Une autre hypothĂšse peut ĂȘtre envisagĂ©e pour expliquer ses rapports tendus avec la critique la virtuositĂ© et l’évidente facilitĂ© avec laquelle le MaĂźtre se meut dans l’univers filmique. Lorsqu’il rĂ©alise Le Destin fabuleux de DĂ©sirĂ©e Clary, il place le gĂ©nĂ©rique en plein milieu du film et s’offre le luxe de changer plusieurs interprĂštes avec une finesse rare. Du cinĂ©ma, Guitry a dĂ©clarĂ© C’est une lanterne magique. L’ironie et la grĂące ne devraient pas en ĂȘtre exclues. » Une autre anecdote rĂ©sume le personnage lors du tournage de NapolĂ©on film, 1955, un technicien, en visionnant les rushes, fait remarquer Ă  Guitry que l’on voit une camĂ©ra dans le champ. Le cinĂ©aste lui rĂ©pond Mon ami, le public se doute bien que nous avons utilisĂ© des camĂ©ras pour rĂ©aliser ce film. »[6] DĂ©sinvolture, Ă©lĂ©gance, finesse et humour alliĂ©s Ă  une solide maĂźtrise technique. Cela a de quoi attirer les mĂ©disances et les jalousies. Il est rĂ©habilitĂ© par la Nouvelle Vague[7] et François Truffaut[8] en particulier, qui voit en lui l’auteur complet, comme Charlie Chaplin. Un pseudo-misogyne, mariĂ© cinq fois MalgrĂ© sa posture de misogyne, Sacha Guitry a Ă©tĂ© mariĂ© cinq fois, et uniquement avec des actrices encore que les deux derniĂšres ne le soient devenues qu’à son contact. On lui connaĂźt en outre de nombreuses liaisons avec des comĂ©diennes et artistes, parmi lesquelles la danseuse Belle Époque » Jane Avril, la comĂ©dienne Arletty, qui a refusĂ© de l’épouser J’allais pas Ă©pouser Sacha Guitry, il s’était Ă©pousĂ© lui-mĂȘme ! », citĂ© par Francis Huster, les actrices Simone Paris qui consacre un chapitre de ses mĂ©moires, Paris sur l’oreiller, au rĂ©cit dĂ©taillĂ© de leur romance, Mona Goya et Yvette Lebon, etc. Cinq Ă©pouses donc 1. Charlotte LysĂšs 1877 - 1956, qu’il Ă©pouse le 14 aoĂ»t 1907 Ă  Honfleur, au grand dam de Lucien Guitry, ex-amant de Charlotte... Elle crĂ©e 19 piĂšces de son mari et reprend Nono en 1910. SĂ©parĂ© depuis avril 1917, le couple divorce le 17 juillet 1918. 2. Il Ă©pouse Yvonne Printemps 1894-1977 Ă  Paris le 10 avril 1919, avec comme tĂ©moins Sarah Bernhardt, Georges Feydeau, Lucien Guitry avec qui il vient juste de se rĂ©concilier et Tristan Bernard. Yvonne Printemps crĂ©e 34 piĂšces de Sacha Guitry, en reprend 6 autres et interprĂšte un de ses films, Un roman d’amour et d’aventures 1918. Yvonne Printemps ne sait pas ĂȘtre fidĂšle elle a des aventures avec Jacques-Henri Lartigue, Maurice Escande, Pierre Fresnay, d’autres... Le 15 juillet 1932, Yvonne Printemps quitte Sacha Guitry pour Pierre Fresnay lequel de son cĂŽtĂ© quitte pour elle la comĂ©dienne Berthe Bovy, mais ne l’épouse jamais. Le divorce entre Sacha et Yvonne est prononcĂ© le 7 novembre 1934. 3. Il se marie avec la jeune Jacqueline Delubac 1907-1997, de 22 ans sa cadette, le 21 fĂ©vrier 1935 Ă  Paris. Comme il a 50 ans, il annonce leur mariage en dĂ©clarant J’ai le double de son Ăąge, il est donc juste qu’elle soit ma moitiĂ© », rajeunissant lĂ©gĂšrement et galamment la mariĂ©e et dĂšs lors, pour la beautĂ© du mot et l’exactitude des comptes, Jacqueline prĂ©tendra ĂȘtre nĂ©e en 1910 et non en 1907. Elle joue 23 piĂšces de son mari, dont 10 crĂ©ations et 13 reprises Ă  Paris et en tournĂ©e, et interprĂšte 11 de ses films. SĂ©parĂ©s depuis le 15 dĂ©cembre 1938, les deux Ă©poux divorcent le 5 avril 1939. 4. Son mariage avec GeneviĂšve de SĂ©rĂ©ville 1914-1963 est cĂ©lĂ©brĂ© les 4 et 5 juillet 1939 Ă  Fontenay-le-Fleury. GeneviĂšve crĂ©e 5 piĂšces de son mari Ă  Paris, en reprend 4 autres Ă  Paris ou en tournĂ©e et interprĂšte 5 de ses films. Le couple se sĂ©pare en avril 1944 et leur divorce est prononcĂ© le 25 juillet 1949. 5. Il Ă©pouse enfin Lana Marconi 1917-1990 le 25 novembre 1949 Ă  Paris. Elle crĂ©e 7 piĂšces de son mari, en reprend 2 autres et interprĂšte 13 de ses films. Guitry a souvent Ă©voquĂ© sa prĂ©dilection pour les femmes La vie sans femme me paraĂźt impossible ; je n’ai jamais Ă©tĂ© seul, la solitude c’est ĂȘtre loin des femmes », mais il s’est acquis une rĂ©putation de misogyne que bien des rĂ©pliques de ses piĂšces semblent confirmer. Ses Ă©pouses, cependant, qui lui ont reprochĂ© bien des choses, ne lui ont jamais fait le reproche d’ĂȘtre misogyne mais Ă©voquent au contraire son amour pour les femmes, sa sĂ©duction et sa finesse. Dans Faut-il Ă©pouser Sacha Guitry ?, Jacqueline Delubac Ă©crit À la femme il refuse la logique de l’esprit, pas celle du sexe ! Traduction il ne suffit pas que la femme dispose, il faut qu’elle propose. C’est le caprice de Sacha de tout attendre du caprice des femmes » ; et plus loin Sacha, tu es un diable Ă©lectrique ! Tu connais les escaliers cachotiers du cƓur ! Les drĂŽles de coin ! ». GeneviĂšve de SĂ©rĂ©ville, dans Sacha Guitry mon mari, Ă©voque les causeries de Sacha sur l’amour et les femmes et avance une hypothĂšse Parler des femmes et de l’amour n’est-il pas devenu, pour lui, une sorte de jonglerie dans laquelle son cƓur ne joue aucun rĂŽle, mais seulement son aisance dans l’ironie, son goĂ»t excessif du paradoxe ». Avec les salves de misogynie de quelques-unes de ses piĂšces, Guitry se venge sans doute, avec des mots, des infidĂ©litĂ©s, des maux, que certaines de ses compagnes ont pu lui faire subir, Yvonne Printemps notamment. Mais Dominique Desanti, dans la biographie qu’elle lui a consacrĂ©e, remarque aussi, Ă  propos de N’écoutez pas Mesdames, piĂšce tissĂ©e de railleries contre les femmes Sous les rĂ©pliques spirituelles court l’angoisse de l’homme vieillissant face Ă  une femme trop jeune qui lui Ă©chappe... ce qu’il trouve Ă  la fois insupportable et naturel ». Guitry lui se justifie en disant Tout ce mal que je pense et que je dis des femmes, je le pense et je le dis, je ne le pense et je ne le dis que des personnes qui me plaisent ou qui m’ont plu ». Ce n’est d’ailleurs pas tant avec les femmes qu’il a un problĂšme, qu’avec le mariage Le mariage, c’est rĂ©soudre Ă  deux les problĂšmes que l’on n’aurait pas eu tout seul ». La sĂ©duction a certainement pour lui plus de charme que le quotidien Ă  deux. Il Ă©crit cependant Il faut courtiser sa femme comme si jamais on ne l’avait eue... il faut se la prendre Ă  soi-mĂȘme ». Si l’on peut citer bien des rĂ©pliques et des "bons ? mots" misogynes dans ses piĂšces et dans ses causeries, aucun tĂ©moignage ne donne d’exemple de propos semblables dans l’intimitĂ© et encore moins de gestes ou d’attitudes qui pourrait laisser penser que l’homme Sacha Guitry ait Ă©tĂ© un misogyne. Selon Francis Huster, fin connaisseur de Sacha On dit souvent que Guitry est misogyne ; c’est n’importe quoi. Dans ses piĂšces, c’est l’homme qui trompe, pas la femme. Il Ă©tait fou des femmes. Elles n’ont malheureusement jamais Ă©tĂ© folles de lui. Peut-ĂȘtre parce qu’il n’a jamais su les entendre, mĂȘme s’il savait leur parler[9] ». Divers * Sacha est le diminutif russe d’Alexandre. Le tsar Alexandre III Ă©tait en effet son parrain. * Comme il l’explique dans son discours de cent lignes, prononcĂ© lors du banquet du centenaire de Janson-de-Sailly, il fut expulsĂ© de 11 lycĂ©es diffĂ©rents. Il explique dans un de ses ouvrages que c’était en raison des dĂ©placements de son pĂšre qu’il redoubla sa sixiĂšme 10 fois. En effet, Ă  l’époque, on recommençait l’annĂ©e si l’on changeait d’établissement, ce qui Ă©tait pĂ©riodiquement son cas. Il fĂȘta ses 18 ans en sixiĂšme et arrĂȘta lĂ  ses brillantes Ă©tudes. * Durant l’hiver 1889, alors que Sacha a 4 ans, son pĂšre, Lucien Guitry, qui est en train de se sĂ©parer de son Ă©pouse, sort un moment avec Sacha pour chercher des gĂąteaux au coin de la rue, et de coin de rue en coin de rue car la pĂątisserie la meilleure est plus loin, il l’entraĂźne en fait jusqu’en Russie, lieu de ses futures reprĂ©sentations. En Russie, Sacha joue enfant devant le Tsar et la famille impĂ©riale. C’est lĂ -bas qu’il entend que son pĂšre va jouer tous les soirs pour travailler ». * MalgrĂ© le vif soutien de Tristan Bernard et de nombreuses personnalitĂ©s de la RĂ©sistance, Sacha Guitry est injustement soupçonnĂ© de collaboration Ă  la LibĂ©ration, et incarcĂ©rĂ© pendant 60 jours d’oĂč son livre 60 jours de prison. Un non-lieu complet est prononcĂ©. Il n’y avait donc pas lieu ! », commenta ironiquement Sacha Guitry, qui dĂ©clara par ailleurs La LibĂ©ration ? Je peux dire que j’en ai Ă©tĂ© le premier prĂ©venu. » Pour la petite histoire, c’est Alain Decaux qui Ă©vite le pillage de sa maison car il est Ă  l’époque mobilisĂ© et, connaissant Guitry, il demande Ă  surveiller sa maison. En souvenir de ce beau geste, Lana Guitry lui offre l’émeraude que Sacha portait et qui trĂŽne dĂ©sormais sur la poignĂ©e de son Ă©pĂ©e d’acadĂ©micien. De son arrestation, il dit Ils m’emmenĂšrent menottĂ© Ă  la mairie. J’ai cru qu’on allait me marier de force ! » * Le divorce par consentement mutuel n’étant pas reconnu Ă  une Ă©poque, des lettres d’injures mutuelles Ă©taient exigĂ©es de la part des deux parties pour en obtenir le prononcĂ©. Dans les divorces concernant Sacha Guitry, notamment celui soldant son mariage avec Yvonne Printemps, on reconnaĂźt nettement sa patte d’humoriste dans les lettres fournies par les deux » parties. * Collectionneur avisĂ©, il possĂ©dait dans son hĂŽtel particulier du Champ de Mars, 18 avenue ÉlisĂ©e-Reclus une splendide collection d’Ɠuvres d’art peintures, sculptures, lettres autographes... dont il souhaitait faire, Ă  sa mort, un musĂ©e. Malheureusement, les Ɠuvres furent peu Ă  peu dispersĂ©es Ă  sa mort et son projet ne vit jamais le jour. MalgrĂ© les protestations de ses nombreux amis l’hĂŽtel fut dĂ©moli en 1963. * À l’occasion de son jubilĂ© sa premiĂšre piĂšce ayant Ă©tĂ© jouĂ©e le 16 avril 1902 au Théùtre des Mathurins l’éditeur Raoul Solar rĂ©alisa gracieusement en 1952 un ouvrage intitulĂ© simplement 18 avenue ElisĂ©e Reclus, commentĂ© par Sacha lui-mĂȘme. Il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le catalogue de l’exposition de ses collections, exposition faite au bĂ©nĂ©fice des Ɠuvres charitables de la SociĂ©tĂ© des auteurs et compositeurs dramatiques SACD. ƒuvre théùtrale * Le Page 1902, piĂšce en un acte, en vers ; * Le 1905 ; * Nono 1906, piĂšce en trois actes ; * Chez les Zoaques 1906 ; * La Clef 1907, qui connut un four ; * Petite Hollande 1908, prĂ©face d’Octave Mirbeau ; * Le Veilleur de nuit 1911 ; * La Prise de Berg-Op-Zoom 1912 ; * La PĂšlerine Ă©cossaise 1914 ; * Deux Couverts 1914 ; * Une paire de gifles ; * La Jalousie 1915 ; * Faisons un rĂȘve 1916 ; * Jean de La Fontaine 1916 ; * L’Illusionniste 1917 ; * Un soir quand on est seul 1917 ; * Deburau 1918 ; * Pasteur 1919 ; * Le Mari, la Femme et l’Amant 1919 ; * Mon pĂšre avait raison 1919 ; * BĂ©ranger 1920 ; * Je t’aime 1920 ; * Comment on Ă©crit l’histoire 1920 ; * Le ComĂ©dien 1921 ; * Le Blanc et le Noir 1923 ; * L’Amour masquĂ© 1923, comĂ©die musicale, musique de AndrĂ© Messager ; * L’Accroche-cƓur ; * Un sujet de roman 1924, piĂšce inspirĂ©e par le couple d’Octave Mirbeau et Alice Regnault ; * Mozart 1925, comĂ©die musicale ; * DĂ©sirĂ© 1927 ; * Mariette ou Comment on Ă©crit l’histoire 1928, comĂ©die musicale ; * Histoires de France 1929 ; * Franz Hals 1931 ; * Villa Ă  vendre 1931 ; * Françoise 1932 ; * Les Desseins de la providence 1932 ; * ChĂąteaux en Espagne 1933 ; * Ô, mon bel inconnu 1933, comĂ©die musicale ; * Un tour au paradis 1933 ; * Florestan Ier, prince de Monaco 1933 ; * Le Nouveau Testament 1934 ; * Quand jouons-nous la comĂ©die ? 1935 ; * La Fin du monde 1935 ; * Le Mot de Cambronne 1936 ; * Quadrille 1937 ; * Dieu sauve le roi 1938 ; * Un monde fou 1938 ; * You’re telling me 1939 ; * Florence 1939 ; remaniĂ© en 1949 sous le titre ToĂą * Une paire de Gilles 1939, en un acte ; * Une lettre bien tapĂ©e 1939, en un acte ; * Fausse Alerte 1939, en un acte ; * Le Bien-aimĂ© 1940 ; * Vive l’empereur 1941 ; * N’écoutez pas, mesdames 1942 ; * Talleyrand 1947 ; * Aux deux colombes 1948 ; * ToĂą 1949, c’est Florence remaniĂ©e ; * Tu m’as sauvĂ© la vie 1949 ; * Beaumarchais 1950, piĂšce qui n’a pas Ă©tĂ© jouĂ©e ; * Une folie 1951. Filmographie RĂ©alisateur Tous les films sauf exception en tant que scĂ©nariste, dialoguiste et acteur. Les mentions d’adaptation de ses propres piĂšces, et leurs dates de premiĂšre reprĂ©sentation, restent Ă  relever. * 1914 Oscar rencontre Mademoiselle Mamageot - film de famille, inĂ©dit, de 3mn 50’ - * 1915 Ceux de chez nous documentaire La premiĂšre version muette, durait 22 mn ; elle Ă©tait destinĂ©e Ă  ĂȘtre projetĂ©e accompagnĂ©e d’une causerie de Guitry. La version sonorisĂ©e date de 1939. La version finale remaniĂ©e, en 1952, dure 44 mn et crĂ©dite FrĂ©dĂ©ric Rossif comme collaborateur. * 1922 Une petite main qui se place - court Ă©pilogue filmĂ© de la piĂšce homonyme - * 1934 DĂźner de gala aux ambassadeurs - Documentaire de 5 mn * 1935 Pasteur co-rĂ©alisation avec Fernand Rivers * 1935 Bonne chance ! * 1936 Le Nouveau Testament co-rĂ©alisateur Alexandre Ryder * 1936 Le Roman d’un tricheur * 1936 Mon pĂšre avait raison * 1936 Faisons un rĂȘve * 1937 Le Mot de Cambronne - moyen mĂ©trage * 1937 DĂ©sirĂ© * 1937 Les Perles de la Couronne co-rĂ©alisateur Christian Jaque * 1937 Quadrille * 1938 Remontons les Champs-ÉlysĂ©es collaboration technique Robert Bibal * 1939 Ils Ă©taient neuf cĂ©libataires * 1941 Le Destin fabuleux de DĂ©sirĂ©e Clary, collaboration technique RenĂ© Le HĂ©naff * 1942 La Loi du 21 juin 1907 - court-mĂ©trage * 1944 De Jeanne d’Arc Ă  Philippe PĂ©tain, mise en film du livre homonyme, 58 mn * 1943 Donne-moi tes yeux * 1943 La Malibran * 1947 Le ComĂ©dien * 1948 Le Diable boiteux * 1949 Aux deux colombes * 1949 ToĂą * 1950 Tu m’as sauvĂ© la vie * 1950 Le TrĂ©sor de Cantenac * 1951 Deburau * 1951 La Poison * 1952 Je l’ai Ă©tĂ© trois fois * 1953 La Vie d’un honnĂȘte homme narrateur * 1953 Si Versailles m’était contĂ©... * 1955 NapolĂ©on * 1955 Si Paris nous Ă©tait contĂ©... * 1957 Assassins et voleurs n’apparaĂźt pas dans le film * 1957 Les trois font la paire Sacha Guitry apparaĂźt pour la derniĂšre fois, et seulement au gĂ©nĂ©rique ScĂ©nariste liste non exhaustive * Le Blanc et le Noir 1931, de Robert Florey et Marc AllĂ©gret ; * L’Accroche-cƓur 1938, de Pierre Caron ; * AdhĂ©mar ou le jouet de la fatalitĂ© 1951, rĂ©alisĂ© par Fernandel - Sacha Guitry malade n’a pas pu superviser l’Ɠuvre selon ses souhaits scĂ©nariste et dialoguiste seulement ; Documents * 1935 Poste Parisien Premier spectacle de tĂ©lĂ©vision de Maurice Diamant-Berger - court mĂ©trage - * 1951 Le musĂ©e de Sacha Guitry de StĂ©phane Prince - court mĂ©trage - ƒuvre Ă©crite liste non exhaustive * 1910 La Correspondance de Paul Roulier-Davenel, Dorbon aĂźnĂ©. Réédition Éditions Bernard de Fallois, prĂ©vue janvier 2009 * 1930 Lucien Guitry racontĂ© par son fils, Raoul Solar * 1931 La Maison de Loti, Paillart * 1935 MĂ©moires d’un tricheur, Gallimard NRF * 1947 Quatre ans d’occupation, Éditions de l’Élan * 1947 Toutes rĂ©flexions faites, Éditions de l’Élan * 1949 60 jours de prison fac-similĂ© du manuscrit, illustrĂ© par des dessins de l’auteur, Éditions de l’Élan * 1979 Le petit carnet rouge et autres souvenirs inĂ©dits, Perrin Adaptations de son Ɠuvre Liste non exhaustive * La Vie Ă  deux 1958, de ClĂ©ment Duhour, adaptĂ© de cinq piĂšces de Sacha Guitry ; DĂ©sirĂ©, L’Illusionniste, Une paire de gifles, Le Blanc et le Noir et Françoise reliĂ©es entre elles par un scĂ©nario-prĂ©texte. On ne sait quelle fut la part exacte de Guitry dans l’écriture des sĂ©quences de liaison probablement le fait de son secrĂ©taire StĂ©phane Prince, lequel se cacherait derriĂšre le mystĂ©rieux Jean Martin crĂ©ditĂ© par le gĂ©nĂ©rique comme coscĂ©nariste. Les affiches du film prĂ©sentent La Vie Ă  deux comme le dernier film de Sacha Guitry... lequel mourut prĂšs d’un an avant le dĂ©but du tournage ; * Au voleur ! 1960, de Ralph Habib, d’aprĂšs un scĂ©nario original inĂ©dit, remaniĂ© et adaptĂ© par Jean-Bernard Luc ; * Beaumarchais l’insolent 1995, d’Édouard Molinaro, adaptĂ© de la piĂšce inĂ©dite Beaumarchais et du scĂ©nario inĂ©dit lui aussi Franklin et Beaumarchais ; * DĂ©sirĂ© 1996, de Bernard Murat, d’aprĂšs la piĂšce et le film Ă©ponymes ; * Quadrille 1997, de ValĂ©rie Lemercier, d’aprĂšs la piĂšce et le film Ă©ponymes ; * Le ComĂ©dien 1996, de Christian de Chalonge, d’aprĂšs la piĂšce et toutes proportions gardĂ©es le film Ă©ponymes ; * Un crime au paradis 2000, de Jean Becker, remake du film La Poison, avec Josiane Balasko, Jacques Villeret et AndrĂ© Dussolier. L’action a Ă©tĂ© librement transposĂ©e du dĂ©but des annĂ©es 50 Ă  l’aube des annĂ©es 80. Autres participations Sacha Guitry apparait Ă©galement en tant qu’acteur au gĂ©nĂ©rique de deux films muets, l’un de 1917 Un roman d’amour et d’aventures, dont il a Ă©galement Ă©crit le scĂ©nario et l’autre de 1922 Ă©pilogue filmĂ© de sa piĂšce Une petite main qui se place, mais encore, si l’on s’en rĂ©fĂšre Ă  un article paru dans la presse tĂ©lĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1980 et Ă  la filmographie Ă©tablie par Claude Gauteur et AndrĂ© Bernard dans la réédition 1984 de l’ouvrage Sacha Guitry, le CinĂ©ma et Moi, dans La HuitiĂšme Femme de Barbe-Bleue Blue Beard’s Eighth Wife 1938, d’Ernst Lubitsch. Ces deux sources mentionnent Ă©galement la prĂ©sence de GeneviĂšve de SĂ©rĂ©ville aux cĂŽtĂ©s de son futur mari durant ce camĂ©o furtif. NĂ©anmoins, dans la copie de la version amĂ©ricaine sous-titrĂ©e, le couple n’apparaĂźt pas Ă  l’image. Citations * Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage ! * Je n’ai qu’une seule ambition ne pas plaire Ă  tout le monde. Plaire Ă  tout le monde c’est plaire Ă  n’importe qui. * On peut faire semblant d’ĂȘtre grave, on ne peut pas faire semblant d’avoir de l’esprit. * Ce qui ne me passionne pas m’ennuie. * Etre riche ce n’est pas avoir de l’argent - c’est en dĂ©penser. * Il y a des gens sur qui on peut compter. Ce sont gĂ©nĂ©ralement des gens dont on n’a pas besoin. * On n’est pas infaillible parce qu’on est sincĂšre. * A quoi bon apprendre ce qui est dans les livres, puisque ça y est ?. * -Me donneriez-vous vingt-cinq ans ? - Si j’avais vingt-cinq ans, je les garderais pour moi. * On parle beaucoup trop aux enfants du passĂ© et pas assez de l’avenir - c’est-Ă -dire trop des autres et pas assez d’eux-mĂȘmes. * Le jour oĂč l’on vous traitera de parvenu, tenez pour certain le fait que vous serez arrivĂ©. Notes et rĂ©fĂ©rences 1. ↑ Pourquoi je suis nĂ© » [archive] 2. ↑ a b Sacha Guitry, cinĂ©aste. Ed Yellow Now, 1993 3. ↑ Dominique Desanti Ă©voque une rĂ©ussite maintenue Ă  travers l’horreur de l’occupation, comme si de prĂ©server les succĂšs et le luxe de Guitry Ă©tait nĂ©cessaire Ă  la survie de la France ». Sacha Guitry. Grasset, 1982 4. ↑ Plus que les goĂ»ts mĂȘme de Guitry, c’est plutĂŽt comme une vaste dĂ©clinaison de gloires que ce film apparaĂźt, et l’assez naĂŻf rempart de leur protection. » Philippe Arnaud, Sacha Guitry, cinĂ©aste. Ed Yellow Now, 1993 5. ↑ Dominique Desanti. Sacha Guitry. Grasset, 1982 6. ↑ Alain Keit. Le cinĂ©ma de Sacha Guitry. VĂ©ritĂ©s, mensonges, simulacres. Éditions du CĂ©fal, 2002 7. ↑ Cahiers du CinĂ©ma, N°173, dĂ©c. 1965, SpĂ©cial Guitry-Pagnol 8. ↑ Sacha Guitry fut un vrai cinĂ©aste, plus douĂ© que Duvivier, GrĂ©millon et Feyder, plus drĂŽle et certainement moins solennel que RenĂ© Clair. Guitry est le frĂšre français de Lubitsch ». F. Truffaut, Les Films de ma vie. 1975 9. ↑ Journal du Dimanche, Jeudi 10 janvier 2008 RichardPryor Ă©tant interviewĂ© par Barbara Walters. C'Ă©tait Ă©pique. Walters Ă©tait alors connue comme l'intervieweuse la plus coriace de son temps. Pryor Ă©tait le meilleur et le plus riche comĂ©dien de l'Ă©poque. Son discours franc sur sa vie a laissĂ© Walters sans voix. Il a parlĂ© de tout, de la toxicomanie, de l'avortement, du suicide OUBLIER RODIN ? et LA FABRIQUE DU PORTRAIT expositions Que dire aujourd'hui de nouveau sur Rodin, aprĂšs plusieurs dĂ©cennies d'Ă©tudes tant historiques qu'esthĂ©tiques – d'Albert Elsen Ă  Leo Steinberg ou Rosalind Krauss – qui ont culminĂ© avec le magistral Catalogue des bronzes du musĂ©e Rodin, publiĂ© en 2007 par Antoinette Le Normand-Romain ? En 2009, deux expositions ont proposĂ© Ă  leur maniĂšre quelques pistes nouvelles. [
] Lire la suiteLEGRIS MANUEL 1964- Écrit par Jean-Claude DIÉNIS, AgnĂšs IZRINE ‱ 1 198 mots ‱ 1 mĂ©dia Parmi les Ɠuvres significatives prĂ©sentĂ©es, on note la reprise du Don Quichotte de Rudolf Noureev – que Manuel Legris a choisi de remonter personnellement –, la premiĂšre mondiale du ballet de Patrick de Bana Marie-Antoinette ainsi que des Ɠuvres de George Balanchine, Jerome Robbins, Maurice BĂ©jart, John Neumeier, Twyla Tharp, Jiri Kylian, William Forsythe, du tandem Paul Lightfoot-Sol LeĂłn et de Jiƙí Bubeníček. [
] Lire la suiteDELANNOY JEAN 1908-2008Écrit par AndrĂ©-Charles COHEN ‱ 1 234 mots Il rĂ©alisera encore Marie-Antoinette reine de France 1956, avec MichĂšle Morgan – une superproduction en Technicolor qui doit plus Ă  la justesse de la distribution qu'Ă  une vision personnelle de l'Histoire. À l'instar de Sacha Guitry, mais sans sa fantaisie, Delannoy donne un autre tableau d'histoire avec Notre-Dame de Paris 1956, une adaptation plutĂŽt kitsch du roman de Victor Hugo, avec de solides comĂ©diens Robert Hirsch, Alain Cuny et surtout deux vedettes internationales, Gina Lollobrigida et Anthony Quinn, qui succĂšde, dans le rĂŽle de Quasimodo, Ă  Charles Laughton et Lon Chaney. [
] Lire la suiteROTHSCHILD LESÉcrit par Pauline PREVOST-MARCILHACY ‱ 2 883 mots ‱ 1 mĂ©dia Cette tradition familiale de collection et de mĂ©cĂ©nat sera maintenue dans la seconde moitiĂ© du xxe siĂšcle dĂšs 1947, le portrait de lady Alston par Gainsborough est lĂ©guĂ© au Louvre ; en 1966, la commode du salon des nobles de la reine Marie-Antoinette, exĂ©cutĂ©e par Riesener, entre au chĂąteau de Versailles ; enfin, la sculpture de Pigalle L'AmitiĂ© est offerte au Louvre en 1974. [
] Lire la suiteGONCOURT EDMOND 1822-1896 ET JULES DE 1830-1870Écrit par Robert RICATTE ‱ 1 331 mots ‱ 1 mĂ©dia Ce massif romanesque est Ă©paulĂ© avant 1870 par une sĂ©rie d'Ă©tudes proprement historiques consacrĂ©es Ă  l'Histoire de la sociĂ©tĂ© française pendant la RĂ©volution 1854 et pendant le Directoire 1855, Ă  l'Histoire de Marie-Antoinette 1858 et Ă  La Femme au XVIIIe siĂšcle 1862. Mais dĂ©jĂ  L'Art du XVIIIe siĂšcle, commencĂ© en 1859 et achevĂ© en 1875, et le Gavarni, publiĂ© avec trois ans de retard en 1873, indiquent une autre pente de la curiositĂ©, qu'Edmond, rĂ©duit Ă  la solitude, suit de plus en plus avec ses Ă©tudes japonisantes sur Kitagarva Utamaro 1891 et Katsushika HokusaĂŻ 1896, tandis que ses monographies d'actrices du xviiie siĂšcle prolongent celles que les courtisanes royales, la du Barry, madame de Pompadour. [
] Lire la suiteDULAC GERMAINE 1882-1942Écrit par RaphaĂ«l BASSAN ‱ 1 419 mots Dulac aborde dans ses films des thĂšmes liĂ©s Ă  la libertĂ© La Belle Dame sans merci, 1920 ; La Folie des vaillants, 1925 ; Antoinette Sabrier, 1926, au libre choix entre travail et vie privĂ©e La Mort du soleil, 1921, au mythe de l'Ă©lĂ©vation sociale Gossette, 1923, Ă  l'obscurantisme Le Diable dans la ville, 1923. Un agrĂ©gat de motifs rĂ©currents domine son Ɠuvre l'illusion de la grande passion, les mariages malheureux et l'indĂ©pendance fĂ©minine. [
] Lire la suiteMUSÉE, NATION, PATRIMOINE 1789-1815 D. PoulotÉcrit par Robert FOHR ‱ 1 521 mots » Mais la mĂ©fiance Ă  l'Ă©gard du monde des experts Lebrun, Ă©poux de la portraitiste de Marie-Antoinette, tĂ©moigne des liens de ce monde avec la monarchie, c'est-Ă -dire du marchĂ© de l'art, devait retarder la naissance du conservateur expert ». Les dĂ©bats qui prĂ©sident Ă  la prĂ©sentation des collections rĂ©volutionnaires concernent Ă©galement la valeur d'Ă©dification politique et morale des Ɠuvres, passĂ©es et donc futures, et de leurs crĂ©ateurs. [
] Lire la suiteORFEO ED EURIDICE C. W. von GluckÉcrit par Denis MORRIER ‱ 1 352 mots Le 2 aoĂ»t 1774, Gluck, ancien maĂźtre de musique de la nouvelle reine de France Marie-Antoinette, fut invitĂ© Ă  l'AcadĂ©mie royale de musique de Paris pour diriger OrphĂ©e et Eurydice, une adaptation largement amĂ©nagĂ©e de son Orfeo viennois, sur un nouveau livret de Pierre Louis Moline. Ce dernier conserva la trame dramatique et l'essentiel de la structure poĂ©tique l'acte II mis Ă  part. [
] Lire la suiteCORIGLIANO JOHN 1938- Écrit par Juliette GARRIGUES ‱ 1 415 mots Le fantĂŽme de Beaumarchais, qui est tombĂ© Ă©perdument amoureux du fantĂŽme de Marie-Antoinette, tente de changer le cours de l'histoire en faisant reprĂ©senter un nouvel opĂ©ra mettant en scĂšne Figaro, le comte Almaviva, Suzanne, Rosine, ChĂ©rubin ; mais ses efforts pour sauver la reine de la guillotine seront vains. Dans un style gĂ©nĂ©ral hĂ©ritĂ© du romantisme, la partition intĂšgre avec beaucoup de finesse de nombreuses rĂ©fĂ©rences musicales le Mozart des Noces de Figaro et le Rossini du Barbier de SĂ©ville, bien entendu, Puccini et Richard Strauss, mais aussi la technique des douze sons ainsi que les micro-intervalles de quarts de ton. [
] Lire la suitePARIS ROMANTIQUE 1815-1848 expositionÉcrit par Robert FOHR ‱ 1 499 mots ‱ 1 mĂ©dia La pĂ©riode n’en voit pas moins la construction ou l’achĂšvement de monuments importants, qui viennent former une sorte de rĂ©cit national dans l’espace urbain la chapelle expiatoire voulue par Louis XVIII en mĂ©moire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, puis la colonne de Juillet, l’arc de l’Étoile oĂč triomphe la sculpture romantique, l’obĂ©lisque de la Concorde, la Madeleine, le tombeau de l’Empereur aux Invalides. [
] Lire la suiteMASSIGNON LOUIS 1883-1962Écrit par Youakim MOUBARAC ‱ 3 431 mots Dans une convocation apparemment hĂ©tĂ©rogĂšne et souvent dĂ©routante pour certains de ces tĂ©moins, puisqu'elle associe Marie et Fāáč­ima, Jeanne d'Arc et Marie-Antoinette, Massignon propose du cours de l'histoire un tracĂ© intĂ©rieur qui, loin d'enlever tout intĂ©rĂȘt politique Ă  ce mĂȘme cours communĂ©ment analysĂ©, lui reconnaĂźt au contraire sa portĂ©e la plus haute. [
] Lire la suiteCOUPERIN LESÉcrit par Philippe BEAUSSANT, Pierre-Paul LACAS ‱ 5 500 mots ‱ 2 mĂ©dias Antoinette Victoire 1754-1812, fille d'Armand Louis, fut organiste, harpiste et cantatrice. CĂ©leste ThĂ©rĂšse 1793-1860, fille de Gervais François, est la derniĂšre Couperin Ă  avoir servi l'orgue de Saint-Gervais, jusque vers 1830. On sait qu'elle avait conservĂ© les traditions organistiques du xviiie siĂšcle et qu'elle Ă©tait l'une des rares titulaires de tribunes parisiennes Ă  pouvoir improviser une fugue d'orgue. [
] Lire la suiteLE SPLEEN CONTRE L'OUBLI. JUIN 1848 D. Oehler - Fiche de lectureÉcrit par Daniel OSTER ‱ 1 659 mots La lutte fĂ©roce que se livrent deux petits ĂȘtres misĂ©rables pour un morceau de pain qu'ils appellent gĂąteau » mot qui rappelle la fameuse rĂ©plique de la reine Marie-Antoinette, prenant place aprĂšs une Ă©vocation parfaitement sĂ©duisante des sentiments de jouissance esthĂ©tique du narrateur, qui fait Ă©cho Ă  la figure du touriste » FrĂ©dĂ©ric Moreau, rappelle elle-mĂȘme que les rĂ©volutions de la faim, qui ne sont pas forcĂ©ment Ă©quivalentes Ă  celles de la phrase ou de la phrasĂ©ologie, peuvent ĂȘtre refoulĂ©es mais sont toujours lĂ . [
] Lire la suiteZWEIG STEFAN 1881-1942Écrit par Jacques LE RIDER ‱ 1 890 mots ‱ 1 mĂ©dia C'est au genre de la biographie romancĂ©e de grandes figures historiques que Zweig dut quelques-uns de ses plus grands succĂšs Marie-Antoinette 1932, Le Triomphe et la tragĂ©die d'Erasme de Rotterdam 1934, Marie Stuart 1935, Magellan 1938, mais aussi le volume de nouvelles historiques Les Grandes Heures de l'histoire Sternstunden der Menschheit, 1927, furent en leur temps des best-sellers, oĂč une solide documentation historique sur quelques sujets classiques se trouvait mise Ă  la portĂ©e du grand public avec un immense talent narratif. [
] Lire la suiteLOUIS XVI 1754-1793 roi de France 1774-1792Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 2 160 mots ‱ 1 mĂ©dia Son mariage en 1770 avec l'archiduchesse autrichienne, Marie-Antoinette, alors qu'il a seize ans et elle quinze, met en lumiĂšre ses incapacitĂ©s. Il est aussi gauche et timide qu'elle est pĂ©tulante et charmeuse. Louis XV mourant isolĂ© et dĂ©testĂ© de tous, leur accession au trĂŽne, en 1774, suscite la liesse populaire mais les espoirs qui se portent sur eux sont sans rĂ©els fondements et retombent vite. [
] Lire la suiteNINI JEAN-BAPTISTE 1717-1786Écrit par Marie-CĂ©cile FOREST, Barbara SIBILLE-PUCCINI ‱ 2 060 mots Sur soixante modĂšles recensĂ©s Ă  ce jour, on voit dĂ©filer les cĂ©lĂ©britĂ©s de la seconde moitiĂ© du xviiie siĂšcle comme Voltaire, Franklin, Catherine II, l'impĂ©ratrice Marie-ThĂ©rĂšse, Louis XV, Louis XVI ou Marie-Antoinette. C'est Ă©galement la sociĂ©tĂ© frĂ©quentĂ©e par Nini Jacques-Donatien Le Ray de Chaumont et son Ă©pouse ThĂ©rĂšse Jogues, Orien Marais, rĂ©gisseur de Chaumont et sa premiĂšre femme, Marie-Catherine Jacquet, Michel Foucault, ami puis gendre de Le Ray, Pierre Berthevin, cĂ©ramiste du roi de SuĂšde et du Danemark. [
] Lire la suiteCONTRE-RÉVOLUTIONÉcrit par Jean TULARD ‱ 4 962 mots À son tour, le baron de Batz, ancien spĂ©culateur malheureux et dĂ©putĂ© aux États gĂ©nĂ©raux, tente de sauver Louis XVI puis Marie-Antoinette de l'Ă©chafaud. En vain. Il restera Ă  la postĂ©ritĂ© pour avoir inspirĂ© Dumas et LenĂŽtre. Peut-ĂȘtre a-t-il nouĂ© des liens avec les hĂ©bertistes et suscitĂ© certaines revendications dĂ©magogiques de cette faction afin de discrĂ©diter la RĂ©volution. [
] Lire la suiteCOPPOLA FRANCIS FORDÉcrit par Michel CIEUTAT ‱ 2 105 mots ‱ 2 mĂ©dias SuccĂšs d'estime seulement qui ne dĂ©courage dĂ©cidĂ©ment pas notre auteur, puisque, depuis une dizaine d'annĂ©es, il multiplie ses activitĂ©s de producteur, soutenant ses enfants passĂ©s Ă  la rĂ©alisation, Sofia Virgin Suicides, 1999 ; Lost in Translation, 2003 ; Marie Antoinette, 2006 ; Somewhere, 2010 ; The Bling Ring, 2013 comme Roman CQ, 2001, mais aussi ses amis dont Robert De Niro et son projet si longtemps reportĂ© The Good Shepherd, 2006 et tous ceux qui, selon lui, ont un talent unique comme Tim Burton pour son Sleepy Hollow en 1999. [
] Lire la suiteCANNES FESTIVAL DEÉcrit par Philippe d' HUGUES ‱ 2 134 mots ‱ 8 mĂ©dias Le palmarĂšs de 1947, aux couleurs du temps, vient rĂ©compenser des films Ă  sujet politique et social comme Les Maudits de RenĂ© ClĂ©ment et Antoine et Antoinette de Jacques Becker, avec mĂȘme un prix du meilleur film social attribuĂ© Ă  Crossfire d'Edward Dmytryk, au milieu desquels Ziegfeld Follies de Vincente Minnelli semble bien perdu. En 1949, par contre, on assiste Ă  la fin de l'aprĂšs-guerre », avec le triomphe du TroisiĂšme Homme de Carol Reed. [
] Lire la suiteFERMIERS GÉNÉRAUXÉcrit par Jean MEYER ‱ 2 579 mots Fille d'un ancien commis des frĂšres PĂąris eux-mĂȘmes fermiers gĂ©nĂ©raux, Jeanne Antoinette Poisson Ă©pouse Lenormand d'Etioles, neveu de fermier gĂ©nĂ©ral et fermier gĂ©nĂ©ral lui-mĂȘme. A-t-elle Ă©tĂ© l'instrument des PĂąris contre le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral Orry ? L'ascension sociale d'HelvĂ©tius n'est pas moins typique, celui qui fut l'un des plus jeunes fermiers gĂ©nĂ©raux Ă  vingt-trois ans, en 1738 l'est devenu grĂące au systĂšme des croupes, c'est-Ă -dire, en l'occurrence, par l'influence de la reine Marie Leczinska. [
] Lire la suiteDIDEROT DENIS 1713-1784Écrit par Yvon BELAVAL ‱ 6 373 mots ‱ 2 mĂ©dias Contre le vƓu de son pĂšre, auquel il n'avouera son mariage qu'en 1749, il Ă©pouse, le 6 novembre 1743, Antoinette Champion ; trois enfants mourront en bas Ăąge avant Marie-AngĂ©lique 1753, la future Mme de Vandeul, qui Ă©crira la vie de son pĂšre. En 1744, Rousseau lui prĂ©sente Condillac. L'annĂ©e suivante, son adaptation annotĂ©e de l'Essai sur le mĂ©rite et la vertu, de Shaftesbury, laisse admettre qu'il croit encore Ă  un Dieu providentiel. [
] Lire la suiteGLUCK CHRISTOPH WILLIBALD VONÉcrit par Michel NOIRAY ‱ 2 844 mots ‱ 2 mĂ©dias La rĂ©forme parisienne 1774-1779 C'est Ă  Paris que Gluck alla parachever son Ɠuvre rĂ©formatrice, profitant Ă  la fois de la dĂ©liquescence du rĂ©pertoire français Ă  l'AcadĂ©mie royale de musique et de la protection de la jeune dauphine, puis reine, Marie-Antoinette. Ce transfert de Vienne Ă  Paris se justifiait d'autant plus que les opĂ©ras calzabigiens s'inspiraient Ă©troitement de schĂ©mas formels hĂ©ritĂ©s de Lully et de Rameau, et que le public parisien, nourri des textes prĂ©monitoires de Rousseau, de d'Alembert et de Diderot, attendait avidement une musique qui fĂ»t Ă  la fois passionnĂ©e, spectaculaire et dĂ©nuĂ©e d'artifice. [
] Lire la suiteGREUZE JEAN-BAPTISTE 1725-1805Écrit par Jacques GUILLERME ‱ 2 733 mots ‱ 1 mĂ©dia Joseph II en personne, le frĂšre de Marie-Antoinette, visite son atelier qu'il n'ouvre au public qu'aprĂšs la clĂŽture du Salon. La mĂȘme annĂ©e, 1777, il expose son Portrait de Franklin, le grand homme Ă  la mode ; puis, c'est La Cruche cassĂ©e musĂ©e du Louvre, Paris dont il assure le succĂšs en feignant de refuser le droit de la reproduire. Le Journal de Paris annonce cependant qu'un artiste aprĂšs avoir contemplĂ© ce chef-d'Ɠuvre, a pu le graver de mĂ©moire et que les souscripteurs de la feuille profiteront ainsi de ce spectacle ». [
] Lire la suiteAVIATION Histoire de l'aviationÉcrit par Edmond PETIT, Pierre SPARACO, Universalis ‱ 10 106 mots ‱ 36 mĂ©dias C'est un Français, Levavasseur, qui y parvient le premier avec le moteur Antoinette », mais c'est un BrĂ©silien, Alberto Santos-Dumont, qui va inscrire – avec ce moteur et sur un aĂ©roplane de sa construction, le 14 bis – son nom Ă  la premiĂšre ligne d'un palmarĂšs unique au monde, celui des records d'aviation tabl. 1. L'AĂ©ro-Club de France fondĂ© en 1898 et la F. [
] Lire la suiteMUSÉES D'ARCHITECTUREÉcrit par Maurice CULOT, Simon TEXIER ‱ 3 704 mots ‱ 1 mĂ©dia Le second fondĂ© en 1917, inaugurĂ© en octobre 1976 et dĂ©finitivement fermĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1980 ne revendiquait qu'une connotation rĂ©gionale ; c'Ă©tait un parc architectural urbain constituĂ© de maisons authentiques, ou peu s'en faut, dĂ©montĂ©es dans le cadre d'opĂ©rations d'urbanisme et remontĂ©es pour former une sorte de charmant refuge, cousin urbain des hameaux de Marie-Antoinette. [
] Lire la suiteGABRIEL ANGE JACQUES 1698-1782Écrit par Michel GALLET ‱ 3 709 mots ‱ 2 mĂ©dias Blaise Arnoult Ă©tudia le mĂ©canisme du parquet mobile qui rĂ©unit de plain-pied la salle et la scĂšne pour le festin des noces du dauphin et de l'archiduchesse Marie-Antoinette. Cette Ă©chĂ©ance de mai 1770 avait rĂ©uni dans la fiĂšvre, autour de Gabriel et d'Arnoult, Abraham Guerne et Guesnon pour la charpente, Delanois pour la menuiserie des loges, Pajou pour un dĂ©cor de sculptures que l'architecte eĂ»t souhaitĂ© moins exubĂ©rant. [
] Lire la suiteJANSÉNISMEÉcrit par Louis COGNET, Jean DELUMEAU, Maurice VAUSSARD ‱ 4 133 mots ‱ 2 mĂ©dias Il s'Ă©tendit d'abord dans le Milanais et en VĂ©nĂ©tie avec leurs universitĂ©s de Padoue et de Pavie, puis en Toscane, dont le grand-duc Ă©tait frĂšre de Joseph II, et enfin, avec moins de virulence, dans le royaume de Naples, dont la reine Marie-Caroline Ă©tait, comme Marie-Antoinette, fille de l'impĂ©ratrice Marie-ThĂ©rĂšse. Le second centre du mouvement se situe Ă  Rome mĂȘme, dans une sorte de cĂ©nacle dit l'Archetto, dont les animateurs furent successivement deux conservateurs de la bibliothĂšque Vaticane, les prĂ©lats Bottari et Foggini, tous deux toscans, que protĂ©geaient entre autres les deux cardinaux Corsini, neveux du pape ClĂ©ment XII. [
] Lire la suiteLAQUEÉcrit par Daisy LION-GOLDSCHMIDT ‱ 3 909 mots ‱ 5 mĂ©dias C'est Ă  ce type que se rattache une collection d'objets ayant appartenu Ă  la reine Marie-Antoinette qui les avait reçus de sa mĂšre, Marie-ThĂ©rĂšse d'Autriche, vers le milieu du xviiie siĂšcle. Ce sont de petites piĂšces de formes souvent fantaisistes, boĂźtes, coffrets, peignes, etc., ornĂ©es d'or mat sur des reliefs modulĂ©s et parfois dĂ©corĂ©es d'incrustations diverses, dans un style prĂ©cieux et assez miĂšvre. [
] Lire la Interruption volontaire de grossesseÉcrit par Muriel ROUYER, Odette THIBAULT, Universalis ‱ 3 934 mots ‱ 1 mĂ©dia, menĂ©e par Antoinette Fouque, refuse-t-elle de faire de cet acte paradoxal le fondement d'un droit des femmes, voyant dans la procrĂ©ation et la gestation la source, plus profonde, d'une identitĂ© fĂ©minine sexuĂ©e. Le Manifeste des 343 », qui paraĂźt le 5 avril 1971 dans Le Nouvel Observateur Ă  l'initiative d'une partie du autour de la tendance FĂ©minin, masculin, avenir [F. [
] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISEÉcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN, Marc THIVOLET ‱ 29 554 mots ‱ 3 mĂ©dias Cette politique volontariste a ses limites, puisqu'elle dĂ©pend de la personnalitĂ© du monarque ; or Louis XVI, nĂ© en 1754, petit-fils de Louis XV mort dans la rĂ©probation gĂ©nĂ©rale, mariĂ© Ă  la princesse autrichienne Marie-Antoinette, accomplit certes avec sĂ©rieux son mĂ©tier de roi, mais est mal connu de ses sujets et ne possĂšde pas une vision politique claire. [
] Lire la suiteTHÉOSOPHIEÉcrit par Antoine FAIVRE ‱ 5 362 mots ‱ 2 mĂ©dias ; Michel Maier, Robert Fludd, Jacob Böhme, Johann Georg Gichtel, Pierre Poiret, Antoinette Bourignon, John Pordage, Thomas Vaughan, J. V. Andreae xviie s. ; Georg von Welling, Saint-Georges de Marsay, Dutoit-Membrini, F. C. ƒtinger, Martines de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin, Novalis, Karl von Eckartshausen, Michael Hahn, Jean-Baptiste Willermoz xviiie s. [
] Lire la suiteART L'art et son objet Le faux en artÉcrit par Germain BAZIN ‱ 6 715 mots Libre Ă  chacun de croire qu'il a dĂ©couvert le lit de Jeanne la Folle, le fauteuil de Charles Quint ou le bidet de Marie-Antoinette. Il est extrĂȘmement difficile de dĂ©tromper un amateur convaincu, que ne peuvent persuader les Ă©vidences les plus tangibles. Le plus extraordinaire exemple de cette naĂŻvetĂ© est celui du mathĂ©maticien Michel Chasles, membre de l'AcadĂ©mie des sciences, qui acheta au faussaire Vrain-Lucas vingt-sept mille autographes de toutes Ă©poques, y compris de l'Ă©poque romaine, tous rĂ©digĂ©s en vieux français. [
] Lire la suiteAUTOMATEÉcrit par Jean-Claude BEAUNE, AndrĂ© DOYON, Lucien LIAIGRE ‱ 6 648 mots ‱ 2 mĂ©dias Sans doute Johann Kaufmann et son fils Friedrich rĂ©aliseront bien, vers 1800, une trompette d'une qualitĂ© comparable Ă  celle de la Joueuse de tympanon, remarquable automate fabriquĂ© par Roentgen et Kintzing pour la reine Marie-Antoinette. Mais, en dĂ©pit des progrĂšs de l'horlogerie au xixe siĂšcle, on ne trouve plus guĂšre dĂ©sormais que de banales poupĂ©es animĂ©es, des oiseaux chanteurs, de simples serinettes, des magiciens acrobates, des théùtres mĂ©caniques, des bijoux articulĂ©s, sans oublier les clowns et les fumeurs de cigarettes. [
] Lire la suitePORCELAINEÉcrit par Marcelle BRUNET, Antoinette FAĆž-HALLÉ, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Madeleine PAUL-DAVID, Tamara PRÉAUD ‱ 6 322 mots ‱ 3 mĂ©dias Lorsque Marie-Antoinette devient reine de France, la manufacture subit l'influence française. Sous la direction de K. Sorgenthal Ă  partir de 1784, sous celle de Niedermayer Ă  partir de 1805, elle produit des piĂšces d'un nĂ©o-classicisme mesurĂ© qui connaĂźtra un succĂšs international au xixe siĂšcle. Les arcanistes s'Ă©tablissent partout en Allemagne aprĂšs Vienne, c'est Ă  Höchst qu'entre 1750 et 1794 se fait une jolie porcelaine empreinte de la grĂące rococo du xviiie siĂšcle allemand. [
] Lire la suiteCHANSONÉcrit par Louis-Jean CALVET, Guy ERISMANN, Jean-Claude KLEIN ‱ 7 139 mots ‱ 6 mĂ©dias Au dĂ©but du xixe siĂšcle, la romance, telle que l'avait dĂ©finie Jean-Jacques Rousseau, Ă©tait aussi celle que chantait Marie-Antoinette Pauvre Jacques. Elle Ă©tait l'Ɠuvre de compositeurs de renom – François-Joseph Gossec, Nicolas-Marie Dalayrac, AndrĂ©-Modeste GrĂ©try, Étienne-Nicolas MĂ©hul, François-Adrien BoĂŻeldieu – et d'autres de moindre importance, comme Schwarzendorf Jean-Paul-Gilles Martini, cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©crit Plaisir d'amour. [
] Lire la suitePASTORALE, genre littĂ©raireÉcrit par Daniela DALLA VALLE CARMAGNANI, Jacqueline DUCHEMIN, ETIEMBLE, Charlotte VAUDEVILLE ‱ 6 864 mots Sans forcer les choses, comment ne pas lire dans L'AstrĂ©e une pastorale d'opposition morale et sociale ? De L'AstrĂ©e au Contrat social, il y a moins loin que de la coupe de lait aux lĂšvres des bergĂšres en jouant de la houlette, Marie-Antoinette jouait sa couronne et sa vie. Pastorale d'opposition morale et sexuelle, celle de Gide ; d'opposition morale et politique, celle de Giono, d'opposition quasiment religieuse celle de Finbert et d'opposition Ă  Gide. [
] Lire la suiteBOURGEOISIE FRANÇAISEÉcrit par RĂ©gine PERNOUD, Universalis ‱ 7 659 mots Autant que le siĂšcle des philosophes, le xviiie est celui des fermiers gĂ©nĂ©raux, les uns et les autres ayant plus d'un rapport entre eux ; on sait que la marquise de Pompadour, de son nom Antoinette Poisson, femme et fille de financiers, est la protectrice des philosophes du temps. La Ferme gĂ©nĂ©rale, rĂ©organisĂ©e en 1726, comporte quarante fermiers gĂ©nĂ©raux, lesquels lĂšvent les impĂŽts Ă  leur guise en garantissant au TrĂ©sor un revenu annuel de 80 millions, qui sera progressivement augmentĂ© pour atteindre 250 millions Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime. [
] Lire la suiteCIRQUEÉcrit par Didier MÉREUZE, Tristan RÉMY ‱ 7 262 mots ‱ 1 mĂ©dia Et Caroline Loyo, Antoinette Cuzent et sa sƓur Pauline, Ă©lĂšve de Baucher, Camille Leroux, Virginie Kennebel, rivalisent entre elles. Les Ă©cuyers sortis des Ă©curies franconiennes prĂ©fĂšrent chercher fortune ailleurs. François Laribeau, dit Paul, et SĂ©bastien Gillet, dit Bastien, mariĂ©s Ă  des filles Franconi, partent en Espagne. L'un monte un cirque Ă  Madrid, l'autre Ă  Barcelone. [
] Lire la suitePASCAL BLAISE 1623-1662Écrit par Dominique DESCOTES, François RUSSO ‱ 8 436 mots ‱ 4 mĂ©dias » Aux confins de la connaissance et de la foi Une formation humaniste Blaise Pascal naĂźt le 19 juin 1623 Ă  Clermont en Auvergne, d'Étienne Pascal, prĂ©sident Ă  la Cour des aides, et d'Antoinette Begon morte en 1626. Son pĂšre, fort savant en mathĂ©matiques, mĂ©canique et musique, quitte en 1631 sa charge Ă  Clermont pour s'installer, avec son fils et ses deux filles Gilberte et Jacqueline, Ă  Paris oĂč il entre en contact avec le monde scientifique et se lie avec Roberval, le pĂšre Mersenne, Girard Desargues entre autres. [
] Lire la suiteÉROTISMEÉcrit par FrĂ©dĂ©rique DEVAUX, RenĂ© MILHAU, Jean-Jacques PAUVERT, Mario PRAZ, Jean SÉMOLUÉ ‱ 19 774 mots ‱ 7 mĂ©diasInnombrables sont les avatars d'ÉrĂŽs dont la dĂ©finition heuristique pourrait ĂȘtre le dĂ©sir ascensionnel. Or, ce dĂ©sir – il se confond ici avec le regard olympien – anime les philosophies du concept ; il est Ă  l'Ɠuvre dans les thĂ©ologies de l'histoire qui lisent synoptiquement les Ă©vĂ©nements, comme dans les techniques qui, prenant l'homme pour matĂ©riau, prĂ©tendent ployer selon leur dessein la machine humaine. [
] Lire la suiteMODE Le phĂ©nomĂšne et son Ă©volutionÉcrit par ValĂ©rie GUILLAUME ‱ 11 172 mots ‱ 24 mĂ©dias L'historien Daniel Roche rappelle que celles-ci possĂšdent en effet auprĂšs de la reine Marie-Antoinette l'une le quasi-privilĂšge de la fourniture royale des habits [et] des ornements, [et la seconde] celle des bonnets et de leur dĂ©coration compliquĂ©e ». La haute couture En s'installant Ă  Paris, au 7, rue de la Paix, en 1858, le couturier Charles FrĂ©dĂ©ric Worth 1825-1895 pose les fondements de la structure de la haute couture telle que nous la connaissons aujourd'hui. [
] Lire la suiteBALLETÉcrit par Bernadette BONIS, Pierre LARTIGUE ‱ 12 614 mots ‱ 20 mĂ©dias Marie-Antoinette, en 1776, l'impose Ă  Paris. Vestris y crĂ©e Les Petits Riens de Mozart oĂč brille Marie Allard sans paniers, mais la Guimard mĂšne une cabale et il lui faut se retirer, cĂ©der la place Ă  Jean Dauberval et Ă  Gardel, adaptateur d'opĂ©ras-comiques comme Le DĂ©serteur en 1786. Pendant la Terreur, Noverre monte des ballets Ă  Londres puis revient en France pour y mourir. [
] Lire la suiteMUSÉOLOGIEÉcrit par Germain BAZIN, AndrĂ© DESVALLÉES, Raymonde MOULIN ‱ 13 820 mots ‱ 5 mĂ©diasLa musĂ©ologie, science qui s'applique Ă  tout ce qui concerne les musĂ©es, leur histoire, leur mission et leur organisation, est nĂ©e au xviiie siĂšcle. Le plus ancien traitĂ© relatif Ă  ce domaine date de 1727. DĂ» Ă  un marchand de Hambourg, Caspar F. Neickel, il donnait aux amateurs des conseils sur le choix des locaux les plus aptes Ă  recueillir les objets de collection – aussi bien ceux provenant de la nature que les produits des sciences et de l'art –, sur la meilleure maniĂšre de les classer et de les conserver. [
] Lire la suiteROME ET EMPIRE ROMAIN L'art romainÉcrit par Gilbert-Charles PICARD ‱ 14 634 mots ‱ 35 mĂ©dias Le nouveau projet prĂ©voyait un grand parc dans la dĂ©pression prolongeant la vallĂ©e du Forum, entre l'Esquilin, le Caelius et le Palatin ; le centre Ă©tait un lac artificiel, Ă  l'emplacement aujourd'hui occupĂ© par le ColisĂ©e ; le parc lui-mĂȘme, d'aprĂšs ce qu'en rapportent les historiens, diffĂ©rait totalement des jardins ordonnĂ©s gĂ©omĂ©triquement, encadrĂ©s d'architecture, que rĂ©alisaient jusque-lĂ  les Romains il imitait la nature, avec des forĂȘts, des campagnes, et mĂȘme des villages, en somme quelque chose comme le hameau de Marie-Antoinette opposĂ© aux bosquets de Louis XIV. [
] Lire la suiteCINÉMA Aspects gĂ©nĂ©raux HistoireÉcrit par Marc CERISUELO, Jean COLLET, Claude-Jean PHILIPPE ‱ 21 694 mots ‱ 42 mĂ©diasLa premiĂšre projection du cinĂ©matographe LumiĂšre a lieu le 28 dĂ©cembre 1895, au Grand CafĂ©, boulevard des Capucines Ă  Paris. Le nouvel art puisera abondamment dans le trĂ©sor dramatique aussi bien théùtral que romanesque, du xixe siĂšcle finissant. Il lui empruntera sa puissance d'Ă©vocation liĂ©e Ă  l'appĂ©tit de conquĂȘte d'une sociĂ©tĂ© industrielle en plein essor. [
] Lire la suiteANGLAIS ART ET CULTURE LittĂ©ratureÉcrit par Elisabeth ANGEL-PEREZ, Jacques DARRAS, Jean GATTÉGNO, Vanessa GUIGNERY, Christine JORDIS, Ann LECERCLE, Mario PRAZ ‱ 28 170 mots ‱ 29 mĂ©diasToute histoire littĂ©raire sous-entend une perspective et la perspective a rapport au temps prĂ©sent, le passĂ© Ă©tant vu en fonction de problĂšmes contemporains ; ainsi, maint Ă©crivain dont le nom est consacrĂ© dans le panthĂ©on des cĂ©lĂ©britĂ©s peut se trouver aujourd'hui ou demain dans la situation de la semence qui tombe sur le basalte. Si l'on conçoit l'histoire littĂ©raire comme dynamique et non plus comme un ciel des Ă©toiles fixes », il va de soi que le facteur dĂ©terminant n'est pas tellement la valeur absolue de la semence, mais plutĂŽt la relative fertilitĂ© du sol. [
] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index3 articlesANTOINETTE MOTEUR7 articlesMARIE-ANTOINETTE 1755-1793 reine de France2 articlesFOUQUE ANTOINETTE 1936-20141 articleTONNELAT MARIE-ANTOINETTE 1912-19806 articlesPOMPADOUR JEANNE ANTOINETTE POISSON marquise de 1721-1764
Vousne viendrez pas au monde Ă  Paris, c’eĂ»t Ă©tĂ© manquer Ă  la tradition romanesque de la famille et Ă  la rĂšgle selon laquelle les destins cocasses se mĂ©ritent, et sont le privilĂšge de qui saura le mieux les raconter, mais vous naissez Ă  Hong-Kong, oĂč votre pĂšre, un peu vĂȘtu comme vous ce soir, comme Paul Claudel et le pĂšre de Lucien Bodard, faisait mĂ©tier de consul, non
Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Il lui ressemble, copie conforme, plus petit, plus fragile, mais c'est le portrait en herbe de John Lennon. Il a son nez, immense et droit, en plein milieu du visage, ce sont ses yeux, petits et rapprochĂ©s, rieurs et pĂ©tillants, son regard chafouin, sa voix nasale, le dĂ©bit rapide, le ton moqueur, un peu. Julian Lennon est nĂ© le 8 avril 1963 Ă  Liverpool du premier mariage de John avec Cynthia. C'Ă©tait trois semaines aprĂšs le premier tube des Beatles Please Please Me et l'aventure a commencĂ©, Ă  travers le monde pour John, en retrait pour Julian et sa mĂšre qu'il fallait cacher pour leur sĂ©curitĂ© et pour ne pas ternir l'image du groupe avec un pĂšre de famille. Julian vient d'enregistrer un 33 tours Valotte qui ressuscite l'esprit de John, dont il a hĂ©ritĂ© le talent musical. Il chante et tient la plupart des instruments. L'air d'avoir dix-huit ans et fagotĂ© comme l'as de pique, Ă  la maniĂšre d'un lycĂ©en qui sortirait pressĂ© d'un cours de gym, il rĂ©pond sans trop rĂ©flĂ©chir aux questions qu'on lui pose, laconique mais de bonne grĂące parce que, il le sait, ça fait partie du jeu. Comme il le dit " Il n'y en a pas une qu'on ne m'ait dĂ©jĂ  posĂ©e. " Ces questions, il a grandi avec. Avant les journalistes, c'Ă©tait les camarades d'Ă©cole. A travers lui, on voyait, on voulait savoir John, le hĂ©ros, celui qu'il appelle " dad ". " Je ne me sens pas investi d'une mission, explique-t-il. Mon passe-temps favori, c'est le piano, j'en joue Ă  longueur de journĂ©e. Il y a un sentiment Ă©trange, vous savez, que je n'arrive pas Ă  expliquer, Ă  faire partie de la lĂ©gende sans y ĂȘtre entrĂ©. Mais c'est extĂ©rieur Ă  moi, ce sont les journalistes. Il n'y a pas d'avantage ou d'inconvĂ©nient Ă  ĂȘtre le fils d'un Beatle, c'est mon pĂšre, c'est tout. On a dit que j'imitais sa voix, mais j'ai toujours chantĂ© avec dad. C'Ă©tait dans le cours des choses, il ne m'a pas appris parce que lui-mĂȘme n'avait pas appris. Mes goĂ»ts musicaux se sont modelĂ©s sur les siens, j'Ă©coute les pionniers du rock'n roll, les disques des Beatles. Quand j'Ă©tais gosse, je ne faisais pas bien le lien entre eux et dad. Je voyais des photos partout, mais c'Ă©tait juste ce groupe et je savais que mon pĂšre avait quelque chose Ă  faire avec. Les gens Ă©taient complĂštement dingues Ă  leur sujet mais ça ne m'affectait pas. Je n'ai pas le sentiment d'avoir loupĂ© quelque chose. Il y avait le lycĂ©e et j'allais voir dad une ou deux fois par an pour les vacances, Ă  New-York. Et puis on se tĂ©lĂ©phonait rĂ©guliĂšrement pour se raconter des conneries. Il Ă©tait rarement sĂ©rieux. C'est aprĂšs, quand il n'y a plus eu le lycĂ©e, il n'y avait plus dad non plus..., mais, on ne peut rien faire contre ça. " Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
\n \n\n \n\n\n\nle pÚre c était lucien le fils c était sacha
Voicile solution du groupe 85 grille 3 Celui qui s’occupe et soigne les Ă©lĂ©phants. CORNAC. Le pĂšre c’était Lucien le fils c’était Sacha. Voici le solution du groupe 85 grille 3 Le pĂšre c’était Lucien le fils c’était Sacha. GUITRY. Sang de __ : insulte dans le monde de Harry Potter Sacha Guitry aimait les femmes, Ă  sa maniĂšre. Mais ce natif de Saint-Petersbourg entretenait une relation particuliĂšre avec Paris. Françis Huster, l'un de ses plus fidĂšles admirateurs, le raconte au JDD. Paris Ă©tait "sa maĂźtresse", dans la profession, ne semble mieux connaĂźtre Guitry que Francis Huster CrĂ©dit de la photo Carlos Munoz YagĂŒe pour le JDDC'est l'un des plus grands projets de sa carriĂšre. "Un tournant dans ma vie", avoue-t-il, enthousiaste. Le 14 janvier prochain, Francis Huster commencera Ă  filmer le remake de Umberto D, le chef-d'oeuvre nĂ©orĂ©aliste de Vittorio De Sica. Un film monstre pour lequel il s'apprĂȘte Ă  diriger plus d'une cinquantaine de comĂ©diens. Parmi eux, Jean-Paul Belmondo, qui signera lĂ  son grand retour Ă  l'Ă©cran. C'est peu de dire qu'Huster manque de temps. Hier en repĂ©rage, aujourd'hui en rendez-vous avec ses acteurs. Demain, camĂ©ra Ă  la main. Il a pourtant rĂ©pondu prĂ©sent dĂšs qu'il s'est agi d'Ă©voquer Sacha Guitry 1885-1957. Ces deux-lĂ  ne se sont bien sĂ»r jamais trouvĂ©s en prĂ©sence l'un de l'autre. Et pourtant, nul, dans la profession, ne semble mieux connaĂźtre Guitry que Francis Huster. "Je l'ai rencontrĂ© trois fois, confie-t-il. A la tĂ©lĂ©vision, tout d'abord oĂč ses films ont bercĂ© mon enfance. Et j'ai Ă©tĂ© bouleversĂ© parla puissance de ce monstre sacrĂ© qui portait en lui une Ă©poque disparue." Arletty, avec laquelle Huster - une fois adulte - passait des aprĂšs-midi entiers, lui a ensuite prĂ©sentĂ© l'homme. "Avec elle, j'ai dĂ©couvert Sacha l'insolent, le libertin, le rĂ©voltĂ©, mais aussi le fils Ă  jamais orphelin de Lucien Guitry." Enfin, François Truffaut lui a rĂ©vĂ©lĂ© le cinĂ©aste extraordinaire qu'il Ă©tait. Depuis, Francis Huster a multipliĂ© les occasions de retrouver son hĂ©ros. Il lui a consacrĂ© un ouvrage, mis en scĂšne et jouĂ© plusieurs de ses piĂšces."La France Ă©tait sa femme. La Ville LumiĂšre, sa maĂźtresse"Aussi faut-il prendre le temps de l'Ă©couter Ă©voquer Guitry. Sa voix, chaude, fougueuse, si particuliĂšre, charrie toute l'histoire du théùtre pour raconter - au final - Paris dans ce que la ville a de plus beau. Ou de plus odieux. Au fil de cette balade, le comĂ©dien ravive la Belle Epoque, rallume la flamme des AnnĂ©es folles, se cabre pour Ă©voquer l'Ă©puration. "Sans Paris, il n'y a pas de Sacha ", prĂ©cise-t-il. "La France Ă©tait sa femme. La Ville LumiĂšre, sa maĂźtresse. Ils entretenaient une relation saisonniĂšre. Et comme toujours entre deux amants, il s'est lassĂ© et elle a fini par le tromper. "Une liaison exceptionnellement retracĂ©e par Francis Huster, avec une force vibrante et une passion Allais et Renard au 26, place VendĂŽme"NĂ© Ă  Saint-PĂ©tersbourg en 1885, Sacha est arrivĂ© en France avec sa mĂšre lorsque ses parents se sont sĂ©parĂ©s en 1889. Cela n'a pas empĂȘchĂ© son pĂšre, Lucien, de le kidnapper pour le ramener avec lui en Russie en 1890. De retour Ă  Paris un an plus tard, ce dernier s'installe au 26 de la place VendĂŽme oĂč Sacha passe une partie de son enfance entourĂ© d'Alphonse Allais, de Feydeau, de Jules Renard ou de Tristan Bernard, les amis de son pĂšre. Tous lui ont transmis un sens de l'humour juif, une certaine forme de distanciation face aux Ă©vĂ©nements les plus durs. C'est probablement ce qui lui a permis de tenir pendant l'Ă©puration. Si Lucien Guitry Ă©tait considĂ©rĂ© comme le plus grand acteur de son temps, Sacha n'a pas Ă©tĂ© un fils Ă  papa pour autant. Au contraire. Lucien portait si haut le flambeau du théùtre qu'il n'a jamais osĂ© aller sur le mĂȘme territoire que lui. Du coup, il a Ă©tĂ© amputĂ© de tous les grands rĂŽles du classique. Cela lui a coĂ»tĂ© dix ans de sa vie. Et lorsqu'il s'est brouillĂ© avec son pĂšre, il a dĂ» repartir de zĂ©ro. Mais c'est probablement ce qui lui a sauvĂ© la vie."Le 26 de la place VendĂŽme est aujourd'hui occupĂ© par des mariage Ă  la mairie du 16e"Sacha a Ă©pousĂ© Yvonne Printemps Ă  la mairie du 16e. Cette derniĂšre a beaucoup fait pour le rabibocher avec son pĂšre. Les deux hommes s'Ă©taient fĂąchĂ©s Ă  cause d'une femme Charlotte LysĂšs, qui avait d'abord eu Lucien pour amant, avant d'Ă©pouser Sacha. Et avec quelle insolence ! Non content de convoler avec la maĂźtresse de son pĂšre, ce dernier prenait en plus Sarah Bernhardt - le tĂ©moin du mariage de ses parents -, et Feydeau - l'ami de Lucien -, pour tĂ©moins. Avec Charlotte, Sacha a Ă©pousĂ© une mĂšre ; avec Yvonne Printemps, une femme ; avec Jacqueline Delubac, une amie ; avec GeneviĂšve de SĂ©rĂ©ville, une petite fille ; avec Lana Marconi, une Ă©pouse. Mais il n'a jamais trouvĂ© la femme de sa vie. Je crois que c'Ă©tait Arletty. Elle Ă©tait probablement celle Ă  laquelle il Ă©tait le plus attachĂ©. ?J'allais pas Ă©pouser Sacha Guitry, il s'Ă©tait Ă©pousĂ© lui-mĂȘme?, me disait-elle. C'est pourtant elle qui correspondait le mieux Ă  son insolence. Leur couple a manquĂ© Ă  l'histoire du théùtre. On dit souvent que Guitry est misogyne. C'est n'importe quoi. Dans ses piĂšces, c'est l'homme qui trompe, pas la femme. Il Ă©tait fou des femmes. Elles n'ont malheureusement jamais Ă©tĂ© folles de lui. Peut-ĂȘtre parce qu'il n'a jamais su les entendre, mĂȘme s'il savait leur parler."71, avenue Henri-Martin, insolence dans les théùtres privĂ©s"Sacha a dĂ©butĂ© au Théùtre Antoine. Il Ă©tait Ă  l'Edouard-VII comme chez lui. A la Madeleine, il a Ă©tĂ© trahi par Yvonne Printemps. Le Théùtre des Mathurins a, un temps, portĂ© son nom. Les VariĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© sa derniĂšre maison. La vraie demeure de Sacha Guitry se trouvait sur ces scĂšnes privĂ©es parisiennes oĂč il a inventĂ© le théùtre moderne. Avec lui c'en est terminĂ© des longues tirades et des textes ampoulĂ©s. Place Ă  un théùtre neuf, frais, avec de vraies rĂ©pliques portĂ©es par une rĂ©volte Ă  la MoliĂšre, une insolence Ă  la Beaumarchais, une audace Ă  la Feydeau. Ses piĂšces dĂ©cortiquent et attaquent le Paris bourgeois de son Ă©poque. Dans cent ans, je suis sĂ»r qu'on les mettra en scĂšne de façon plus Ăąpre, plus sĂšche, plus proche de la cruautĂ©. Jouer du Guitry est bien plus difficile qu'on ne le croit car il est impossible de tricher. Certes, les acteurs sont rois chez lui. Et il leur offre des rĂŽles sublimes. Mais ce ne sont pas forcĂ©ment des personnages. D'oĂč l'importance de ne pas imiter Guitry. Encore moins de s'imiter soi-mĂȘme. Les Brasseur pĂšre et fils y parviennent Ă  merveille aujourd'hui sur la scĂšne du Théùtre Edouard-VII. Tout comme Jean Piat ou Pierre Arditi."Le Théùtre Edouard-VII, 10, place Edouard-VII, 9e, prĂ©sente "Mon pĂšre avait raison", de Sacha Guitry. Mise en scĂšne de Bernard Théùtre Antoine, 218, bd de Strasbourg, Paris 10e, prĂ©sentera, Ă  compter du 25 janvier, "Le dieu du carnage", de Yasmina consĂ©cration au cinĂ©ma Le Marignan"La premiĂšre du Roman d'un tricheur a eu lieu au Marignan en septembre 1936. Un triomphe. Le cinĂ©ma reprĂ©sente pour Guitry la vengeance du cancre. PlutĂŽt que de se plier aux rĂšgles du 7e art, il les a rĂ©inventĂ©es, en inaugurant la voix off, le flash-back, la prĂ©dominance de l'auteur. Il imagine des gĂ©nĂ©riques inĂ©dits, tourne en extĂ©rieur bien avant la nouvelle vague, rĂ©ussit des cadrages Ă©poustouflants et parvient Ă  nous faire croire Ă  l'impossible. Quant Ă  sa direction d'acteurs, elle est magistrale. Beaucoup ont tournĂ© avec lui. Mais Michel Simon est Ă  mes yeux celui qui a le mieux compris son univers. Tous deux partagent une mĂȘme insolence farouche. Et une mĂȘme perversitĂ©. Il y a chez l'un comme chez l'autre un cĂŽtĂ© ?je ne suis pas ce que vous croyez?. Autant le théùtre de Guitry est profondĂ©ment ancrĂ© dans les AnnĂ©es folles, autant son cinĂ©ma est fondĂ© sur l'universel. Il est mĂȘme politique. La poison est un film gĂ©nial contre la peine de mort."CinĂ©ma Gaumont Champs-ElysĂ©es, 27, avenue des Champs-ElysĂ©es, Paris mains des rĂ©sistants, rue de Grenelle"Le 23 aoĂ»t 1944, des ?rĂ©sistants? sont venus chercher Sacha Guitry chez lui pour l'interroger Ă  la mairie du 7e avant de l'envoyer Ă  la prison de Fresnes. Tout Ă©tait parti d'un article du magazine Life dĂ©nonçant des collaborateurs auxquels il avait Ă©tĂ© inclus. Son chemin de croix s'est achevĂ© en octobre par un non-lieu. Guitry Ă©tait alors le plus grand. Comme Zidane aujourd'hui. Si la guerre Ă©clatait et que Zidane n'entrait pas en RĂ©sistance, on le lui ferait payer de la mĂȘme maniĂšre. Guitry avait pourtant Ă©tĂ© le seul Ă  refuser d'ĂȘtre jouĂ© en Allemagne. Avec Arletty, il a tout fait pour sauver Tristan Bernard et bien d'autres de la dĂ©portation avant d'ĂȘtre trahi par certains qu'il avait aidĂ©s. Certes, Jean Gabin, Claude Dauphin ou Jean Marais se sont engagĂ©s. Guitry, pour qui j'ai un profond respect, n'est pas un hĂ©ros. Juste un homme. Et il a pensĂ© que le meilleur moyen de rĂ©sister, c'Ă©tait de continuer son art. MoliĂšre, Racine et Corneille n'avaient pas fait autre chose en leur temps."Mairie du 7e, 116, rue de Grenelle, rĂŽle au 18, avenue ElysĂ©e-Reclus"Cet hĂŽtel particulier avait Ă©tĂ© construit en 1910 pour Lucien Guitry. Il y a habitĂ© jusqu'Ă  sa mort en 1925, date Ă  laquelle Sacha s'y est installĂ©. A compter de ce jour, il a jouĂ© le rĂŽle de son pĂšre, endossant le personnage de Lucien jusqu'Ă  la fin de sa vie. C'est ce dernier qui collectionnait les ?uvres d'art comme les maĂźtresses. C'est encore lui qui couchait avec ses partenaires, dĂ©pensait un fric considĂ©rable quitte Ă  se couvrir de dettes. Jouant ce rĂŽle-lĂ , Sacha ne pouvait ĂȘtre pĂšre lui-mĂȘme. C'est pour cela qu'il n'a jamais eu d'enfants. A mes yeux, sa vraie maison n'est pas lĂ  mais dans les théùtres privĂ©s parisiens. Ce sont des lieux sacrĂ©s."L'hĂŽtel particulier de Sacha Guitry a Ă©tĂ© dĂ©truit et remplacĂ© par un JDD papier
10 Louison. Dans les années 1950, Louison était un prénom rare et exclusivement masculin, et puis au fil du temps, de plus en plus de petites
La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 4 lettres et commence par la lettre E Les solutions ✅ pour LE PERE C ETAIT LUCIEN LE FILS C ETAIT SACHA de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "LE PERE C ETAIT LUCIEN LE FILS C ETAIT SACHA" 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
LucienBodard, né le 9 janvier 1914 à Chongqing en Chine et mort le 2 mars 1998 en son domicile du 7 e arrondissement de Paris, est un écrivain et un journaliste français ancien grand reporter à France-Soir et récompensé par le Prix Goncourt en 1981 et le Prix interallié en 1973.. Une enfance en Chine. Fils d'Albert Bodard et d'Anne-Marie Greffier, Lucien Bodard est né en 1914 à
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"La solitude c'est aprĂšs, oui c'est aprĂšs/Quand les soleils artificiels se sont fanĂ©s" chantait, en 1976, Claude François , personnage pas exempt de fĂȘlures auquel rendent cette annĂ©e hommage Florent Emilio Siri et JĂ©rĂ©mie Renier Ă  travers le film Cloclo . En 1976, quelques mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e par le suicide de son ami et protĂ©gĂ© Mike Brant, Dalida chantait J'attendrai et son "coeur si lourd", au faĂźte de sa gloire et de son rayonnement. En apparence, du moins... Car, intĂ©rieurement, la diva solaire venue d'Egypte se morfondait et devait bien se reconnaĂźtre dans la chanson de Cloclo, elle qui a aussi chantĂ© ces rideaux qui tombent, ces projecteurs qui s'Ă©teignent, ce sentiment d'abandon... Un mal-ĂȘtre intime traitĂ© irrĂ©mĂ©diablement aux barbituriques Dalida se suicide Ă  54 ans dans la nuit du 2 au 3 mai 1987 dans sa maison de Montmartre, rue d'Orchampt dans le XVIIIe arrondissement. 20 ans aprĂšs une premiĂšre tentative qui a Ă©chouĂ© mais l'a Ă©loignĂ©e des mois durant de la scĂšne. Elle qui chantait, vĂ©ritable impĂ©ratrice Ă  laquelle on n'aurait rien refusĂ©, "je veux mourir sur scĂšne ... sans la moindre peine ... et en chantant jusqu'au bout", s'est Ă©clipsĂ©e en douce, sans prĂ©venir personne. Ou presque. Elle laisse une lettre Ă  son frĂšre Orlando, une autre Ă  son dernier compagnon François Naudy, et, Ă  ses fans, ce mot terrible qui appartient Ă  la lĂ©gende "La vie m'est insupportable, pardonnez-moi. Dalida." Des photos intimes et sa lettre d'adieu... "Laissez-moi pleurer", chantait-elle aussi, crĂ©pusculaire, pour la bande originale du film Ă©gyptien de Youssef Chahine Le SixiĂšme Jour, qu'elle avait tournĂ© en 1986 - une chanson qu'on la voit interprĂ©ter dans des images du journal d'Antenne 2 JT2 que lui consacra au lendemain de sa mort Claude SĂ©rillon, disponibles sur le site de l'INA . BientĂŽt 25 ans aprĂšs le suicide de Dalida, Paris-Match, dans son Ă©dition aujourd'hui en kiosques, lui rend hommage au travers de photos inĂ©dites confiĂ©es par Orlando on voit tour Ă  tour Dalida plus glamour que jamais Ă  50 ans dans une robe faite d'un chĂąle dans sa villa corse de San Giorgio, heureuse comme une fillette Ă  dos d'Ăąne Ă  Porto-Vecchio Ă  44 ans, en pleine sĂ©ance de yoga Ă  37 ans, sur son premier bateau au large de Cannes Ă  32 ans, sur la plage de Saint-Tropez avec Brigitte Bardot en 1970 ou encore Ă  NoĂ«l 1979 en famille... Et aussi, dans des clichĂ©s de ses trois amoureux suicidĂ©s Lucien Morisse, son pygmalion devenu son mari en 1961 et qui mit fin Ă  ses jours en 1970 alors qu'ils Ă©taient restĂ©s en bons termes ; Luigi Tenco, dont elle trouve le corps, une balle dans la tĂȘte, aprĂšs sa participation au Festival de SanRemo 1967 et alors qu'ils avaient prĂ©vu de se marier suicide qui entraĂźnera la tentative de Dalida quelques jours plus tard pour rejoindre Luigi dans l'au-delĂ , mise en Ă©chec par une femme de chambre de l'hĂŽtel Prince de Galles Ă  Paris, inquiĂ©tĂ©e par le silence dans la chambre occupĂ©e par une certaine Iolanda Gigliotti - nom de jeune fille de Dalida ; le playboy Richard Chanfray, dit le comte de Saint-Germain, qu'elle aima et qui l'aima de 1972 Ă  1981, et qui se suicida Ă  l'Ă©tĂ© 1983 avec sa compagne d'alors. Des photos inĂ©dites, enfin, dont fait partie le message de mort qu'elle laissa... "Ce sentiment d'abandon a façonnĂ© son destin" Cet album de Dalida intime, extrĂȘmement touchant, s'accompagne de quelques confidences non moins Ă©mouvantes d'Orlando "Elle Ă©tait Ă©mouvante, ma soeur, et trĂšs sincĂšre. Sous ses dehors de femme fatale, de diva lointaine, Iolanda Ă©tait un ĂȘtre humble, presque effacĂ©. Elle souffrait d'un sentiment d'abandon qui a gĂąchĂ© sa vie amoureuse ... Ce sentiment d'abandon a façonnĂ© son destin", rappelle d'emblĂ©e le producteur de 75 ans, qui s'occupe aujourd'hui d'entretenir la mĂ©moire de celle qu'il appelle "Dali" et se fĂ©licite de voir que les jeunes gĂ©nĂ©rations y sont sensibles. Il rappelle aussi combien la mort prĂ©maturĂ©e de leur pĂšre italien Ă  la LibĂ©ration, aprĂšs quatre annĂ©es passĂ©es dans les camps, a marquĂ© la jeune Iolanda, alors ĂągĂ©e de 12 ans et qui "a reportĂ© tout son amour sur leur mĂšre". Racontant cette Dalida inconnue du grand public qui l'idolĂątrait, celle des dimanches entre copains, "en tenue trĂšs dĂ©contractĂ©e, pas maquillĂ©e, pantalon, petit pull et ballerines", il se souvient de l'isolement dans lequel elle s'est progressivement enfermĂ©e, ces rĂ©unions conviviales se rarĂ©fiant "Vous vous occupez de ma carriĂšre, je m'occupe de ma vie", rĂ©pondait-elle aux reproches qu'on lui faisait Ă  ce sujet. "Lucien, c'Ă©tait le pĂšre de substitution. Luigi, l'amour fou et le drame. Richard, celui avec qui elle a Ă©tĂ© le plus heureuse." InterrogĂ© sur la vie amoureuse dĂ©sastreuse de sa soeur, qui avait par ailleurs dĂ» renoncer Ă  devenir maman aprĂšs un avortement qui l'avait rendue stĂ©rile elle Ă©tait tombĂ©e enceinte d'un Ă©tudiant romain, Ă©voquĂ© par la chanson Il venait d'avoir 18 ans, Ă  la fin des annĂ©es 1960, aprĂšs sa premiĂšre tentative de suicide, il analyse "Dali avait une Ăąme de bon samaritain avec les hommes. Elle les aimait fragiles, Ă©corchĂ©s, avec un mal-ĂȘtre, en Ă©cho au sien, peut-ĂȘtre. Elle pensait pouvoir les changer, les aider. Mais, aprĂšs l'exaltation des premiers moments..." A la question de Paris-Match "Qui a-t-elle aimĂ© le plus, selon vous ?", et alors qu'on aurait pu attendre "Luigi Tenco" comme rĂ©ponse, Orlando rĂ©plique "C'est avec Richard Anfray qu'elle a Ă©tĂ© le plus heureuse ... Dali Ă©tait lucide, sans illusions, dĂšs le dĂ©part. Il l'amusait. Mais il s'est Ă©garĂ© et... Lucien Morisse a signĂ© sa naissance artistique ..., il a Ă©tĂ© aussi le pĂšre de substition puis l'ami fidĂšle. C'est le seul homme qu'elle a regrettĂ© d'avoir quittĂ©. Luigi Tenco, c'Ă©tait l'amour fou et le drame." Cherchant un dĂ©clencheur au geste dĂ©sespĂ©rĂ© de sa soeur, Orlando a cette belle formule, digne de la tragĂ©die de Dalida, diva irrĂ©sistible mais femme inassouvie "Les dĂ©ceptions amoureuses ? Le manque d'enfants ? La peur de vieillir ? Les hommes de sa vie n'ont cessĂ© d'aimer Dalida, alors que c'Ă©tait Iolanda qui avait besoin d'amour." Hommage et photos inĂ©dites Ă  retrouver dans le dossier exceptionnel de l'Ă©dition courante de Paris-Match.
PhotoGaston et Lucien Manuel O mon bel inconnu. Arletty, Simone Simon, Sacha Guitry, Suzanne DantĂšs Photo coll. ANAO c'Ă©tait dĂ©jĂ  un des thĂšmes de "La Cagnotte" de Labiche (1864), et plus rĂ©cemment de "Vendredi 13", opĂ©rette de Georges Matis créée 2 ans plus tĂŽt ! L'Histoire RĂ©sumĂ© de la piĂšce. × Le climat est orageux dans la famille Aubertin au lever du rideau. Chacun 11 LE VEILLEUR DE NUIT PiĂšce en trois actes, créée le 2 fĂ©vrier 1911 au théùtre Michel avec pour interprĂštes Madeleine Dolley, Harry Baur, Charlotte LysĂšs, Sacha Guitry, Rose Grane, Mme VerniĂšres, Mme Charmoy, Miss Bennett, Mr. Pradj, Mr. Cornely, Mr. Davry. Analyse Un professeur d’un certain Ăąge avait pour maĂźtresse une trĂšs jeune et jolie demoiselle. Cette derniĂšre tomba bientĂŽt amoureuse d’un garçon de son Ăąge, charmant mais impĂ©cunieux. Jalousie mise Ă  part le quinquagĂ©naire les prit tout les deux en charge, et sembla trĂšs heureux; Je suis content de moi parce que je ne souffre pas de voir s’aimer les autres... ». 1 Critiques L’auditoire de la rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale Ă©tait trĂšs favorablement disposĂ©. M. Sacha Guitry plaĂźt infiniment Ă  ce public il lui plaĂźt par ses qualitĂ©s , un peu par ses dĂ©fauts, par ce qu’il y a en lui , de brillant, d’ironique, de gamin, d’effrontĂ©, par son laissez – aller, sa belle humeur, son extrĂȘme libertĂ©, son irrĂ©vĂ©rence, , son allure d’enfant gĂątĂ© Ă  qui tout est permis, mĂȘme d’outrepasser lĂ©gĂšrement les limites du bon goĂ»t..... Les personnages de Veilleur de nuit sont criants de ressemblance ». Nous les avons vus. Nous sommes sĂ»rs qu’ils existent... ». Adolphe Brisson Le Temps Quand on parle de ce jeune Ă©crivain, on ne manque point de dĂ©clarer qu’il a de trĂšs beaux dons et que s’il consent Ă  travailler, il pourra bien, un jour, faire un bon ouvrage. Il ne faut pas oublier cependant que M. Sacha Guitry a dĂ©jĂ  remportĂ© les succĂšs les plus vifs et les plus flatteurs ». M. NoziĂšre L’Intransigeant Durant les trois actes de cette amusante et gaillarde piĂšce , nous avons pu constater que M. Sacha Guitry est douĂ© d’un sens du comique, tout –à - fait personnel et original. ... Il y a chez M. Sacha Guitry une sorte d’exubĂ©rance d’entrain et d’espiĂšglerie ». Henri de RĂ©gnier de l’AcadĂ©mie Française Journal des DĂ©bats Je ne saurais assez dire combien Le Veilleur de nuit m’a plu. Je suis reconnaissant Ă  Guitry du bon moment qu’il m’a offert. Des piĂšces comme celle-lĂ  nous consolent de ce que les théùtres nous font quelquefois avaler de douteux et d’avariĂ©. Et il y a des pĂ©riodes oĂč nous avons besoin de compensations ! La comĂ©die nouvelle de Guitry se recommande par ses qualitĂ©s de meilleur aloi, elle a de la gaĂźtĂ©, de l’exubĂ©rance , de l’entrain, de l’émotion, de l’ironie ; un ton de fantaisie espiĂšgle et primesautiĂšre l’anime. Elle a la dĂ©sinvolture et l’audacieuse assurance de la jeunesse ... On s’abandonne au charme de sa sĂ©duction, sans prendre garde tout de suite qu’on est , par-ci par-lĂ , lĂ©gĂšrement mystifiĂ© ! ». Joseph Galtier Excelsior Il y a dans l’Ɠuvre de M. Sacha Guitry un mĂ©lange, Ă  doses inĂ©gales, de gaminerie, un peu volontairement entretenue et d’expĂ©rience prĂ©coce de la vie. Il y a du comique et mĂȘme du bouffon, avec une facilitĂ© soudaine Ă  envisager les choses sous leur aspect sĂ©rieux et presque Ă©mouvant. Il y par-dessus, et c’est peut-ĂȘtre au fond ce qui le caractĂ©rise, je ne dirai pas du naturel, mais de la libertĂ©. ... Il faut bien admettre que ce charme est sensible au public puisque Le Veilleur de nuit a Ă©tĂ© accueilli par un gros, par un trĂšs gros succĂšs... ». LĂ©on Blum Comoedia Ce n’est pas un tour de force qui confirme les dons exceptionnels du jeune Ă©crivain dramatique, c’est l’évidence d’une force qui bouleversera notre théùtre » RĂ©gis Gignoux Paris-Jour Reprises 1986 Théùtre 13 et théùtre Montparnasse. Mise en scĂšne Jacques Nerson 2005 Théùtre des Bouffes Parisiens. Mise en scĂšne Jean-Laurent Cochet DEBUREAU PiĂšce en vers libres, quatre actes et un prologue, créée au Théùtre du Vaudeville, le 9 fĂ©vrier 1918, interprĂ©tĂ©e par Mrs Sacha Guitry, HiĂ©ronimus, Candi, Marcel de Garcin, Gilder, EbĂšne, Max Morana, FĂ©lix Galipaux, Mmes Yvonne Printemps, Rosine Morana, Alys Delonde, Marthe Rienzi, G. Paulfret, et les comĂ©diens du théùtre des Funambules Mrs Baron fils, Louvigny, Fabrel, Barral, Mmes Jeanne Fusier, Marguerite Fabre RĂ©gine FĂ©lyane, C. Ducarre. Musique d’AndrĂ© Messager; Analyse Il s’agit des amours imaginaires du cĂ©lĂšbre mime Jean-Gaspard Deburau et de Marguerite Gautier qui deviendra la Dame aux camĂ©lias Critiques Ce spectacle fut une des piĂšces les plus tendres et les plus tristes qui se puissent voir. Un vers libre, tout voisin de la prose comme l’iambe des anciens, soutient le discours, le mesure Ă  son rythme et quelquefois l’élĂšve. Des inventions ingĂ©nieuses, des pensĂ©es gracieuses et mĂ©lancoliques en ornent la trame lĂ©gĂšre. C’est un ouvrage charmant ... M. Sacha Guitry n’a rien Ă©crit qui soit supĂ©rieur, d’un art Ă  la fois si aisĂ© et si sĂ»r, si sensible , discret et plaisamment variĂ© ». Henry Bidou Le Journal des dĂ©bats Le public a eu bien raison de faire un accueil enthousiaste Ă  cette piĂšce dont le but est de l’émouvoir et de le divertir c ’est lĂ  de l’excellent théùtre qui dĂ©ploie , pour nous plaire, toutes les sĂ©duction de la scĂšne et nous ne saurions trop remercier, l’un des derniers illusionnistes qui nous restent aujourd’hui, de nous faire oublier, ne fĂ»t –ce qu’un instant, la gravitĂ© de certains auteurs appelĂ©s sĂ©rieux parce qu’ils manquent d’esprit et ennuient ». G. de Pawlowski Le Journal Voici, Ă  mon avis le chef-d’Ɠuvre de Sacha Guitry et c’est vraiment un petit chef-d’Ɠuvre. Cette fois, avec son esprit, Sacha Guitry ouvre son cƓur ». Raoul Aubry La LibertĂ© La nouvelle piĂšce de M. Sacha Guitry est, Ă  mon sens, tout nettement admirable ... Depuis Cyrano je ne crois pas qu’une piĂšce plus charmante, plus dĂ©licatement littĂ©raire, plus finement et essentiellement française ait Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e . On a fait plus noble et plus profond on n’a pas fait plus joli ». Victor Snell L’HumanitĂ© 0n a fait un prodigieux succĂšs Ă  Deburau . C’était justice. La fantaisie est d’un pittoresque dĂ©licieux et d’une trĂšs rare qualitĂ© sentimentale ». Camille de Senne La Semaine de Paris Un grand et irrĂ©sistible charme se dĂ©gage de cet ouvrage profondĂ©ment senti et comme rempli d’une Ă©motion personnelle. Les belles scĂšnes se succĂšdent, pleines de finesse , de sentiment, de sympathique douceur ». LĂ©o Claretie La Rampe On allait au Chatelet voir des fééries. On ira Ă  Deburau voir un homme c’est encore plus mystĂ©rieux. Dans une langue poĂ©tique aussi riche que souple, en vers qui suivent tout le mouvement et la couleur de la pensĂ©e, dans les dĂ©cors les plus discrets et les plus pittoresques, au milieu d’une foule de costumes charmants, l’auteur est son interprĂšte, et si l’auteur grandit en valeur morale , en importance littĂ©raire, l’acteur ne cesse pas de l’égaler ». RĂ©gis Gignoux Le Figaro Reprises 1950 Théùtre du Gymnase . Mise en scĂšne Sacha Guitry. 1980 Théùtre Edouard VII . Mise en scĂšne Jacques Rosny MON PÈRE AVAIT RAISON. PiĂšce en trois actes, créée le 8 octobre 1919, au théùtre de la Porte Saint Martin, interprĂ©tĂ©e par Mrs Sacha Guitry, Paul Duc, Lucien Guitry, Joffre , Ferval et Mmes Yvonne Printemps, Jeanne Rolly, Marie Montbazon, mise en scĂšne Sacha Guitry Analyse À trente ans, abandonnĂ© par Germaine, son Ă©pouse, Charles dĂ©cide de mettre en pension son fils Maurice. Vingt ans plus tard, alors que Germaine a rĂ©intĂ©grĂ© le foyer, Loulou la petite amie de Maurice reproche Ă  Charles d’avoir abandonnĂ© Maurice, Charles alors regrette de n’avoir pas Ă©couter les conseils de son pĂšre et d’avoir rendu son fils malheureux. Critiques Devant une piĂšce de cette hardiesse et de cette qualitĂ© tout notre bric-Ă -brac habituel s’effondre ... Elle vient Ă  l’heure nĂ©cessaire marquer qu’à travers les caprices et les amusements faciles , les destinĂ©es de notre théùtre poursuivent leur cours. Maintes fois, dans une Ɠuvre dĂ©jĂ  nombreuse, l’auteur de Mon pĂšre avait raison nous laissa entrevoir le puissant observateur et l’écrivain de grande classe qui s’élaboraient lentement en lui. Il vient de se rĂ©aliser pleinement dans une Ɠuvre supĂ©rieure, sans effort apparent, sans renoncer aux grĂąces et aux fantaisies qui nous l’ont rendu si prĂ©cieux ». M. Antoine L’Information Ayant fait le tour de bien des bonshommes du Théùtre, chez nous et chez les autres, de trĂšs grands, je suis toujours rentrĂ© dans mon cher pays en retrouvant les Guitry comme une fortune nationale. Je professe du respect et de l’admiration pour eux.... Chaque fois que je les revois au travail mon cƓur est Ă©mu et fier. Il me semble que certains maĂźtres anciens resplendissent en eux ils sont classiques ». M. LugnĂ©-Poe L'Éclair Bravo, Sacha Guitry, voilĂ  de la bonne comĂ©die ». François Mauriac Revue hebdomadaire Remercions-le de nous faire souvent penser, sans nous faire froncer le sourcil. Remercions le d’aimer son mĂ©tier, de le savoir, de le bien faire, d’y ĂȘtre un si honnĂȘte homme ». Abel Hermant L’Excelsior Clairvoyant , Sacha Guitry sourit de mille prĂ©jugĂ©s, de l’hĂ©rĂ©ditĂ©, de la fausse science, de l’éducation, de la rhĂ©torique fĂ©minine, des convenances sociales. Rejetant les saines traditions du mĂ©tier - mais non les hautes directions de l’art –il nous offre une piĂšce libre comme le théùtre de Musset ». L’avenir Nous nous plaignions du théùtre moderne. Nous n’aurons plus sujet de nous plaindre. Je compte la derniĂšre Ɠuvre de M. Sacha Guitry comme une comĂ©die qui frise le chef-d’Ɠuvre ». Bernard Lecache Le Petit bleu Le succĂšs ? ConsidĂ©rable ! » LĂ©on Blum Le Matin Reprises 1959 Théùtre de la Madeleine. Mise en scĂšne AndrĂ© Roussin. 1978 Théùtre HĂ©bertot .Mise en scĂšne Jean- Laurent Cochet 1999 Théùtre des Bouffes Parisiens , Mise en scĂšne Jean-Claude Brialy, 2007 Théùtre Edouard VII,. Mise en scĂšne Bernard Murat L'AMOUR MASQUÉ ComĂ©die musicale en trois actes, créée au Théùtre Edouard VII, le 15 fĂ©vrier 1923, interprĂ©tĂ©e par Mrs Sacha Guitry, Pierre Darmant, AndrĂ© Urban, Louis Kerly, Louis Maurel, Georges Lemaire, Henry Garat, Jugain, Marin, de Size et Mmes Yvonne Printemps, Marthe Ferrare, Maris Dubas, S. Duval, S. Duplessy, R. BernĂšde, G. Cornet. Mise en scĂšne de Sacha Guitry. Musique d’AndrĂ© Messager. Analyse Elle, n’a pas de prĂ©nom. Elle s’appelle Elle tout simplement. Elle a vingt ans, Elle est ravissante et deux protecteurs, un baron et un maharaja que gentiment Elle exploite J’ai deux amants, c’est merveilleux ! Et je fais croire Ă  chacun d’eux Que l’autre est le Monsieur sĂ©rieux Et ma foi, ils le croient Ils le croient tous les deux Mon Dieu que c’est bĂȘte un homme, un homme, un homme... Alors vous pensez Deux... » Avant de se rendre Ă  un bal masquĂ©, Elle dĂ©couvre la photo d’un charmant jeune homme - en fait c’est le portrait du pĂšre de celui-ci lorsqu’il avait vingt ans de moins... Elle tombe amoureuse de ce joli garçon... Mais est-ce le pĂšre jeune d’alors ou le fils de maintenant qui lui plaĂźt ? Critiques Le dialogue de M. Sacha Guitry, c’est Paris qui sourit. Et ceci Ă  un point tel que si Paris n’existait pas, M. Sacha Guitry, pour pouvoir Ă©crire et jouer, serait capable de crĂ©er Paris ». Fred Orthys Le Matin M. Sacha Guitry, ProtĂ©e » du Théùtre, mais qui ne se refuse Ă  aucune expĂ©rience du gĂ©nie multiple que lui dĂ©partirent les dieux, a imaginĂ©, sans doute Ă  peine qu’il y eut pensĂ©, un bien joli sujet de comĂ©die musicale ». Jane Catulle6Mendes La Presse Le premier acte a Ă©tĂ© longuement acclamĂ© et, l’habitude une fois prise, on a fait aux deux autres le mĂȘme accueil enthousiaste qu’au premier ». AndrĂ© Rivoire Le Temps Les comĂ©dies amoureuses de M. Sacha Guitry sont incomparables. Quelque tort que lui fasse son succĂšs dans l’estime des lettrĂ©s, il est le seul dramaturge d’à prĂ©sent qui tienne le fil d’une tradition dĂ©licate, celle de Marivaux et d’Alfred de Musset ». Robert Manuel L’Éclair Vous devinez de quels ravissants et spirituels commentaires, AndrĂ© Messager a entourĂ© cette anecdote. Sa partition prend, dans les circonstances prĂ©sentes, une valeur trĂšs particuliĂšre. Au moment oĂč la musique lĂ©gĂšre s’industrialise, se dĂ©pouille, se simplifie jusqu’à la pauvretĂ© la plus humiliante, oĂč les opĂ©rettes ne sont plus que des recueils d’air de danses et de refrains populaciers pour, ainsi dire en sĂ©rie, par des procĂ©dĂ©s mĂ©caniques, c’est un enchantement que d’entendre un art aussi finement aristocratique. ». Pierre Lalo Le Temps M. Sacha Guitry Ă©tait un grand auteur dramatique ; mais voilĂ  que d’un coup, quoique Ă©tranger Ă  la musique, il a compris, en outre ,la psychologie de cet art. Il a instinctivement saisi les lois de la composition musicale. Prodigieuse facultĂ© d’assimilation que partage Mme Yvonne Printemps. Elle a chantĂ©, mais oui, chantĂ©, avec quelque chose de mieux encore que la science avec une dĂ©licieuse finesse, avec une adorable souplesse ». Raymond Charpentier Coemedia Un tel bonheur se dĂ©gage de ce spirituel et gracieux divertissement qu’on ne saurait applaudir L’Amour masquĂ© sans se sentir soi –mĂȘme un peu plus heureux ou un peu moins malheureux, selon les jours, l’humeur et les circonstances. Allez, allez Ă  L’Amour masquĂ©, messieurs, mesdames ; allez y vite ; et retournez-y et n’y manquez pas. Pendant quelques heures vous trouverez la vie drĂŽle, les gens comiques, la jeunesse folle et tendre, la fantaisie possible et l’amour charmant. Tout cela grĂące Ă  la magie de Sacha Guitry, auteur et acteur, grĂące Ă  la beautĂ©, Ă  la jeunesse, Ă  l’entrain, Ă  la voix incomparable d’Yvonne Printemps... Alors, me direz –vous, c’est un succĂšs ? Non sire, c’est un triomphe ! La plupart des couplets sont bissĂ©s, acclamĂ©s, on n’en finit pas de relever le rideau et l’enthousiasme du public pour Mme Yvonne Printemps tient tout simplement de l’adoration ». Mme GĂ©rard d’Houville Le Gaulois Reprises 1970 Théùtre de Palais Royal. 2006 Grand théùtre de Tours. Mise en scĂšne Bernard Pisani 2012 Grand Théùtre de Bordeaux. Mise en scĂšne Bernard Pisani 1 Sacha Guitry Le Veilleur de Nuit Acte 3 Haut de page .
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  • le pĂšre c Ă©tait lucien le fils c Ă©tait sacha